Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sans-dents

  • Sans dents ? Et alors ?

    Le procès fait à Hollande à propos de sa blague (avérée ou non) sur les pauvres a fait exploser le crétinomètre. Y'a plus rien pour mesurer. Pour être franc et assez perfide, je me dis que cela lui apprendra aussi à se vanter de ne pas aimer les riches pendant une campagne présidentielle. De ce point de vue-là, c'est bien fait.

    Mais, soyons sérieux. Certes, je ne suis pas Président de la République, mais, en privé, il m'est parfois arrivé de débiter les pires horreurs sans pour autant avoir viré facho ni être vendu au Grand Kapital.

    Je ne sais pas si Hollande a qualifié les "pauvres" de "sans-dents" ou non. Cela n'a aucune sorte d'importance. On sait que c'est un homme qui est assez caustique, même s'il manie l'humour avec plus ou moins de bonheur. 

    Il est bien évident que l'on ne peut inférer ses convictions profondes d'un mot sorti de son contexte. La gauche mène souvent une politique idiote et contre-productive contre la pauvreté, et Hollande n'échappe à la règle consubstantielle de son camp politique, mais d'un point de vue humain, cela me paraît évident que cet homme-là ne méprise pas les pauvres gens

    Je ne sais plus trop quoi penser de Trierweiler. Je n'ai jamais aimé cette femme, mais, je reconnais dans sa vengeance celle de la femme trompée. Parmi les dramaturges, s'il en est par dessus tous qui emporte mon admiration pour la profondeur de sa psychologie, c'est Euripide. Pour comprendre jusqu'où Valérie est prête à aller, il faut relire Médée.