Je poursuis au fil du temps mes explorations sur le monde virtuel Second Life. C'est un univers étonnant à plus d'un égard. L'une des choses qui m'a surpris en particulier, c'est la résistance de nombre de ses résidents à l'emprise de la pornographie. On aurait pu croire que c'était là un nouveau modèle pour l'empire du X, et en fait, il n'en est rien.
Les résidents fixent d'eux-mêmes des règles pour entrer chez eux : pas de violence, pas de nudité, pas de propositions importunes. Ce peut-être un "covenant", c'est à dire une interdiction officielle liée à toute la région, mais, cela prend plus simplement la forme d'une petite note qui s'active à l'arrivée du visiteur pour donner un avertissement ou d'un pancarte clicable avertissant des risques qu'encourt le réfractaire. Le bannissement, le signalement à Linden labs, même, sont deux options possibles.
Par ailleurs, Linden a fait le choix, cette année, de distinguer les contenus généraux, modérés et adultes. On ne peut plus se rendre en zone adulte sans disposer d'un compte payant ou avoir prouvé son âge, ce qui assure d'en bloquer l'accès aux mineurs.
Je n'ai jamais été convaincu de la pertinence d'une séparation radicale entre les contenus pour mineurs, les contenus éducatifs et les contenus pour majeurs sur Second Life.
Mieux vaut, à mon sens, et puisque c'est une simulation, répliquer en partie ce qui prévaut dans la vie réelle, et séparer les zones adultes du reste, car ce sont elles surtout, qui posent problème ! pourquoi tous les autres résidents devraient-ils s'adapter à ces zones-là ? C'est l'inverse qui doit se produire !
Plutôt que de mettre en place des serveurs différents, il est concevable de ne rendre accessibles aux mineurs que les Sims (parcelles) qui seraient susceptibles de recevoir une certification ad hoc.
Commentaires
Pourquoi (me) fait-il cela?
http://ysengrimus.wordpress.com/2010/09/15/l%E2%80%99homme-qui-visionne-de-la-porno-foire-aux-questions-et-mode-d%E2%80%99emploi-en-quinze-points-a-l%E2%80%99usage-de-sa-conjointe/
Et que dire? Et que faire?
Paul Laurendeau