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Philosophie de la crise financière

A nouveau une note plus que remarquable de Marie-Anne Kraft , militante MoDem, et vice-présidente de la Fédaration du Val-de-Marne sur la crise financière. Je la publie intégralement ici :

 

Philosophie de la crise financière ... et question sur notre civilisation

Après l’effondrement du système communiste dans les années 90, nous venons de constater la ruine et l’échec du modèle néocapitaliste anglo-saxon libéral, fondé sur la recherche du profit individuel et sur la loi du marché (et la loi du plus fort, quitte à laisser les faibles sur le carreau) supposée équilibrante et autorégulatrice, créatrice de richesses pour le bien-être de tous.

La question essentielle qui se pose à nous est la suivante : allons-nous colmater les brèches de ce système et continuer à faire tourner le même moteur en le bridant, devons-nous "refonder le capitalisme", ou bien existe-t-il un modèle alternatif ?

 

Les leçons de la crise sur le modèle néocapitaliste

Après l’effondrement du modèle communiste au début des années 90, nous venons de constater la ruine et l’échec du modèle néocapitaliste anglo-saxon libéral, fondé sur la recherche du profit individuel et sur la loi du marché (et la loi du plus fort, quitte à laisser les faibles sur le carreau) supposée équilibrante et autorégulatrice, créatrice de richesses pour le bien-être de tous.

Mais quand ce système crée de la richesse, il accroit en même temps les inégalités, que ce soit au sein des nations ou entre les nations (Nord/sud). Voir mon article en attestant. Ce système n’est pas juste et il n’est pas durable.

De plus il est basé sur l’illusion. Illusion d’un marché parfait dans la transparence de l’information et la parfaite concurrence, l’équilibre des prix entre l’offre et la demande. Or le marché n’est pas parfait comme l’a démontré Joseph Stiglitz : l’accès à l’information n’est pas le même pour tous, certains étant privilégiés, la concurrence est faussée (effet des concentrations et des lobbyings), le prix de marché à un instant t reflète un prix marginal entre une offre et une demande marginale, le prix que les quelques acteurs en excédent de demande seront prêts à payer (le prix s’appliquant alors à tous), d’où les hausses fulgurantes vues cet été sur le pétrole et les matières premières ; de plus le prix de marché est plus basé sur la spéculation de la valeur future que sur la valeur réelle. Ce prix « marginal » s’appliquant à tout le stock, notamment pour la valorisation d’actifs dans les portefeuilles, dans les bilans (« fair value », « mark-to-market »), il donne l’illusion d’une valeur des biens, des entreprises, des banques, par la valeur de marché, qui en fait n’est pas forcément une valeur réelle représentative des biens.

Le résultat est qu’on vient de tomber de haut. La bourse a chuté d’environ 50% depuis le 1er janvier 2008. Ce n’est pas une « destruction de valeur » réelle des actifs de l’économie (la capacité des entreprises à produire n’a pas été modifiée), mais c’est tout comme car c’est la prise de conscience que la valeur de patrimoine de l’économie est deux fois moindre que ce que l’on croyait. Sans doute cette chute est-elle d’ailleurs bien trop forte comparée à une valeur « réelle », car l’effet violent du marché est toujours exagéré et en l’occurrence on surestime sans doute trop les risques tant que la confiance est à ce point entamée.

Illusion, bulle, ... puis désillusion, éclatement de la bulle. Perte potentielle pour les épargnants, les retraites capitalisées, les assurances vies (comparée à ce qu’ils croyaient détenir). Perte brutale pour les banques dans leurs comptes à cause du fameux « mark-to-market », les obligeant à aligner plus de fonds propres pour couvrir ces pertes et faire face au reste de leurs engagements, eux-mêmes devenus plus risqués dans un contexte de récession économique. Pertes induites pour l’Etat et in fine le contribuable (émission de dette d’Etat même si elle est temporaire en attendant des jours meilleurs, afin de renflouer les banques, augmentant ensuite la charge financière de la dette). Pertes induites pour tous lorsque la crise financière devient crise économique (baisse de pouvoir d’achat, chômage) puis crise sociale.

La question de projet de société, voire de civilisation

La question est donc finalement la suivante :

  • va-t-on se contenter d’éteindre l’incendie, de colmater les brèches par le plan de soutien aux banques et la mise en place de verrous supplémentaires, d’une régulation renforcée, d’encadrement des abus d’appropriation des profits (parachutes dorés, rémunération des grands patrons et des traders), d’ajustement de normes comptables bancaires, puis continuer à faire tourner cette machine infernale basée sur le même moteur de recherche effrénée du profit individuel ? Est-ce cela « refonder le capitalisme » comme le propose notre président de la république Nicolas Sarkozy ? Apparemment les vœux pieux et contraintes souhaitées de développement durable et de solidarité aux pays les moins avancés n’arrivent pas à s’imposer et devront peut-être s’imposer par d’autres électrochocs ...

  • ou bien réfléchit-on vraiment en profondeur à un autre modèle ?

C’est la question essentielle, existentielle, de notre civilisation.

Si le modèle économique actuel ne fonctionne pas, il nous faut réinventer un projet de société et je dirais même plus un projet de civilisation. C’est ce que j’expliquais dans un article paru le 22 décembre 2007, avant même que Nicolas Sarkozy reprenne ce terme sur les conseils de Henri Guaino, s’inspirant du « projet de civilisation » de Edgard Morin.

Je disais dans cet article que la civilisation actuelle connaît les premiers signes de sa mortalité, notamment au travers du défi écologique. Mais bien au delà de cette mortalité physique, elle souffre également de signes de mortalité morale et spirituelle, de perte d’humanité. Je disais aussi, reprenant François Bayrou, qui à mon avis est l’homme politique en France et même en Europe qui a le mieux analysé notre monde, compris la société actuelle et pressenti tout ce qui allait se passer :

Le modèle de civilisation dominant est celui du néocapitalisme basé essentiellement sur des valeurs matérialistes, la recherche du profit, la valeur de l’argent, et le règne de l’image, du paraître, au détriment des valeurs humaines et spirituelles. Dans ce modèle règne la loi du plus fort. Ce modèle fertilise son pouvoir sur le terrain de la mondialisation. Il génère des inégalités croissantes dans le monde et dans chacune des sociétés qui le composent. Il ne sait pas venir à bout de la pauvreté dans le monde ni du désastre écologique qui menace la planète, car les intérêts matériels et particuliers à court terme l’emportent toujours sur l’intérêt général à long terme. Il ne paraît pas non plus rendre les gens plus heureux, contribuer à augmenter le niveau de bonheur des populations, sinon par une éphémère impression de bonheur représentée par l’argent, un pouvoir d’achat. La domination du monde par ce modèle induit implicitement cette civilisation à sa propre destruction.

Les partisans de ce modèle, au travers de partis politiques, ne clament pas bien sûr qu’ils recherchent les inégalités croissantes et la loi du plus fort, qui en fait sont implicites des valeurs matérialistes qu’ils érigent comme prioritaires. Ils aiment se proclamer tenants de la Démocratie et de la République, bien qu’ils n’en respectent pas des principes fondamentaux, galvaudant ces nobles termes pour épicer leurs discours ou les rendre convenables. Leur stratégie politique est basée sur la séduction, le pouvoir des médias, la soumission aux sondages, une forme de populisme, la conservation du pouvoir par les puissants tout en entretenant une volontaire léthargie, passivité des masses, en les divertissant par les jeux, les programmes télévisés, en les faisant rêver par l’entretien d’événements people, le star system, l’espérance de gains où chacun a sa chance (loterie et loto), … et l’illusion que le salut est dans l’action effrénée, quel que soit son aboutissement, du moment que « ça bouge ». C’est la société du « zapping » perpétuel.

Un autre modèle de civilisation a tenté de s’imposer au XXème siècle avec l’échec que l’on connaît matérialisé par la chute du mur de Berlin en 1989 et la période de la Perestroïka en URSS : le modèle socialiste communiste, très dirigiste, prônant l’appropriation des terres et bien de production par l’Etat, avec une centralisation extrême du pouvoir et de la redistribution des revenus. Ce modèle aboutit à un appauvrissement de la population, une déresponsabilisation des citoyens, à la prise de pouvoir par une oligarchie représentant l’Etat et s’octroyant des privilèges, à la dictature.

 

Il y a donc bien à présent deux modèles de civilisation qui s’affrontent aujourd’hui sur notre planète, dont la concurrence alimentera le combat politique des prochaines décennies, pas seulement en France mais également chez nos voisins européens comme aux Etats-Unis et même dans le reste du monde, remplaçant le traditionnel clivage « Gauche-droite » en France, aujourd’hui dépassé :
-d’un côté
le modèle néocapitaliste basé sur des valeurs matérialistes, la loi du plus fort, qui génère des inégalités croissantes,
-de l’autre
le modèle démocrate et humaniste, priorisant les valeurs humaines et spirituelles, visant une justice croissante et un développement humain. Sans cependant nier la réalité économique et le contexte de la mondialisation.

 

Quel moteur pour un modèle alternatif humaniste ?

On connait le moteur du modèle néocapitaliste : c’est celui de la recherche et de l’accumulation du profit individuel même s’il s’exerce au détriment de l’intérêt général, celui de la loi du plus fort.

En son temps, comme nous le rappelle Roger-Pol Droit dans un article du Monde d’hier, Aristote nous avait averti sur les dangers de l’Hybris et de la chrématistique.

Je reprends les définitions (merci Wikipedia) :

L’
hybris (aussi écrit ubris, du grec ancien ϐρις / húbris) est une notion grecque que l'on peut traduire par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré par les passions et plus particulièrement, par l’orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance ou modération (sophrosune).

La chrématistique (de khréma, la richesse, la possession) est une notion créée par Aristote pour décrire l'état d'esprit de celui qui accumule le capital pour son plaisir. Aristote condamne cette attitude.

Selon Aristote, l'accumulation de la monnaie pour la monnaie (la "chrématistique" dite "commerciale") est une activité contre nature et qui déshumanise ceux qui s'y livrent : suivant l’exemple de Platon, il condamne ainsi le goût du profit et l'accumulation de richesses. Le commerce substitue l’argent aux biens ; l’usure crée de l’argent à partir de l’argent ; le marchand ne produit rien : tous sont condamnables d'un point de vue philosophique.

Bien qu'Aristote traite la chrématistique comme un ensemble de ruses et de stratégies d’acquisition des richesses pour permettre un accroissement du pouvoir politique, il la condamnera toujours en tant que telle et donnera une place beaucoup plus importante à l’économie. Sa théorie fut reprise par plusieurs religions et idéologies :

  • L’Eglise catholique tout au long du Moyen-Âge reprend la critique aristotélicienne contre cette conduite économique et la déclare contraire à la religion. De nombreux auteurs estiment que la mise en œuvre de cette doctrine fut un obstacle au développement économique.

  • L’Islam également. On parle même aujourd’hui d’une « finance islamique » (voir mon article sur le sujet) !

  • Karl Marx dans des pages du Capital reprend l'analyse des conséquences sur les personnes de ce qu'il nomme auris sacra fames (maudite soif de l’or) du nom latin donné à cette passion dévorante de l'argent pour l'argent.

Le moteur de l’autre modèle humaniste doit être un autre moteur que celui du profit, valorisant l'homme au lieu du profit individuel et des valeurs matérielles. C’est facile à dire, moins à réaliser ! Il ne peut se décréter simplement au nom des valeurs morales. Il nécessite de passer par une prise de conscience des citoyens et une compassion naturelle pour l'autre, retrouver un sentiment de fraternité qui prime sur l'égoïsme. C'est très profond. Pour que l'ensemble des citoyens se comportent chacun en privilégiant ces valeurs et votent pour des gouvernants, pour un modèle de société, qui fonctionnera selon la primauté de ces valeurs.

En attendant, il va falloir composer avec un modèle capitaliste toujours basé sur le profit individuel mais mieux encadré et régulé, et sous contraintes coercitives de respect de la durabilité (de l'environnement notamment), d'une plus grande justice sociale Nord/Sud et entre classes de populations, de principes moraux interdisant au niveau international des excès (rémunérations abusives) et des évictions à la loi (paradis fiscaux).

Il va falloir contenir l’Hybris en attendant que s’instaure une sophrosune naturelle !

A méditer ...

 

Commentaires

  • « de l’autre le modèle démocrate et humaniste, priorisant les valeurs humaines et spirituelles, visant une justice croissante et un développement humain. »

    Bien sûr, c'est ce que nous voulons tous, maintenant on sait bien que c'est de l'utopie. Pour la simple raison, nous ne sommes pas seul! Et notre petite opinion n'intéresse personne, même pas nos voisins. On passe pour des râleurs et des donneurs de leçons.

    Le tout est de savoir ce que l'on veut faire de pratique pour améliorer la situation. C'est là où il faut se montrer malin. IL y a déjà les propositions admises par tous, qui consistent à réguler d'avantage, c'est le minimum, et pourtant ce sera excessivement difficile à mettre en œuvre.

    Je propose de réfléchir à des solutions saines qui pourraient fonctionner aujourd'hui, dans le monde sauvage qui nous entoure. Notre pays est en Europe, notre Europe est dans le monde, notre économie est ouverte et soumise à la concurrence, les frontières sont ouvertes et perméables. Il est impossible de revenir en arrière sur ce point, les principales entreprises installées en France sont toutes de multinationales et déménageront sans aucun remord à la moindre loi liberticide, générant alors du chômage de masse. Alors il faut chercher des solutions pour s'en sortir avec les pieds et mains liées... C'est uniquement dans cette direction qu'il sera vraiement utile de travailler.

    Des solutions, Bayrou en a déjà décrites durant sa campagne: l'éducation, la formation, l'intelligence, la recherche appliquée et fondamentale.

    Mais on peut en trouver d'autres...

  • @ Philippe,

    Je vous rejoins tout à fait sur votre commentaire, et j'attends ce pragmatisme de la part du MoDem, qui à mes yeux ne vaut d'ailleurs pas renoncement.

  • Je ne dirais pas que c'est de l'utopie : des travaux existent et, pour partie d'entre eux, ont été récompensés par des "nobel" pour l'économie.

    Je dirais que l'aspect pragmatique et celui de contribution à l'affirmation d'une pensée économique pertinente ne sont pas en contradiction.

    Au contraire, il sont nécessaires l'un à l'autre

  • @ Claudio
    Oui l'utopie doit nous guider, comme l'étoile du berger qui nous indique toujours le nord, mais ceci dit, il faut faire du mieux possible avec ce que l'on a et non avec ce que l'on pourrait avoir.

  • Merci @ l'hérétique d'avoir relayé mon article. J'en profite pour vous en donner un complément :

    Les mathématiques nous aident à penser, à traduire et à modéliser le monde. Si on se réfère par analogie à la logique de la programmation linéaire en recherche opérationnelle, modélisant un système qui maximise une variable sous contrainte d'autres variables (méthode du simplex, pour les explications techniques je vous conseille le cours de Bruno Bachelet sur nawouak.net) :



    - Le néocapitalisme d'aujourd'hui cherche à maximiser le profit individuel sous contraintes du respect de la propriété d'autrui, d'intérêt général etc.,

    - Le nouveau "capitalisme régulé" est toujours basé sur une maximisation du profit individuel, on y ajoute des contraintes supplémentaires.


    Il s'agit donc de réfléchir à un modèle alternatif en renversant cette programmation linéaire, à un modèle qui maximise l'intérêt général, la justice, le bonheur humain, sous contrainte d'un minimum d'aisance matérielle, de santé et de liberté individuelle.

    Mais il faut être réaliste, que le modèle fonctionne naturellement, il lui faut un moteur et un carburant.

    Le moteur, la motivation de base, du modèle capitaliste est la recherche du profit individuel et le carburant est l'argent.

    Le moteur du modèle humaniste est en revanche la motivation de chacun à faire le bonheur des autres, basé sur des valeurs humaines et spirituelles plutôt que matérielles, et son carburant est l'amour.


    Cela paraitra utopique, voire "gnangnan" à certains, surtout aux cyniques, mais je les incite quand même à réfléchir sur ces bases. Un cynique n'est jamais heureux ...

  • @ Marie-Anne,
    Tout mon soutien dans cette voie.

  • @Marie-Anne
    Dommage ne pas s'être croisés à la CN. Comme je crois vous savez, je travaille sur une critique de la théorie économique courante. Nos points de départs sont différents, nos points d'arrivée bien proches.

    A vous relire bientôt

  • @ Claudio et Mary-Anne,
    Quel dommage, vous etes faits pour vous entendre mutuellement.

  • ehu ... heureusement que ma femme ne lit pas les blogs :-))))))))

  • @Claudio,
    Riires, il est vrai!!

  • A Mary-Anne

    Merci pour ces analyses et appréciations.

    Mais il y a eu quand même des époques et
    lieux où régna un certain "bonheur économique" avec un partage du moins bien accepté.

    Pourquoi y a-il eu la poule au pot
    sous Henri IV, moins avant et moins après
    (il y aurait d'autre exemples possibles je crois).

    N'y aurait-il pas un économiste historien
    qui arriverait à repérer des lieux
    et époques un peu heureuses et prospères
    et découvrir les paramètres communs ?
    (y trouverait-il l'amour ..toujours ...dans ces paramètres ?).

  • Brown, DSK et Obama : même combat !

    http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/30/dominique-strauss-kahn-je-proposerai-au-g20-un-plan-de-nouvelle-gouvernance-mondiale_1112710_1101386.html

    http://elections-americaines.lesechos.fr/article.php?id_article=2272

    Depuis quelques semaines, l’oligarchie financière internationale est entrain de s’organiser pour prendre le contrôle total sur le système financier international à l’issu du 15 novembre. Il y a une tentative brutale de transformer ce sommet en British Woods. Déjà beaucoup de rumeurs courent sur l’échec de ce sommet, un méga crack est annoncé pour le lundi 17 novembre.

    Le problème de ces Loperello de l’oligarchie financière, ils croient que le système est seulement boiteux ! Il pense qu’il suffit quelques corrections pour sauver le système de la City et Wall Street.

    Mais la vérité, c’est que ce n’est pas une simple crise financière! C’est que le système est MORT !

    Il est temps pour les citoyens et les décideurs de comprendre les réels enjeux du Bretton Woods II à Washington du 15 novembre 2008. C’est ici que seront défini nos vies et celle de nos enfants pour le pire et pour le meilleur.

    DSK a raison sur une chose beaucoup de choses changent à toutes les niveaux en ce moment.

    Citoyen ! lève toi ! et mobilise toi pour transformer cette réunion capital pour notre avenir.

    Afin d’aiguiser vos convictions politiques et économiques pour dire NON au Hold up de l’oligarchie financière. Je vous invite à prendre connaissance des éléments d’un VRAI Nouveau Bretton Woods ! http://david.cabas.over-blog.fr/pages/La_recette_dun_VRAI_Nouveau_Breton_Woods-816002.html

    Je vous invite aussi à lire l’interview de Jacques Cheminade sur Capital.fr : http://www.capital.fr/Actualite/Default.asp?numpage=&Cat=ACT&numero=71347&interview=O&source=FI

    Tout savoir sur le VRAI nouveau Bretton Woods: www.nouveau-bretton-woods.com

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

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