Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Barjot, mais pas pour son fric...

J'aime pas Delanoë, mais, pour une fois, il a été bien sympa. Peut-être un peu trop, en fait. Il paraît que Frigide Barjot est dans le collimateur de la ville de Paris parce qu'elle squatte tranquillou 173 m2 pour 2850 euros dans le 15ème ; enfin...je dis "squatte"...C'est pas exact. J

J'aimerais bien savoir comment elle a réussi à dénicher cela...Enfin, si, je le sais : la belle époque de Chirac, quoi. Chirac n'a jamais fait de différences entre ses poches et celles de la ville (ou même de l'État). Et va-s-y que je te place les bons potes : tac, 173m2 pour quatre (à l'époque, c'est à dire 2000 quand c'est devenu un duplex, sinon, c'est 1984). C'est ce genre de petites plaisanteries amusantes qui m'ont fait voter pour Delanoë en 2001...

Elle est gonflée, la Barjot : certes, le logement en question n'est pas un HLM, c'est un logement à loyer libre. Mais Barjot a fait jouer une clause sociale dans le contrat d'habitation pour empêcher une réévaluation du montant du loyer par la ville de Paris :  prétendûment, son mari et elle ne gagnaient que 36 000 euros par an. Faut pas se foutre de la gueule du monde : cela paierait à peine le loyer lui-même. Son mari et elle ont forcément des revenus supérieurs, fût-ce en nature ou avantages divers.

Mais ce n'est pas tout : elle sous-loue l'habitat pour se faire du fric. Pendant ce temps, des familles quittent Paris faute de moyens suffisants pour se loger dans la capitale.

Je parle de vraies familles. 

Pas de ceux qui vont parader dans des manifs douteuses au nom de la famille puis piquent le logement de familles nombreuses pour s'en mettre plein les fouilles.

Commentaires

  • De toutes façons, est ce que Delanoé a mis fin à ces pratiques de HLM données à des stars ? Non. Et c'est même un peu du foutage de gu**** que de s'occuper de l'ILN de Frigide Barjot après la MPT et à un an des élections.

    Certes, il sera bon et juste que tout occupant de ce type de logements dégage le plus vite possible, mais la mise en lumière de CE cas précis, maintenant, ressemble à une manoeuvre politicienne. Quid de Georges Tron, par exemple ? Est ce que Fadela Amara ou Michelle Blumenthal ont quitté leur logement ?

  • Les pays de l'est ont réussi à désoviétiser leur parc de logement après la Chute du Mur de Berlin, il n'y a pas de raison pour que nous ne puissions pas faire de même. C'est le principe même d'aide au logement qui est idiot, et, pire, INJUSTE pour tous les parisiens qui, eux, malgré des salaires plus élevés qu'ailleurs en France, paient 1200 euros par mois pour 30m2, pour respecter la règle des 30% du salaire.

    Il ne faut pas seulement que Frigide Barjot quitte de toute urgence son logement, il faut surtout que tous les logements aidés soient revendus à leurs occupants, au prix du marché, ou cédés.

  • Mmmouais... Ça ressemble quand même beaucoup à une vengeance. Delanoé, homosexuel assumé et revendiqué, qui se sent d'un seul coup pris d'une grande envolée de transparence et qui, comme par hasard, s'attaque à Barjot, égérie de la contestation du mariage gay. Franchement, ça ne trompe personne.

    Au passage, il me semble que Barjot a une "vraie famille", comme vous dites : elle, son mari (de Koch) et deux enfants mineurs.

  • Pour avoir travaillé dans un très grosse société HLM, je peux affirmer que la proportion d'occupants n'entrant pas dans les critères de revenu est très importante. il existe des textes qui il est vrai, ont été prévus pour les cas ou les occupants, entrés dans des conditions réglementaires viendraient avec le temps à dépasser les plafonds de revenus et qui permettent d'appliquer un "surloyer" et cela aussi je puis l'affirmer n'est quasiment jamais appliqué. C'est cet énorme fraude qui m'a ammené à ne plus hurler avec les loups sur coût du logement socail.

  • Tout à fait d'accord avec Michel ; et cette situation est bien documentée par des études de l'INSEE.

    Le cas de la ville de Paris est particulier : en plus des HLM, elle dispose d'un part privé qu'elle loue à tarifs "quasi-sociaux" à des ménages qui (au moins jusqu'à l'arrivée de M. Delanoë) n'avaient pas de conditions de ressources à respecter : notamment des politiques, des personnels de la Ville, des journalistes, etc.

    C'est cette spécificité qui n'a pas de sens : les contribuables devraient exiger que les logements du parc public loués à des personnes "non défavorisées" soient loués au prix du marché, tout simplement. Une loi (ou peut-être un arrêté municipal suffirait ?) stipulerait que ce changement de loyer est applicable dès l'expiration de la durée de bail en cours.

    Sinon, ce sont les impôts payés plein pot des habitants qui payent leur logement plein pot, qui paient pour que d'autres soient logés bon marché, ce qui est hallucinant.

    (Hallucinant, mais constant…).

    Et ce changement-là, M. Delanoë ne l'a pas fait.

  • oups " elle dispose d'un part privé" -> "elle dispose d'un parc immobilier hors HLM"

  • "manifs douteuses au nom de la famille"
    vous acceptez pas que d'autres ne pensent pas comme vous ? En quoi ces manifs étaient elles "douteuses" ?

  • Les "jésuistiques" semblent de sortie, ce soir...Lol!

Les commentaires sont fermés.