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unaf

  • Abeilles en danger !

    Enfin je vais chanter le peuple industrieux
    Qui recueille le miel, ce doux présent des cieux.
    Mécène, daigne encor sourire à mes abeilles.
    Dans ces petits objets que de grandes merveilles !

    Géorgiques, livre IV , Virgile,  (traduction par l'Abbé Delille)

    C'est en ces termes que le poète latin Virgile chante les plus ingénieux insectes de la création. Sauf que ces sympathiques bestioles sont en danger, et que les amateurs de miel devront bientôt se contenter de miel de synthèse au train où vont les choses. 

    En fait, il y a de plus en plus d'abeilles en ville (en raison des températures clémentes et des zones vertes aux floraisons diversifiées) et de moins en moins à la campagne. On produit donc de plus en plus de miel de ville ! Ces petites bêtes sont pourtant tout à fait nécessaires dans les campagnes.

    L'UNAF a lancé un projet "l'abeille, sentinelle de l'environnement" afin de soutenir la protection de ces braves petites bêtes. Moi je propose que le MoDem devienne partenaire et adopte un rucher qu'on pourrait placer au 133 rue de l'Université. Ce serait sympa comme tout, et on pourrait faire des dégustations de miel !

    En fait, ce sont les monocultures et les pesticides qui contribuent à éradiquer progressivement les abeilles en milieu rural. Sans compte les "mauvaises herbes" que l'on arrache à tour de bras, mais qui sont très appréciées des petites butineuses.

    J'en profite pour préciser qu'à l'heure actuelle, la loi sur les OGM ne prend absolument pas en compte les abeilles : ces petits insectes se déplacent, eux, et quand ils butinent, se fichent bien de savoir si la fleur sur laquelle ils sont est modifiée ou non. Bref, une raison de plus d'avoir voté contre ce texte.

    Alors hip hip hip...bzzzzz pour les abeilles, et, si vous en voyez, ne les tuez surtout pas, mais permettez-leur délicatement de sortir. Et si vous les aimez, sachez qu'elles apprécient particulièrement le thym. En tout cas, les Romains truffaient les jardins à, rûchers de thym, et je les crois suffisamment bons apiculteurs pour avoir réfléchi à la chose. A preuve le livre entrier que Virgile leur consacre !!!