Je n'aime pas être insultant, mais quand un porc est un porc il faut l'appeler un porc. En pleine affaire Fourniret, on trouve dans l'ouvrage d'un psychiatre censé être expert auprès des tribunaux les "humanistes" propos suivants :
« Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas »
Le livre s'appelle le plaisir de tuer. Entre autres joyeusetés on trouve ce commentaire sur Guy Georges, le tueur de l'Est parisien :
« Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. (…) Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. (…) Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (…) Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver (…) »
Voilà le sinistre individu qui est expert psychiatre sur les cas de viol auprès des tribunaux. A mon avis, sa fonction lui a un tantinet tapé sur le ciboulot, et il serait préférable qu'il aille prendre du repos...dans un asile psychiatrique !
Je m'associe au blog "ce n'est pas mon président" pour condamner sans réserve ce triste sire et demander à Rachida Dati, la ministre de la Justice, le renvoi de sa fonction de cet abruti. Je vais signer cette pétition, et j'appelle les blogueurs qui se sentent concernés à relayer cette condamnation.
Par ailleurs, on devrait faire lire à ce c...ard les témoignages de femmes violées ainsi que ceux des parents victimes disparues souvent dans des circonstances atroces.
Commentaires
Je ne ressens pas d'apologie du viol dans les passages que tu cites, simplement une description sans complaisance de la nature masculine. La domination fait partie de la jouissance masculine, que celui qui n'a jamais vu de film porno me jette la première pierre. Et s'il y a 25000 viols annuels en France et 50000 en Afrique du Sud, c'est bien qu'il y a une explication dans la nature masculine.
Mais le problème du viol, c'est surtout la victime. Et là, je ne sais pas ce qu'en dit M Dubec. Il faudrait que je lise son livre pour me faire une idée, mais c'est clair que le passage cité ne montre pas de compassion pour elles. Mais ce n'est pas l'objet de son livre : l'objet de son livre est un voyage au coeur de l'horreur.
Perso, je préfère un expert psychiatre qui arrive à se mettre à la place des violeurs qu'une sainte-nitouche qui utilise son expertise pour les enfoncer. L'état de droit, c'est aussi de donner aux violeurs le droit à des avocats et à des experts qui cherchent à les comprendre !
Ne confondons pas fantasmes (films pornos, etc) et réalité des viols de Guy Georges que l'expert psychiatre Michel Dubec a expertisé avec empathie et envie perverses. En effet, par définition, le fantasme est imaginaire, voire inconscient, et privé. Hélas de malheureuses jeunes femmes ont été REELLEMENT violées, torturées puis assassinées. Et le Docteur Dubec, dérogeant à la fois à la déontologie médicale, et au respect élémentaire dû aux familles des victimes, a publiquement publié (pardon pour le pléonasme) dans un livre grand public ses propos orduriers justifiant le viol. (Jai lu en entier son torchon narcissique).
Quant aux victimes, Dubec s'en fiche : il les considère uniquement comme des objets érotiques (texto) !
Je suis d'accord avec l'auteur de l'article : un porc est bien un porc...
Pour signer la pétition, envoyer un e-mail à l'adresse suivante en précisant que vous signez, et en indiquant vos nom et prénom. Merci d'avance :
contrelepsyquijustifieleviol@voila.fr
Désolé, mais un expert qui comprend le point de vue du violeur a sa place dans les tribunaux, et son éclairage est nécessaire à la défense des accusés dans un état de droit. Je ne m'associe donc en aucun cas à une pétition destinée à priver des accusés de leur droit d'être défendu, et je lutterai contre tous ceux qui veulent priver les violeurs de procès équitable pour mieux les lyncher.
En revanche, je partage complètement l'avis que ce gars là n'aurait jamais dû en faire un bouquin, et en conséquence je n'y toucherai pas par respect pour les victimes.
Bon, eh bien Brigittte Brami a très bien répondu, et je ne vois rien à ajouter dans l'immédiat.
En effet, il ne faut pas finasser.
La diarrhée de Dubec n'est pas celle d'un homme de droit, mais bien d'un taré égocentrique et pervers.
@ autre regard
vous faites de la mauvaise réthorique. Le viol n'est pas une affaire de point de vue, mais bien un crime, et, à la rigueur, du domaine de la pathologie.
Votre argument est tendancieux et en même temps irrecevable. Il n'y a pas de point de vue sur le viol. Le viol est un crime, point à a ligne.
Ceci n'a strictement rien à voir avec le droit à être défendu.
@ l'hérétique
Ne vous trompez pas de procès. Le viol est un crime, sans ambiguïté. Mais le violeur est un criminel comme les autres, qui a le droit d'être compris et défendu comme n'importe quel criminel. Et il ne faut pas plus taper sur les experts psychiatriques que sur les avocats qui les défendent.
Donc, demander à interdire le livre : passe.
Mais demander à la Ministre de démettre l'expert : non.
On est bien d'accord. Mais cet expert-là n'est pas crédible. La justice est chose sérieuse. On ne peut confier une expertise psychiatrique à un taré. Je ne lui reprocherais pas d'avoir trouvé des circonstances atténuantes à Guy Georges s'il estimait que psychiatriquement cet individu n'était pas responsable de ses actes.
Mais là, c'est tout autre chose. Il légitime plus ou moins le viol. Ne vous trompez pas de cause non plus, svp.
Extrait d'une conférence donnée par Serge André à Lausanne :
http://www.oedipe.org/fr/actualites/pedophilie
"L'affaire Dutroux nous rappelle ainsi ce que Freud a mis en évidence, à savoir que la pulsion sadique est l'une des composantes fondamentales qui caractérisent l'être humain. Les animaux peuvent être cruels, mais ils ne sont pas sadiques. "Le crime est le fait de l'espèce humaine", disait Georges Bataille. C'est une phrase que Freud aurait pu écrire. L'une des expressions les plus fréquentes de cette pulsion sadique est la maltraitance, la torture, voire la mise à mort des enfants. Il faut bien se résigner à admettre, malgré la répulsion que ce savoir soulève en nous, que notre "humanité" se reconnaît aussi à ce trait qu'elle comporte certains êtres dont la jouissance consiste à découper des enfants en morceaux. Le scandale et l'émotion populaire soulevés par la révélation de l'affaire Dutroux - de même, d'ailleurs, que la remarquable aptitude des foules qui avaient défilé en "marches blanches", il y a deux ans à peine, à se détourner à présent de toute information relative à cette affaire - sont, en réalité, directement proportionnels au refoulement auquel nous soumettons tous notre propre sadisme."
Vers une nouvelle pétition refoulatoire ? :)
Légitime t'on en constatant ?
Refoule t'on en rejetant ?
Je suis tout à fait d'acord avec hérétique qui a très bien saisi l'enjeu de cet article et de cette pétition. En revanche, pardon, autre regard, mais je crois qu'il y a madonne. Conmprenez-nous bien : le débat ce n'est pas les violeurs/meurtriers sont-ils des monstres,etc . Notre interrogation se pose sur les débordements pervers de l' expert psychiatre en question qui profite de son statut pour non pas essayer de comprendre le cheminement de l'accusé qui l'a poussé à ce geste, mais pour satisfaire sa propre jouissance du mal dans l'excercice de ses fonctions. C'est très clair dans le torchon qu'a signé dubec. Je tiens au passage à souligner qu'un expert n'est pas un avocat...Quant à la longue citation de bulle, on connait la chanson... Méfiez-vous cependant chère bulle de confondre fantasmes et réalité, et pour cela : replongez vous dans vos b
hérédique a très finement saisi l’enjeu de l’article et de la pétition. En revanche, avec autre regard, il semblerait qu’il y ait maldonne, dans la mesure où le débat n’est pas : les violeurs et tueurs en série sont-ils des monstres ? Ont-ils droit à un procès digne de ce nom, ou bien : les experts psychiatres vont-ils trop loin dans l’explication du cheminement qui mène un homme au crime ? Non, ici, il s’agit ici de s’interroger sur les débordements identificatoires d’un expert psychiatre auprès des tribunaux, qui n’a rien essayé de comprendre du tout, mais qui s’est servi de son statut institutionnel pour assurer sa propre jouissance perverse, et du même coup a tenté de nous fourguer une idéologie naturaliste nauséabonde. C’est très clair dans le torchon de dubec. Au passage, je précise qu’un expert psychiatre n’est pas un avocat.
Quant à bulle et à sa longue citation ? Je réponds : on connait la chanson. Tout en lui signifiant qu’encore une fois : ne confondons pas fantasme et réalité. Le refoulement a d'ailleurs du bon sinon nous nagerions tous dans une marre de sang; Je lui conseille donc très amicalement de se replonger dans ses bouquins, et de réviser ses classiques…
Chère Brigitte,
Avec toute l'humilité qui sied lorsqu'on s'adresse à quelqu'un d'aussi érudit que vous, je vous invite tout aussi amicalement à ne pas balayer d'un revers de main méprisant ce que dit un spécialiste aussi éminent que Serge André, qui était un psychanaliste freudien des plus classiques.
Quant au Dr Dubec, jusqu'à preuve qu'il ait violé nous ne parlerons pas de réalité. En l'attente, il ne fait qu'exprimer des fantasmes, qu'il a le droit d'avoir comme chacun d'entre nous, et je vous renvoie donc à votre citation novatrice.
Je ne m'associe pas à votre démarche, désolé si ça vous pose problème, mais restons en là je vous prie.
@ bulle et autre regard
Je trouve vos arguments pernicieux et spécieux. Schopenauer dans l'Art d'avoir toujours raison, expose très clairement le genre de stratagème que vous utilisez.
En réalité, vous changez de sujet constamment pour ne pas reconnaître que vous avez tort, en tentant de généraliser le propos via des considérations philosophiques.
Je ne vous parle pas de manière grandiloquente de la nature humaine, ne déviez pas du débat, svp. Ce sujet ne m'intéresse d'ailleurs pas, en la circonstance.
Je vous parle d'un psychiatre expert auprès des tribunaux dans l'exercice de ses fonctions et habilité à prendre des décisions très importantes.
Cessez, svp, de faire semblant de ne pas le comprendre. On parle d'apologie du viol et du meurtre, vous le comprenez, j'espère clairement, car si ce n'est pas le cas, le moins que l'on puisse dire, c'est que vous avez les idées aussi troubles que confuses.
En ce qui me concerne, j'étais à l'origine attiré par l'esprit d'ouverture que proposait ce blog.
Je vois que malgré tout il véhicule une pensée unique et moutonnière et qu'il ne tolère pas de sensibilité contradictoire. Dès qu'on émet un avis contraire, on est cordialement invité à rejoindre le troupeau.
Eh bien, non, je ne rejoins pas le troupeau, je ne crois pas que ni vous, ni moi, ni personne ne détient la vérité universelle. En conséquence, je cesse désormais de troubler dans vos douces illusions et je garde intacte ma sensibilité à laquelle vous êtes imperméable.
@ bulle
Un peu trop facile, et encore une fois un non-argument. Je constate que vous ne supportez pas le débat contradictoire. Et que vous bottez en touche une fois de plus en déviant sur un autre sujet. Ce n'est pas en vous tortillant comme une anguille que vous parviendrez à faire valoir votre point de vue.
Il va de soi que lutter contre l'apologie du viol ne relève évidemment pas d'une pensée unique ni moutonnière. Encore un argument qui ne tient pas la route. Vous êtes dans l'argument ad hominem. Cela ne résout pas le problème.
En sommes, en condamnant les propos de cet expert, vous lui refuser son droit, voir son devoir à l'expertise.
Je ne vois rien dans ce qu'il dit qui pourrait avoir valeur d'incitation, ni même de justification du viol, il met simplement le doigt sur la violence inhérente aux rapports sexuels, restes de notre racine commune animale. Constater n'est ni encourager, ni condamner, c'est bien ce qu'on demande à un expert.
Ce qui différencie un violeur d'un individu "normal", c'est la capacité à dominer, comprendre, canaliser ses pulsions.
Les bisounours n'ont pas de sexualité, les humains si.
En d'autres termes, si je peux comprendre que vous soyez choqué en ayant une lecture partielle et emotionnelle de ces écrits, je pense que vous faites fausse route en appelant au lynchage général.
J'éspère en tout cas que votre initiative n'aura que peu d'echo.
@ Goulven
Eh bien moi, j'espère qu'elle aura de l'écho.
Je n'aime pas trop ce que sous-tend l'idée que ceux qui s'opposent à l'apologie du viol soient des bisounours. Encore un argument plus que tendancieux : le viol ne fait pas partie d'une sexualité normale. Vos généralisations hâtives et pernicieuses ne vous donnent toujours pas raison.
Le truc c'est que moi je ne cherche pas à avoir raison, n'étant expert en rien. Je constate juste que vous refusez à cet expert son droit à formuler des mécanismes psychiatriques menant au viol, alors que c'est son métier.
Désolé pour les bisounours, c'était certe maladroit, mais incontestablement, les questions des pulsions sexuelles masculines, vues objectivement, ammenent à prendre en compte les notions de violence et de domination. Et encore une fois, ici les choses sont dites, mais pas justifiées.
Si un expert psychiatrique doit s'interdire de formuler clairement, voir cruement ses analyses, il est tout simplement dans l'impossibilité de s'acquitter de sa mission.
Il est évident que ses propos tenus par un politique, acteur, ou autre seraient sinon condamnables, au moins choquant, mais ici on est dans une pratique psychanalitique qui necessite ce travail d'empathie, sinon on ne peut jamais sortir des poncifs enfermant de "monstres", diables", "porcs" ... Et j'imagine malheureusement que Rachida Dati sera sensible à ce type de demande, car ça va bien dans le sens actuel d'une lecture émotionnelle de la justice, avec les dérives que ça peut occasionner.
Je ne cherche pas à me faire l'avocat de ce type hein, et je ne voudrais pas braquer vos lecteurs et vous même sur un sujet aussi casse gueule, je connais trop les effets déformant des blogs et autres forums sur les sujets polémiques. Mais je suis sur qu'une lecture sous un angle moins emotionnel est nécessaire.
Il faut savoir entendre aussi les modes de pensées les plus contraires à nos valeurs pour les analyser. (ça vaut pour la sexualité comme pour la politique où la religion, les 3 sujets habituels de crispation)
@ Goulven,
Nous sommes à 200% en phase, et je suis heureux de lire quelqu'un qui prend un peu de recul sur ce qui n'est qu'un lynchage facile assorti d'un muselage moralisateur de faible envergure.
@ l'hérétique,
Sortez de Schopenauer, et remettez vous aussi un peu en question. Je connais un peu ce philosophe, pour qui j'ai peu d'estime, et il me semble qu'aucune de vos répliques n'échappe aux stratagèmes qu'il cite. Acceptez qu'il y ait des gens qui ne pensent pas comme vous, et qui refusent de lapider sans réfléchir la proie facile que vous leur offrez.
@ l'hérétique
Par ailleurs, pour sortir du terrain de la réthorique où vous nous avez conduit avec Schopenhauer, vous concentrez tellement de pulsions d'agressivité envers un seul homme et vous êtes tellement enfermé dans votre croisade moralisatrice et catharstique qu'il m'est difficile de ne pas identifier un phénomène de bouc émissaire.
Cela explique pourquoi je ne m'associe pas à vous.
C'est incroyable : il n'y a moyen ni pour l'un ni pour l'autre de vous faire tenir le fil d'une idée directrice.
L'expert en question n'est pas dans l'analyse, mais bien dans la déclaration. Je peux si vous le voulez vous expliquer ce que sont des phrases affirmatives ou déclaratives en français.
Quant à l'effet déformant des blogs et des forums, ne détournez pas la question en déviant, une fois de plus, sur un autre sujet.
Votre argument relativiste n'est bien sûr pas recevable. On peut bien sûr prendre connaissance d'un mode de pensée différent, cela n'implique pas pour autant de l'approuver ou de le tolérer sous prétexte qu'il serait différent, ce que vous êtes ni plus ni moins en train de dire. Par ailleurs, vous n'argumentez que par généralités, et nullement sur la question elle-même. Sans doute parce que vous ne trouvez ni l'un ni l'autre d'arguments défendables...
@ autre regard
Vous avez beau essayer de réduire ma position en la généralisant, cela ne passe pas. Quant à la catharsis, vous êtes prié de ne pas projeter ce que vous vous pensez sur ce que moi, je pense.
Je constate également que faute de pouvoir argumenter sur le fond, vous m'attaquez moi.
Mais ce n'est pas ma croisade dont il s'agit, mais bien de femmes violées et assassinées dans des circonstances atroces. Vous voulez que je vous trouve une définition du viol, et une autre du mot atroce ?
Il y a les beaux esprits de salon qui dissertent dans les sphères, et il y a les faits qui sont têtus parce que l'on ne peut pas les plier à ses délires...
Je ne peux pas être plus précis que je ne l'ai été, maintenant c'est votre blog hein, je ne vais pas y passer des heures, d'ailleurs je stoppe ici.
Je crois que je vais faire comme Bulle et Goulven, c'est à dire vous laisser à votre blog qui ne dépasse visiblement ni votre largeur de vue ni la ligne directrice que vous voulez y imposer.
Le dernier mot vous revient donc, mais essayez de faire un peu mieux qu'avec Bulle.
bon, vous êtes un rigolo, vous : autre regard = bulle. Vous me prenez pour un andouille ?
Pas la peine de nier, mon compteur est très précis. Je peux même vous dire d'où vous écrivez (aux alentours de Montreuil, si je ne me trompe).
Et Goulven écrit d'Outreau (ça ne s'invente pas !)
Vous n'avez évidemment pas d'arguments à faire valoir. La largeur de vue pour défendre l'apologie du viol...si ce n'était pas tragique, il y aurait de quoi rire.
Bref, faites ce que vous voulez, je ne vous retiens pas spécialement.
Vous êtes dans le vrai, Hérétique. Bulle et autre regard veulent jouer les savants avec un sujet concret (50 000 viols en France par an) qui les dépasse, je leur dit : ce n'est pas le bac qu'on passe, et j'aimeras connaître leur degré de tolérance envers l'expert si c'était quelqu'une(e) de leur famille qui avait été violée par Guy Georges. Les propos de l'expert tout simplement scandaleux. Pas la peine de jouer aux personnes cool quand il s'agit de la souffrance des autres...
Je fais remarquer à Goulven que non le viol n'est pas une relation sexuelle comme une autre, c'est meme l'exact contraire !
Ces internautes qui parlent de refoulement dénient la réalité du viol.
Quant à bulle, vexée et à bout d'argument psychanalytique, elle tape du pied comme une petite fille et nous sort l'argument de sa sensibilité (au pauvre violeur et pauvre dubec bien entendu).
Michel Dubec, médecin psychiatre, expert près du Tribunal de Paris, dans son dernier texte « le Plaisir de tuer », se montre parfaitement fasciné par les viols mais aussi par les meurtres en série bien qu’il dise s’en démarquer, perpétrés par Guy Georges dont il a réalisé l’expertise. Il est séduit, admiratif et excité par les propos et actes de celui-ci de façon flagrante au point qu’il inspire au lecteur le sentiment qu’il est nettement un violeur et un assassin par procuration. Il s’identifie à Guy Georges au point de perdre la distance requise, la neutralité indispensable à la conduite d’une expertise, le flou qui en résulte donne fortement le sentiment qu’il a lui-même perdu ses repères à l’instar de son sujet. Il semble recevoir un soin, dans son livre fort étonnant, Chantal de Rudder la journaliste qui a recueilli son propos étant en position d’analyste !!!
Il ne manifeste aucune empathie, aucun effroi, pour les jeunes femmes violées et assassinées, il rationalise cyniquement les actes de son client comme s’il était son avocat et le disculpe de façon honteuse, cynique, au point que cela revienne à les violer et à les assassiner une seconde fois. (« Incontestablement, il y a d’abord pour lui [Guy Georges] le moment de la jouissance sexuelle par le coït ou la fellation. Il ne suffit pas. Il lui faut tuer. Pour supprimer le témoin et l’empêcher de parler ? Non. Le plaisir de tuer est un plaisir supplémentaire, la cerise sur le gâteau du coït ». Et admiratif, comme à regret « Les tueurs en série connaissent un surcroît de jouissance que nous n’éprouverons jamais ».
Et cela en en décrivant avec une certaine minutie obsessionnelle, une certaine délectation pourrait-on dire, la mise à mort des victimes, or dans notre métier de médecin, nous avons une obligation de réserve dans la conduite des expertises et dans son rendu, mais aussi bien sûr et cela va de soi, dans toute parution écrite à grand public, dans toute interview…C’est donc le livre tout entier qui n’aurait pas dû être publié. Cela mérite d’être souligné au passage, pour ce même écrit Monsieur Dubec a été condamné en février 2008 au sujet du chapitre dédié à l’affaire Joffo, avec l’éditeur du Seuil et Chantal de Rudder.
Monsieur Dubec dit donc ne réprouver que le meurtre, là s’arrête sa déontologie, son éthique ! Pourtant le titre même attribué à son ouvrage montre la confusion psychique intense qui existe nettement entre Guy Georges et lui-même, on ne sait qui est qui, et du reste dans le titre de deux couleurs, le mot « plaisir » apparaît en rouge sang. Ce titre, Monsieur Dubec est allé le quémander auprès des Editions pour pouvoir l’utiliser à son tour tellement il y tenait. Et il a dédié ses écrits à Elise et Charlotte, dont je suppose qu’elles sont ses filles !!!
Ainsi donc au vu du récit de Guy Georges et des photographies des jeunes femmes mortes, et pour reprendre ses termes, M. Dubec « bande,...rêve », à aucun moment il ne sort de son identification projective à son client pour condamner les faits reprochés à Guy Georges, lequel a trouvé en son expert un complice inattendu.
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Michel Dubec s’est trouvé sous emprise bien facilement et ce, pas seulement du fait de la structure psychique de Guy Georges. A aucun moment Michel Dubec ne commue non plus cette complicité parfaitement consciente et assumée en une identification aux victimes, « femmes superbes » certes, mais souillées irrémédiablement, détruites voire mortes, et de toute façon insultées par les prises de position de l’expert.
La solidarité masculine instinctive et spontanée qu’il manifeste à Guy Georges, qui n’en demandait sans doute pas tant, ne s’accompagne jamais d’une solidarité envers les victimes, bafouées comme leurs familles par cet irrespect, ou bien s’il le fait, alors il ne convainc pas. Sa fascination est explicite, prégnante « je ne me lassais pas de nos entretiens » il va du reste les multiplier.
Cela amène moult questions sur l’éthique du comité de lecture qui aux Editions du Seuil a autorisé la publication d’un livre aussi poisseux, aussi nauséabond.
Et j’en viens à me demander si Michel Dubec n’apas décompensé lui-même ou s’il se joue de tout le monde habilement.
C’est dire que l’expert manifeste une ambigüité avérée, une confusion envers Guy Georges, mais que sa casquette d’expert justement, tout comme ses écritures, protègent vraisemblablement cependant d’un total collage.
Il est évident à la lecture du chapitre consacré à G. Georges, que quelque chose de particulier s’est joué entre eux et d’insolite pour l’expert. Celui-ci semble être envieux de la musculature de G. Georges, de ses méfaits graves, c’est-à-dire viols, meurtres, sur des femmes superbes qu’il aurait donc pu désirer lui-même, et à proximité de son cabinet de psychiatre de surcroît, comme s’il avait regretté de ne pas avoir été lui tout en l’étant un peu, puisque le récit de Georges semble déclencher chez lui une activité masturbatoire sans fin.
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Il semble dire à tout instant « pourquoi est-ce lui et pas moi ?!! » Ce dépit est un comble, un saut inattendu de la part d’un homme en position d’expert.
L’admiration sans borne de l’expert envers son objet d’expertise laisse à penser pourtant que les victimes sont de peu d’importance à tous les niveaux, et sont un enjeu négligeable dans l’homosexualité latente de M. Dubec vis-à-vis de son client. Il était parfaitement évident que G. Georges SAVAIT intuitivement partager « les mêmes objets érotiques » que son expert, il l’a clairement dit aux deux autres experts, comme cela ne lui a pas échappé que M. Dubec s’est délecté de ses récits au point de ne pouvoir mettre un terme aux multiples rencontres qu’ils avaient en prison, au contraire des deux autres experts nommés conjointement dans l’affaire.
M. Dubec a même admiré le côté artiste, le sens esthétique du tueur en série, qui tuait sans défigurer ses victimes !!! Il n’a pas omis au passage de dénier l’intention de tuer de son client or celui-ci se baladait avec un opinel en permanence.
Son livre effrayant, humiliant, indigne parce qu’irrespectueux vis-à-vis des victimes de Guy Georges, toutes violées et pour plusieurs d’entre elles sauvagement assassinées, et de leurs familles, nous plonge directement dans la fange de plus en plus noire de notre société où on note une inversion des valeurs, où le pervers est roi.
C’est ainsi que l’Editeur du Seuil a laissé passer sans les rejeter ces écrits, après que la Justice l’ait elle, mandaté comme expert. Cette dérive à tous les niveaux explique également que l’expert très probablement impuissant et vide, se soit rempli, nourri de ces histoires criminelles et se soit montré sans conteste fasciné par « la puissance sexuelle » extrême de l’auteur de meurtres récidivants avec viol, capable « de baiser cinq fois par jour avec éjaculation intra vaginale garantie » ; Les victimes n’ont aucune importance et disparaissent derrière tout cela. Mais l’expert lui, est au comble de l’extase assurément, via un discours d’une crudité et d’une vulgarité, dérangeantes chez un expert.
On est forcément questionnés aussi par la manière dont Michel Dubec conçoit son travail de psychiatre et de psychanalyste, c’est nous que ça laisse rêveurs pour le coup. Ses patientes sont-elles l’objet de ses moqueries, de son indifférence, quel type d’étayage et de soins
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peut-il envisager de leur proposer avec pareil fonctionnement psychique ? Leur fait-il des avances, a-t-il des relations sexuelles avec elle ? Je frémis à l’idée de le savoir en plus pédopsychiatre.
Pas plus qu’on n’aurait aimé croiser le chemin de Guy Georges, on n’aimerait croiser celui de M. Dubec, en tant qu’analysante, ni l’avoir pour père de ses enfants, et moins encore comme amant.
En tant que psychiatre moi-même, je me sens préoccupée au plus haut point mais aussi fondamentalement dérangée par l’absence de déontologie, l’absence d’éthique, le côté amoral et la pathologie explicite de « mon confrère ».
Dans ce métier difficile, plus qu’ailleurs un équilibre psychique et une éthique en béton sont indispensables et incontournables.
Pour ma part je ne ressens aucune espèce de solidarité à son égard.
Je pense que la Justice comme l’Ordre des Médecins, ont à prendre leurs responsabilités, il m’apparaît essentiel de ne plus le mandater lorsqu’il s’agit de viols et de crimes sexuels perpétrés sur des hommes ou sur des femmes, car un médecin, expert de surcroit, n’a pas à faire l’apologie du viol.
Je suis une psychiatre habitant Paris.
Merci pour cette analyse
Je vais la publier sur mon blog
Moi j'aime bien dominer les hommes timides, surtout ceux qui ont des petites bites. Leur trouer les tibias à coups de talons pointus. Cela fait partie de la sauvagerie de la nature.
D'autres aiment bien humilier les étrangers ou d'autres encore se servir de femmes comme sacs de transport de cocaine, comme on le fait dans certains coins du Mexique.
En fait, que je vous explique : tout cela fait partie de notre agressivité naturelle !
Je suis atterrée par ce que dit "Autre regard" au sujet de la "nature masculine"... Est-ce possible que tous les hommes aient ce genre de fantasmes et de jouissance ??? C'est inquiétant qu'aucun homme ne réagisse à ce genre d'affirmation......
Droit de réponse de l'interressé :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=38999
Je suis au courant, et pour cause, le droit de réponse a été publié ici d'abord...
Dans France soir d hier dubec a fait la une - couverture et page 11 - sa condamnation pour injures raciales et la petition a son encontre y sont devoilees. Saluons le courage professionnel et la copetence des journalistes de ce grand quotidien.
Il a publié un droit de réponse, y compris sur mon blog, où il s'expliquait. Cela ne justifie pas son ouvrage, mais on comprend mieux ce qu'il a voulu dire. Il aurait du le faire avec beaucoup plus de précautions, à mon avis.
Ce qu'il a voulu dire, c'est que de fréquenter Guy Georges, ou des tueurs pervers en règle générale, c'est difficile, car ces individus finissent par tenter de manipuler leur interlocuteur à travers leurs propres fantasmes.
Je pense qu'il devrait faire un break pendant un certain temps, à la lueur de ce qu'il a dit.
Pour ma part, je lui laisse le bénéfice du doute, tout en persistant à considérer son ouvrage comme très choquant.
DUBEC EGALEMENT RACISTE !
LU SUR FRANCE SOIR LE LUNDI 19 MAI 2008 (EN COUVERTURE ET PAGE 11)Procès Fourniret - Condamné pour injures raciales, le psychiatre témoigne
Isabelle Horlans et Sandrine Briclot, le lundi 19 mai 2008 à 04:00
Le Dr Dubec traverse une zone de turbulences. Condamné pour avoir injurié « l’abject juif » Maurice Joffo, il est l’objet d’une pétition pour « légitimation du viol ».
Voir tous les articles sur le procès Fourniret
Sale temps pour le très réputé Michel Dubec, psychiatre et psychanalyste, expert national auprès des tribunaux, qui à ce titre dépose aujourd’hui devant la cour d’assises des Ardennes. Gageons que, des entretiens avec Fourniret et Olivier, il fera un livre dans le droit fil de son document paru au Seuil en 2007. Le Plaisir de tuer, rédigé avec Chantal de Rudder, a fait l’objet d’une condamnation par la 17e chambre correctionnelle de Paris. Recueil d’expertises, l’ouvrage rapporte notamment l’entretien mené dans un parloir en 1985 avec le prisonnier Maurice Joffo. Extraits : « Le juge et moi ne parlerons jamais de ce que nous inspire le receleur juif […] Caricature de juif, un rêve d’antisémite. Joffo, c’est le juif Süss (NDLR : personnage de propagande nazie, dont les Allemands firent un film). » Décrit comme « âpre au gain, sans scrupule, abject », il est comparé à Harpagon. « Jean-Louis Debré supporte mal l’image immonde du juif que Joffo renvoie », lit-on page 56 – il est peu probable que le président du Conseil constitutionnel, qui instruisit l’affaire Joffo, apprécie la pensée qu’on lui prête.
« Guy Georges nous fait presque rêver »
Le tribunal a condamné M. Dubec pour « injures et injures à caractère racial » à payer 3.000 euros au plaignant. Il a ordonné la suppression de trois passages incriminés, dont : « Il attentait à notre honneur de juif français, comme si son existence pouvait, a posteriori, légitimer le camp des antidreyfusards ». « Nous avons décidé de ne pas interjeter appel, indique son avocat, surpris que Michel Dubec soit en outre la cible d’une pétition. Nous n’en avons pas entendu parler. » Il suffit pourtant de surfer sur Internet pour en constater la réalité : elle a recueilli 1.350 signatures de médecins, écrivains, professeurs. Les pétitionnaires s’insurgent cette fois contre l’analyse des faits imputés au violeur et tueur en série Guy Georges. Pages 211, 212, 213, l’auteur écrit : « Le tueur de l’Est parisien a peut-être deviné le trouble que j’ai ressenti en regardant les photos de ses victimes […] Une communauté de désir nous rapprochait, Guy Georges et moi […] Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas […] Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré […] Jusque-là, on peut le comprendre et, même, il nous fait presque rêver. »
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Joffo : « Il m’a sali ! »
« Injurié » par l’expert psychiatre dans son ouvrage, Maurice Joffo a obtenu gain de cause. Rencontre.
L’œil pâle et vif, la stature haute et le cheveu argenté, « Monsieur Joffo », comme l’appellent respectueusement ses employés, ne décolère pas. A 79 ans, il a connu « la période hideuse » : les menaces de la guerre, la déportation de son père, sa mère, libérée à temps du camp de Drancy et les pérégrinations à haut risque sur la ligne de démarcation avec son jeune frère Joseph. Celles qui leur ont inspiré l’écriture d’un roman fameux, Un sac de billes, dont le réalisateur Jacques Doillon a tiré un film éponyme en 1975.
« Recel-fiction »
Descendant d’une lignée de coiffeurs, Maurice Joffo n’a pas failli à son destin et dirige toujours l’enseigne familiale. Nous l’avons rencontré dans l’un de ses salons, rue Saint-Lazare, à deux pas de la gare parisienne. Bien calé dans l’un des fauteuils de coiffeur rouge pompier qui font l’élégance désuète des lieux, « Monsieur Joffo » s’insurge contre « ce type-là », « ce psychiatre qui s’est permis de (le) mélanger à des assassins et des violeurs », Michel Dubec. « Dans son livre, il me salit », s’exclame-t-il. Et de se souvenir « vaguement » de sa rencontre avec l’expert. A l’époque, en 1985, le coiffeur renommé était incarcéré, sous le coup d’une inculpation pour « recel de vol aggravé ».
« Choses infectes »
Un dossier bâti, selon lui, « sur des intrigues de recel-fiction », instruit par le juge Jean-Louis Debré, avant qu’il n’embrasse une carrière politique. Désigné par le magistrat, Michel Dubec se rend alors à la prison de la Santé pour expertiser le receleur présumé qui sera par la suite condamné à cinq ans ferme. « Il m’a demandé si j’étais juif. Bien sûr, j’ai répondu, même si, au fond, je suis un peu agnostique. Il m’a parlé de ma mère qui, comme sa grand-mère, s’appelait Hannah », se rappelle Maurice Joffo. Aujourd’hui, il ne comprend toujours pas pourquoi le psychiatre « mélange son propre passé » au sien. Ni, surtout, pourquoi il a choisi de publier « ces choses infectes » sur lui-même. Et si Maurice Joffo se félicite d’avoir emporté sa bataille judiciaire contre l’expert auprès des tribunaux, il n’entend pas en rester là : « Je vais saisir le Conseil de l’ordre des médecins car celui-là n’a pas à salir quelqu’un qui travaille, qui dirige honnêtement des salons de coiffure et a une activité commerciale. »
Je crois que les passages de michel dubec ne nécessite pas une grande exégèse pour déterminer : - ce qui est dit ; - ce qu'à voulut dire l'auteur ; - ec que dit le psychiatre. Puisque rien ne peut laisser un trouble et rien ne cautionne, même pas sa science, ce qu'il dit. Effectivement, les viols ont toujours existés, il y en a beaucoup, donc c'est dans la nature de l'homme !!! lol puis il parle des films pornos et ne fait pas le rappprochement entre une éducation aux pornos et des viols alors même que les valeurs de la société a changé. Soit on accepte que le meutre est inhérent à la société et on arrête de poursuivre les meurtriers, soit on continue de dicter la règle et on continue de vivre ...civilisé ? Que l'émancipation des femmes soient vécues comme une manoeuvre castratrice soit une chose, que des hommes se réjouissent que le milieu porno et les parkings soient les derniers bastions de la virilité c'est dégoûtant. Alors partant de ce principe, un homme qui est incapable de bander face à une femme, euh face à une victime qui crie, n'est pas un homme ? partant de chiffres, tous les hommes qui n'ont pas et ne pourront jamais comme ils ne voudront jamais violer des femmes ne sont des hommes ? L'étiologie fait fantasmer beaucoup de gens surtout quand ils y voient ce qu'ils voudraient être une justification de nos tares. Or je vous informe que les mâles ne sont pas les seules à avoir une sexualité riche en partenaire, pendant longtemps on nous a caché qu'aucune femelle n'est fidèle (même chez les primates) d'après vous pourquoi ? Laissez la nature où elle est, les animaux ne se réjouissent pas des agressions contre les femelles ni meme celles qu'ils sont contraint de faire. Vous confondez la cause et la conséquence, si les agressions sexuelles ont de beaux jours et notamment la pédophilie, ce n'est pas une question de nature mais souvent des raisons sociétales (est ce dans la nature de l'homme d'être un pédophile? ), une société monolithique vieille de deux mille ans qui punit la femme émancipée par le viol, humilie la femme de l'ennemi par le viol, et déglingue tous les tarés qui tuent prostituées et femmes pêle-mêles, représentantes de ce qui les tortures (ça n'engage que moi). alors dans une société où ce serait la faute aux bisounours, où bisounours seraient tenus responsable des pulsions dites malsaines de l'homme à vouloir caliner des bisounours, ben les tarés tueront des bisounours Y a pas de lien rationnel entre la nature de la victime et ce qu'elle subit. on peut le voir avec des serial killers qui ont des représentations bien spécifiques de ce qu'ils estiment mériter de mourir ou souffir. Pour finir, c'est inquiétant de voir les viols collectifs (les tournantes n'existent pas), comment dans un phénomène de bande, un gars lambda veut démontrer sa virilité en violant la "salope" dite de quartier ou la petite copine de l'un d'eux qui s'est refusé à lui ou s'est donné à lui faisant d'elle une salope, je finirai par dire que les pseudos intellos veulent faire la même chose, influencer les pauvres types qu'ils méprisent et complexer des hommes qui n'ont pas cette fameuse virilité dont ils sont les seuls à comprendre. partant dans cette réflexion totalement primaire et "qui pisse le plus loiniste", on peut déduire qu'elle se nie elle même. est ce plus dur d'éprouver sa virilité avec une femme qui se fait agresser sexuellement ou faire jouir (faire jouir !! cette expression même est ridicule) une partenaire consentante, dites moi ? dans dix cas sur dix, dans le premier cas, la victime souffrira, c'est un signe de virilité? dans le second cas ? voilà je n'aime pas ces raisonnements mais force est de constater qu'il est plus dure de se démarquer sexuellement avec une partenaire qui est consentante, si elle n'est qu'un objet, effectivement, on peut même la tuer à la fin non ? sans jouer la bisounours et sans parler d'amour, ça m'agace mais même dans le sexe sans amour, dans la passion, dans l'aventure, il y entre les partenaires qui échappent totalement à michel dubec, ce truc ce feu qui parfois fait vraiment prendre conscience que l'on ne sait toujours rien du sexe, je doute que guy georges l'ait vécu, et sans doute, michel dubec non plus, je ne sais pas si c'est pire que michel dubec ait fait ce livre sans croire à ce qu'il a écrit comme tant d'autres (par pure provoc comme eric zemmour, se faisant le représentant d'un marché jusque là délaissé). je ne pense pas que montrer des viols ou des récits de viol sensibilise ce psychiatre,et je pense que même les viols qu'il provoquera indirectement en galvanisant une idéologie violente à l'encontre des femmes ne le feront pas changer de posture. A ce propos, pourquoi tariq ramadam s'est fait bannir de tout pour avoir dit qu'une femme adultère méritait un châtiment corporel et michel dubec qui dit, qu'une femme mérite d'être violer n'a pas eu la même couverture médiatique ? pensez vous que des femmes se font lapider en france ou violer ?
nouveau blog à visiter d'urgence
Une féministe vient de créer son blog que je trouve de très bon niveau. Elle a été choquée par les propos de dubec et reprend notamment de façon la plus complète possible les infos s'y rapportant. Lucidité, humour, qualité des images : ce blog est à visiter d'urgence. Voici le lien :
http://lepsyquijustifieleviol.over-blog.com
Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point vous discréditez la cause que vous défendez.
Quel spectacle navrant que ces féministes intégristes.
Ami/es, sympathisant/es féministes,
Ne ratez pas la comparution du Dr Michel Dubec devant la Chambre Disciplinaire du Conseil de l’Ordre des Médecins,
mardi 22 septembre 2009
à 14 heures 15
au 9 rue Borromée, Paris 15éme (Métro Volontaires).
Venez, par votre présence, manifester votre soutien aux plaignant/es offensé/es par les déclarations i njurieuses de ce psychiatre expert auprès des Tribunaux, tristement célèbre pour « Le Plaisir de Tuer » (complaisant récit autobiographique où il exhibe entre autres l’admiration teintée d’envie que lui inspire le tortionnaire-violeur en série « Guy Georges ».)
Le Dr Michel Dubec devra notamment y répondre de l’accusation de diffamation et d’insultes racistes envers Maurice Joffo (auteur de « Pour Quelques Billes de Plus »).
Sylvie
Expert psychiatre auprès des tribunaux, le Dr Michel Dubec a été convoqué devant la Chambre Disciplinaire du Conseil de l’Ordre des Médecins - au 9 rue Borromée, Paris 15ème - toute la journée du mardi 22 septembre 2009 - faisant face à huit plaignants le matin, et deux (trois étant convoqués) l'après-midi.
La séance a été publique. Plusieurs autres plaintes ont également été adressées au Conseil de l'Ordre et seront traitées ultérieurement.
Michel Dubec est tristement célèbre pour « Le Plaisir de Tuer », complaisant récit autobiographique où il exhibe, entre autres, l’admiration teintée d’envie que lui inspire le tortionnaire-violeur -tueur : Guy Georges; ce livre a d'ailleurs valu à son auteur une pétition de près de 1350 signataires à son encontre et adressée au Garde des Sceaux.
Ce 22 septembre 2009, le Dr Michel Dubec a tenté de répondre de l’accusation de diffamation et d’insultes racistes envers Maurice Joffo (auteur de « Pour Quelques Billes de Plus »). Cet expert a déjà été condamné le 15 février 2008 au TGI de Paris pour insultes et insultes publiques à caractère racial (que vous trouverez en pièce attachée). Ainsi, cette journée fut l'occasion à ce que plusieurs autres plaignants et avocats expriment leurs désaccords envers ce médecin - toujours en exercice et encore aujourd'hui expert psychiatre auprès des Tribunaux et à la Cour de Cassation - qui dans ce même livre déroge à son droit de réserve inhérente à sa profession. La présidente du CO a pu en effet considérer que le secret médical avait été violé. De même, l'avocate du Conseil de l'Ordre des médecins a-t-elle pu estimer que Michel Dubec « n’a pas mesuré la portée et la gravité de ses actes » et de ce fait « discrédité l’ensemble du corps médical », en se livrant dans son livre à des propos indignes, des injures haineuses, et même des considérations ordurières au sujet des personnes qu'il a expertisées dans le cadre de son exercice professionnelle, via sa mission d'expert psychiatre.
Parmi les paroles des avocats, on retiendra qu'ils considèrent l'ouvrage de Dubec caractérisé par le « pathos résultant d’une maïeutique accouchant des problèmes intérieurs de Michel Dubec ». Michel Dubec, lui-même « Narcissique au sens le plus vulgaire du terme (…) cabotin spécialisé (…) roi de l’esquive… ». « On vous fait comprendre qu’il serait intouchable, voire que sa notoriété l’autorise à dire n’importe quoi, » gronda- l'un des avocats, estimant que cet expert « règle ses problèmes à travers ses patients » et qu’il serait « une sorte de danger public >>. Enfin, il sera dit dans cette Chambre disciplinaire que Michel Dubec était presque toujours désigné expert pour les procès à grand retentissement « en raison de copinages de palais de justice ».
DORDOGNE. Il est très curieux que parmi un des experts désignés dans l'affaire de leurs confrères - le psychiatre Daniel Cosculluela qui aurait violé plusieurs de ses patientes - on ait choisi le Dr dubec qui justement fait également l’objet d’une pétition le qualifiant de et a été condamné par délibéré du 15 février 2008 de la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris pour injures publiques à caractère racial dans son livre :
C'est dans ce même livre au style débrayé et sans aucune charpente théorique sérieuse que l'expert national michel dubec tient en effet l tient des propos indignes qui ont déclenché cette pétition. Parlant de Guy Georges : « Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. (...)Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. (...) Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (...). Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. Jusque-là, on peut le comprendre et, même, il nous fait presque rêver. » (p. 213)c « Le Dr Michel Dubec considère en effet le viol comme un acte sexuel quasi normal s’il est consommé avec complétude (sic). (page 213).
Le 4 décembre 2009, disciplinaire du Conseil départemental de l'Ordre des médecins ne s'est pas trompé, lui : suite à la comparution à l'audience du 22 septembre 2009 du docteur michel dubec, visé par des dizaines de plaintes à son encontre, l'expert psychiatre a été condamné à 3 mois d’interdiction d’exercer la médecine. Enfin, et pour d'obscures raisons de supposé harcèlement, le DR dubec a envoyé en prison mois durant une de ses anciennes patientes et ne cesse depuis de porter plainte à son encontre. Contre-transfert, vous avez dit contre-transfert ?Pour faire bonne figure, notre pervers - oh pardon : expert - national a accablé son confrère. ( CF : site 20minutes).
Billet vraiment original et que j'ai aimé découvrir sans m'arrêter étant passionnée par le sujet :D
Ce blog est très rafraîchissant, je m'inscris au flux pour revenir, continuez dans ce style.
L'Hérétique vous faites fuir tous ceux qui ont un point de vue différent du vôtre. Pour mieux contrer votre interlocuteur contradictoire vous faites précisément ce que vous leur reprochez : vous déviez. Ainsi quand l'un dit "Le point des violeurs" vous transformez en "point de vue sur le viol" etc. En outre vous vous "battez" pour faire comprendre des choses que tout le monde a comprises et que personne ne conteste (l'horreur du viol et du meurtre). Vous êtes jeune, vous prendrez peut-être de la bouteille en matière de réflexion... à condition d'abandonner la pensée émotionnelle et moralisatrice qui ne peut conduire, comme on vous l'a déjà dit, qu'au lynchage et au déni de démocratie.
Il y a une cabale anti-Dubec. La plupart des gens (peut-être tous) qui se répandent sur les sites anti-Dubec, à part quelques citations tirées de leur contexte, n'ont pas lu le livre de Michel Dubec ! Je viens de le faire. Ce livre est tout à fait intéressant et à bien des égards remarquable. Ce n'est pas un ouvrage littéraire mais contrairement à ce que j'ai pu lire, il est écrit avec soin. Je retiens en particulier les portraits incisifs de Jean-Marc Rouillan, membre d'Action Directe, et de Fouad Ali Salah, terroriste islamiste illuminé. En ce qui concerne Maurice Joffo, les insultes racistes que celui-ci aurait subites, ce que les détracteurs de Michel Dubec ne disent pas, c'est que Michel Dubec est juif ! Quant à la soi-disant apologie du viol dont le psychiatre se serait rendu coupable, on nage en plein délire : Michel Dubec fait son travail de psychiatre qui consiste à tenter de comprendre les mécanismes psychologiques qui amènent au "plaisir de tuer". Ceux qui le lui en refusent le droit sont ceux qui considèrent les tueurs comme des monstres, c'est-à-dire comme des "autres", des "aliens", des gens "pas comme nous". Michel Dubec, dans sa recherche de vérité, son refus du langage "psychiatriquement correct" prend certes des risques, mais on lui reconnaîtra plus tard, j'en suis sûr, le mérite d'avoir faire preuve de ce dont ses détracteurs acharnés manquent : l'honnêteté intellectuelle.