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amérique - Page 3

  • Pour François Bayrou, aimer l'Amérique, ce n'est pas la copier

    A l'occasion de son déplacement à Lyon  jeudi 8 novembre pour rencontrer les candidats à la candidature du Mouvement Démocrate pour les municipales, ainsi que les adhérents locaux auxquels il a proposé de participer à une "consultation" pour choisir eux-même leur candidat à la mairie de Lyon, François Bayrou a réprouvé jeudi le "ralliement en bonne et due forme" de Nicolas Sarkozy au "rêve américain", qualifiant le "sarkozysme" de "projet inégalitaire assumé", qui rappelle selon lui des Etats-Unis basés sur "un modèle d'inégalité croissante".

    "Il ne faut pas confondre l'amitié avec le peuple américain avec l'adhésion au modèle de société américain, et encore moins avec l'adhésion à la politique de l'administration Bush. Pour la France, le rapprochement avec l'administration Bush, c'est perdre une part importante de la force et de l'originalité de la diplomatie française. Ce qui est frappant, c'est que le sarkozysme est en rupture avec les fondamentaux du projet républicain français, c'est-à-dire un modèle égalitaire".
    Il a défini le "sarkozysme" par "un projet inégalitaire assumé, l'alignement sur les Etats-Unis en politique étrangère, et la concentration des pouvoirs. Un jour, ce projet se trouvera en contradiction avec le pays".

  • L'Economie fait des bulles...

    Mars 2000. Les taux de la réserve fédéral viennent d’être relevés à 6.25% en quelques mois afin de mettre fin aux rumeurs d’inflation. La nouvelle économie de la bulle Internet se dégonfle alors brutalement. Très rapidement, constatant l’ampleur des dégâts, le chefde la réserve fédérale américaine (Greenspan) fait évoluer les taux d’intérêts de 6.25 % à …1.50 %  en 2001. La banque centrale européenne lui emboîte le pas : on passe alors de 4.75 % à 3.5% en 2002 puis à 2 % en 2003. Tout d’un coup, tout le monde est rassuré : l’économie mondiale ne s’est pas effondrée ... Cependant, une autre bulle est en formation car les taux sont bas : la bulle immobilière et de tous les actifs cotés en général (crédit, etc à la notable exception des actions qui pour l'instant ne sont pas encore trop chères). Et c’est alors qu’on se rend compte que Mr et Mme Smith dépensent beaucoup plus que ce qu’ils gagnent car le prix de leur demeure croît de 10 % tous les ans. Ils peuvent grâce à cela se refinancer et acheter nombre de biens de consommation (en particulier chinois et japonais) C'est ainsi que le taux d’épargne des ménages (saving ratios) devient petit à petit négatif.

    Août 2006. Les prix de l’immobiliers aux USA baissent, le consommateur américain n’a pas d’épargne, l’inflation est haute et on ne peut donc pas baisser les taux… L’économie américaine, entraînée par la baisse d’activité du secteur immobilier en outre, risque d'atterrir brutalement et la bulle immobilière éclater. Et tout cela parce que les banques, les établissements de crédit et les promoteurs ont réussi à faire maintenir aux banques centrales des politiques de taux bas laxistes…

    En fait, ce qu'il faudrait, pour faire baisser l'immobilier, c'est une reprise en force de la Bourse.
    Ainsi, les différents fonds d'investissement trouveraient à se placer, et l'opinion, cessant d'avoir peur, ne se réfugierait plus dans les placements immobiliers. Le problème, c'est que les seules choses qui flambent, actuellement, ce sont les matières premières, et que des fonds de placement ne peuvent se permettre de se déplacer sur quelque chose d'aussi volatile : ça, c'est bon pour les spéculateurs. En outre, l'éclatement de la bulle internet a laissé des traces, et chat échaudé craint l'eau froide... Bref, on se demande comment tout cela va évoluer, si finalement  nous ne sommes pas rentrés dans un système de bulles successives qui pourraientt finir par un krash monumental...