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douleur

  • Damnation : plus de di-antalvic !

    Le principe de précaution devient délirant, poussé à ses extrémités. Mon médecin généraliste m'avait donné, il y a deux mois, la véritable raison de l'interdiction de vente du di-antalvic en France : le taux élevé de suicides avec ce médicament en Suède et en Angleterre.

    Le raisonnement des agences de sécurité est délirant : si je compte le nombre de médicaments susceptibles de provoquer la mort par ingestion massive, je crois bien que l'on doit pouvoir supprimer 90% de la pharmacopée française...

    Résultat des courses, il n'existe pas d'antalgique aussi pratique et comparable à l'heure actuelle sur le marché.

    Il existe trois niveaux de douleur quand il s'agit d'administrer des antalgiques. Le di-antalvic appartient au niveau II.

    L'agence française de sécurité sanitaire a produit une note de synthèse pour pallier (c'est le cas de le dire) le retrait du di-antalvic. Si j'en crois aussi ce que disent de grands docteurs, la solution serait en somme de réévaluer la douleur...Explication de textes ?

    - Docteur j'ai mal !

    - mais non, vous n'avez pas mal, allons, allons ne faites pas l'enfant, ce n'est rien. Anna, passez-moi le scalpel et la paire de tenailles à molaires, ce grand fou fait l'enfant. L'anesthésique ? Inutile, voyons, Anna, quand il crie, c'est juste nerveux, c'est la peur...

    Bon, il paraît qu'il y a un rapport de la Food and Drugs Administration américaine sur le sujet. Il daterait de novembre 2010 et dirait que le di-antalvic favorise les accidents cardio-vasculaires et les troubles rénaux. Bien sûr, un médicament n'est pas neutre, et il s'agit toujours de peser d'un côté ce qu'il apporte, de l'autre les inconvénients et même les risques qu'il génère. Faut-il se passer pour autant d'un médicament dont la vocation première est de n'être utilisé que pour un temps limité ?

    Ils vont donner quoi, les dentistes, maintenant, après les extractions de dent ?

  • Douleur et paralysie cérébrale

    Et hop, ma petite pierre à l'édifice...Merci à Nicolas d'avoir prévenu. Déjà que je trouve que la douleur n'est pas toujours prise en charge comme elle le devrait quand on peut s'en plaindre, alors imaginons ce que cela peut être pour ceux qui ne peuvent rien dire...

    Ce n'est pas du luxe que de parler de la paralysie cérébrale (effets plus ou moins handicapants survenus généralement à la suite d'un accident vasculaire) : alors que 125 000 enfants sont touchés (1 nourrisson sur 450 !)par cette pathologie, elle est quasiment absente des programmes de recherche. Chaque année, ce sont donc 1 800 nourrissons qui  sont victimes.  Il y avait un appel à projet en 2009 avec à la clef un financement.

    Trois axes d'intervention, pour la recherche, sont privilégiés : 1. Anticiper, c'est à dire étudier les facteurs de causalité. 2. Diagnostiquer et intervenir immédiatement afin d'empêcher ou de limiter les dégâts sur le cerveau. 2. Quand le mal est fait, accompagner les victimes pour les aider à avoir une vie aussi normale que possible. Je crois que la conférence du 29 octobre rentre dans ce dernier champ.

    La Fondation Motrice organise le 29 Octobre 2009 de 18h à 21h à la Mairie du XVème à Paris (Métro Vaugirard, bus 80) une conférence sur le thème de la douleur de l’enfant et de l’adulte atteints d’Infirmité Motrice Cérébrale  / Paralysie Cérébrale.