A Paris, la municipalité est confrontée à la quadrature du cercle. Paris étouffe au milieu de sa ceinture. Le logement se renchérit parce que des étrangers achètent à Paris, parce que les familles se séparent et se recomposent, et parce que Paris est attractive.
Mais Paris ne peut accueillir, en l'état, au-delà d'une certaine quantité de population faute de quoi il y a congestion.
Réquisitionner les logements vides et une fausse bonne idée : leur quantité est très insuffisante pour résoudre le problème du logement, et, si de surcroît on en fait des logements sociaux, cela entraînera des rigidités supplémentaires. En effet, l'occupant d'un logement social tend à y demeurer, et c'est donc autant du parc locatif de la capitale qui se trouve définitivement immobilisé.
Accroître la limite haute des immeubles (37 mètres) a le vent en poupe, d'où l'idée des fameuses tours triangle de Bertrand Delanoë. C'est évidemment tentant, mais de tels ensembles immobiliers défigureraient la capitale, créeraient des micro-climats à leur pied et s'avéreraient très énergétivores.
Un contributeur du Cercle Les Échos propose une solution originale : élever les étages des petites constructions en les végétalisant et en utilisant du bois, matériau léger et écologique. Il propose en outre de planter des jardins potagers sur les terrasses et installer un chauffage solaire quand c'est possible. A vrai dire, ce contributeur envisage le cas particulier de Marseille, mais peut-être y-a-t-il quelque chose à en tirer pour Paris.
Il existe bien sûr beaucoup de fausses bonnes idées, et il convient de comparer les coûts pour savoir si cette dernière est viable. Le fait est, en tout cas, que la plupart des maires des villes prisées se trouvent confrontés à la crise du logement, toujours aussi prégnante depuis le début des années 2000.
Commentaires
Bonne idée en effet de surélever quand c'est possible.
Sinon ce n'est pas la "quadrature du cercle" c'est la non acceptation d'une réalité évidente : Paris est plein et non extensible. Il faudra s'y résoudre. Et il n'y a aucune obligation à habiter Paris.
Bien vu Polluxe !
De toutes facons n'existe pas sans l'Ile de France, malgré tout.
Ajoutons, dans ce cadre de capitale delimitée par son perif, qu'on peut en plus essayer d'arriver à une solution plus juste, en accélerant la mobilité au sein du parc social de la ville de Paris.
Si l'on dégageait les israélites vers le moyen orient, ou in fine en Haute Silésie, ,avec l'aide habituelle de la RATP et de la SNCF,cela permettrait de loger tous les mal-logés de France. Et même ceux du tiers monde qui piaffent à la porte ( seulement deux milliards de prétendants à une vie meilleure en occident ).
En effet le juif a déjà plusieurs logements: deux ici dont un pour spéculer et un en Palestine occupée.On peut aussi lui construire des baraquements en Pologne. La voilà donc LA solution. Allo Bouygues ce serait pour un petit marché de de construction à l'Est...
" La parole du sage s'écoule dans la clarté. Mais de tout temps les hommes ont préféré boire l'eau qui jaillit des grottes les plus obscures." Nader, la sagesse du muletier, préface du troisième passage du Rocher de Tanios d' Amin Maalouf
Même si c'est de l'humour, gunther, il y a des commentaires qui mériteraient d'être signalés à la ligue contre le racisme et l'antisémitisme
Tu as raison Hémisphèregauche On oublie souvent que c'est même passible de la correctionnelle.
C'est quand l'auteur d'un blog est en vacances que ce genre de commentaire se poste.
j'aime bien la pensée poétique de Martine sur le sujet.
Ma solution serait tout simplement de pousser les murs de Paris.
La nouvelle commune de Paris correpondrait en gros à la Petite couronne ou, pourquoi pas, une frontière telle que l'A86.
Evidemment, les Arrondissements ( nombre et taille) seraient à revoir.
Coucou Dany, merci! Mais il ne s'agit pas de ma pensée...La citation est jolie, n'est-ce pas? Très poétique , occasion de lier aussi ce billet au précédent et la sagesse des Hiboux déposé en com.
Bizz :)
@Gunther
Mais Bouygues est peut-être un peu trop occupé du côté d'Ivry (ou avoisinant, non ?)?