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Diplomatie - Page 2

  • Politique étrangère : ras-le-bol !

    Voilà, cela va être simple et net : j'en ai assez à titre personnel, mais je ne suis pas le seul, qu'un seul homme décide de toute la politique étrangère en France. Ras la casquette que le Parlement ne contrôle rien et qu'il n'y ait pas de débat. On entend Morin critiquer la politique étrangère française alors qu'il faut lui reconnaître une certaine tenue ces dernières années, en dépit de sacrés couacs, Kouchner qui joue les pyromanes : par le passé il voulait nous envoyer en Irak, maintenant, il déclare la guerre à l'Iran.

    En Afghanistan, on renforce la présence française quasiment sans que personne ne soit informé. Cela suffit maintenant.

    Messieurs les Députés, faites le travail pour lequel vous avez été élus par les Français ! 

  • Diplomatie : les ratés de Royal et de Sarkozy

    Electeur français lambda, je commence à être sérieusement inquiet de ce que laissent augurer les deux candidats les plus populaires à l'élection présidentielle en matière de politique internationale.

    Ségolène Royal multiplie les fautes graves sur tous les dossiers internationaux : elle refuse le nucléaire civil à l'Iran alors que c'est l'essence du TNP (Traité de Non-Prolifération nucléaire), elle salue le redressement de l'Irak (dont les morts se comptent par dizaines de milliers depuis le début de l'occupation américaine au point qu'on en vient à souhaiter la libération de Saddam !) puis elle acquiesce aux propos outranciers d'un parti qui a largement contribué à mettre à feu et à sang le Liban, le Hezbollah.

    S'ajoute à ces méfaits une absence totale de déclarations sur l'Europe et la construction européenne au moment même où cette pauvre Europe en aurait bien besoin. Pas la moindre idée sur la question, et encore moins d'idées sur le le rôle que la France pourrait jouer pour promouvoir une grande diplomatie européenne. 

    Pas mieux chez Nicolas Sarkozy qui piétine allègrement les seules réussites d'envergure de Jacques Chirac sous son mandat : « Il n'est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l'embarras ou de donner l'impression de se réjouir de leurs difficultés. » puis « J'ai toujours préféré l'efficacité dans la modestie plutôt qu'une grandiloquence stérile. Et je ne veux pas d'une France arrogante et pas assez présente. » lors de son entretien avec Daboliou a-t-il déclaré, faisant clairement allusion à la position de la France sur la guerre en Irak, et cela, alors que le Congrès Américain est justement en train de réévaluer la position des Etats-Unis vis à vis de la France et de l'Allemagne, jugée bien trop arrogante.

    Mais quelle vision de la France et de l'Europe ont donc ces deux candidats ? Ségolène Royal croit-elle que ses recettes nationales (on apprend tous ensemble la politique via désirs d'avenir et la démocratie participative, stigmatisation à bon compte d'une catégorie qui a bon dos par les temps qui courent, les enseignants) peuvent fonctionner dans des pays en proie à une quasi guerre civile ? 

    Et Nicolas Sarkozy qui assouplit les contrôles de sécurité des voyageurs en provenance de l'Algérie, comme le rapportait récemment le Canard Enchaîné, afin de se mettre dans la poche certains jeunes de banlieue, alors que les Renseignements Généraux parviennent à identifier via ces mêmes contrôles une trentaine de membres des réseaux islamistes chaque année, croit-il que le pays qu'il entend gouverner et sa politique d'immigration doivent être au seul service de ses ambitions personnelles ? A fortiori quand on voit, par exemple, de jeunes enfants d'origine roumaine être renvoyés de force dans leur pays à deux mois de l'entrée de la Roumanie dans la CEE , parce que cela fait du chiffre pour justifier ses effets d'annonce en termes de politique sécuritaire ?

    Il faut bien plus de prudence, de retenue et de jugement pour gérer la diplomatie d'un grand pays. A cet égard, l'amateurisme de Ségolène Royal, et les déclarations à l'emporte-pièce de Nicolas Sarkozy paraissent effrayantes pour l'image que la France renvoie.Il va falloir apprendre très vite, Madame Royal, Monsieur Sarkozy, car pour l'instant, loin de m'avoir convaincu, vous me faites peur !