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Réforme des universités : supprimons le bacalauréat !

On le sait, les universités croulent sous les demandes d'inscription, et ce dans un flux d'autant plus anarchique qu'il n'est pas régulé. A l'évidence, les universités doivent pouvoir contrôler les flux des étudiants dans chaque filière.

La sélection à l'entrée des universités paraît un bon système. Il faut  pour cela organiser un système de concours sur le modèle des écoles de commerce ou encore des écoles d'ingénieurs : selon son rang, l'étudiant devrait pouvoir choisir sa filière et son université. Le choix de l'université serait toutefois pondéré par le lieu d'habitation et d'étude. La fin d'étude en terminale serait alors sanctionnée par un un certificat de fin d'études du secondaire, et, on supprimerait le bacalauréat, coûteux examen devenu inutile.

Dans cette hypothèse, il faudra biensûr modifier la Terminale qui deviendrait alors une année préparatoire au cursus universitaire.

Toutefois, l'université française ne s'épargnera pas l'audit de ses filières notamment en fonction  des débouchés réels sur l'emploi. Il faut réduire certaines discplines surdimensionnées et sans issue (on parle souvent de la sociologie et de la psychologie) sans pour autant éliminer des disciplines minoritaires qui apportent une forte  valeur ajoutée culturelle : langues anciennes, langues orientales, langues rares, histoire de l'art, pour citer les plus emblématiques. Ce n'est de toutes façons pas dans ces disciplines  que l'on a à craindre un afflux d'étudiants, et, quand on étudie les parcours professionnels de ces étudiants par la suite, on constate en fait qu'ils trouvent aisément des emplois.

Corollairement, la voie professionnelle serait renforcée tant dans le secondaire que dans les universités. Le bac professionnel, qui a une valeur claire sur le marché de l'emploi, serait maintenu et ouvrirait automatiquement droit aux BTS et aux IUT ainsi qu'aux parcours professionnels dans les universités. En effet, dans ce cas de figure, des licences professionnelles seraient ouvertes dans les universités. Ce cursus serait accessible sur concours, mais, ouvert uniquement aux parcours professionnels. Par ailleurs, les acquis de l'expérience pourraient valoir certains certificats en licence, et, à partir de cette même licence, il faudrait prévoir des passerelles avec les formations appliqués en master.

Pour bien réguler les flux, il faut toutefois agir dès les débuts du lycée en renforçant les exigences à l'issue de la 3ème. Il ne faudrait désormais plus envoyer des élèves en seconde générale avec des moyennes générales d'à peine 10, mais, envisager plus aisément les secondes professionnelles. Le parcours professionnel a l'avantage d'offrir des diplômes à intervalles réguliers : CAP à l'issue de la seconde professionnelle, BEP à l'issue de la première professionnelle, bacalauréat à l'issue de la terminale professionnelle. Cet éventail permet à chacun de choisir son parcours pour les études selon ses goûts et ses affinités. 

Il demeure le cas particulier des premières et terminales techniques : elles ont en fait vocation à être fondues à terme avec les parcours professionnel pour en représenter la quintescence.

Il reste à repenser l'orientation dans le secondaire tout particulièrement dans les deux niveaux clefs que sont la troisième et la terminale. La fonction du conseiller d'orientation est elle-même à repenser. On pourrait imaginer que ce dernier devienne un fonctionnaire territorial (sans perdre les avantages de son statut actuel , mais, au contraire avec l'espoir d'un meilleur avancement professionnel en raison de la proximité de sa hiérarchie) au service de la région. Il pourrait alors travailler au côtés des entreprises du bassin, de la région, des chambres de commerce et d'industrie, et des lycées et des universités dans le cadre de parteniats solides.

 

 

Commentaires

  • La sélection à l'entrée de l'université n'est pas un bon système pour une simple et bonne raison: il y a des jeunes qui se "révèlent" une fois entrés dans l'université. J'ai connu, en tant que jeune enseignant, des étudiants qui avaient des résultats forts moyens au bac mais qui, une fois qu'ils suivent une filière, se passionnent et caracolent en tête...
    On ne peut pas demander à un jeune terminale de 18 ans d'être suffisament mûr pour bosser en vue d'une université.
    Un bémol à ce que je viens de dire: il serait plutôt cohérent d'empêcher qu'un titulaire d'un bac STI s'inscrive en Grec ancien à la Sorbonne...

  • @ jeune MoDem

    Mais justement : ce système prévoit des passerelles à tous les étages.
    Les diplômes demeurent tout de même nationaux, et rien n'empêche ensuite de postuler pour le master d'une autre université.

    Le concours dont je parle demeurerait d'ailleurs ouvert à tous , pas uniquement aux étudiants sortant de Terminale, si bien qu'il serait envisageable de le repasser.

    Ce que je n'ai pas précisé dans mon billet, c'est le sort des classes prépas : à mon avis, le recrutement des classes prépas demeurerait ce qu'il est actuellement (cela amrche bien, pourquoi le changer, dans ces conditions).

  • Les classes prépas ont un gros défaut: avant d'enseigner, je bossai l'été dans la sécu étudiante. Figures-toi qu'au lycée Joffre, à Montpellier, sur 800 étudiants en prépa, 200 avaient leurs parents à la Mutuelle Générale de l'Education Nationale (MGEN) cela signifie grosso modo que c'étaient des fils de prof (moins les quelques enfants des personnels administratifs). On retombe en plein dans le capital culturel relevé par Bourdieu... Les fils de prof ont cet avantage, la propre famille de M. Bayrou le montre bien...
    A la faculté, il y a encore des étudiants brillants, bien au-dessus de la majorité de ceux de prépas, même si ce n'est pas la majorité dans mes effectifs :-)

    Ce n'est plus possible ces sélections anti-républicaines.

  • @ jeune modem31

    Oui, mais cela, je ne suis pas sûr que tu puisses l'enlever, tout du moins, tant que dans les autres familles on n'aura pas pris conscience de l'importance de l'école. Car fondamentalement, le débat est là.

    L'essentiel est que tout le monde trouve sa place, et qu'en amont, les écoles, les collèges et les lycées offrent à tous des chances égales.

    Il faut établir des parcours d'excellence partout et réaffirmer le rôle prioritaire des disciplines dans l'enseignement.

    Si la promotion sociale n'est plus possible aujourd'hui, c'est parce que la médiocrité est partout.

    Connaître les parcours d'excellence et pousser leurs enfants à travailler pour les suivre, c'est tout ce qu'il reste aux profs.

    Je suis prof aussi : quand je conseille aux familles de suivre un enseignement de latin ou de grec et d'étudier l'allemand en langue vivante 1, deux familles sur trois ont peur que leur enfant ait trop de travail. A partir de là, la messe est dite...

    Pour que la promotion sociale soit possible il faut lutter contre la société du loisir à tout crin et de l'immédiateté, et faire rentrer dans les moeurs que l'école est le piédestal de l'excellence.

  • @ jeune modem31

    Oui, mais cela, je ne suis pas sûr que tu puisses l'enlever, tout du moins, tant que dans les autres familles on n'aura pas pris conscience de l'importance de l'école. Car fondamentalement, le débat est là.

    L'essentiel est que tout le monde trouve sa place, et qu'en amont, les écoles, les collèges et les lycées offrent à tous des chances égales.

    Il faut établir des parcours d'excellence partout et réaffirmer le rôle prioritaire des disciplines dans l'enseignement.

    Si la promotion sociale n'est plus possible aujourd'hui, c'est parce que la médiocrité est partout.

    Connaître les parcours d'excellence et pousser leurs enfants à travailler pour les suivre, c'est tout ce qu'il reste aux profs.

    Je suis prof aussi : quand je conseille aux familles de suivre un enseignement de latin ou de grec et d'étudier l'allemand en langue vivante 1, deux familles sur trois ont peur que leur enfant ait trop de travail. A partir de là, la messe est dite...

    Pour que la promotion sociale soit possible il faut lutter contre la société du loisir à tout crin et de l'immédiateté, et faire rentrer dans les moeurs que l'école est le piédestal de l'excellence.

  • Lol ne lis pas mon billet que j'ai écrit indirectement sur le latin car sinon tu me parleras plus... :-)
    Grosso modo je dis que dans certains collèges (mais des commentaires m'ont dit que c'était parfois plus le cas, tant mieux) les parents font prendre latin ou grec à leur gosse pourqu'il soit dans une bonne classe. Le vrai scandale n'est pas là mais vient du Principal qui parque les bons élèves (en général 4ème1 et 3è1 ou A...). Mais s'il ne le fait plus, peu d'élèves suivraient la matière (moi en tout cas, j'ai zappé et je m'en porte pas plus mal).
    Tu comprendras que l'éducation nationale me passionne, tout comme toi, mais que je n'ai pas les mêmes solutions.
    Le bac est un monument, on aura du mal à le supprimer.
    Il ne vaut plus rien (ce que je ne crois pas, je crois qu'il est au contraire de plus en plus dur) ? Et bien les enseignants et les pédagogues n'ont qu'à relever le niveau (j'ai trouvé sur une copie "le général De Gol"!!!)
    Je suis contre une sélection pour rentrer en première année de fac SAUF lorsque des parcours antérieurs sont manifestement incompatibles.
    Expl: dans ma matière, le droit, il y a un énorme échec des bac techno. Ces étudiants ne devraient pas s'y inscrire...
    D'un autre côté, j'ai connu sur les bancs de la fac quelqu'un qui avait eu un BEP compta, puis un bac pro, puis une maîtrise haut la main à force de travail et de ténacité...
    C'est complexe tout ceci.

  • Par contre, très bonne idée pour le conseiller d'orientation (mais ils hurleront la mort), l'ouverture BTS (plus qu'IUT à mon avis dans un premier temps).
    Tu sembles trop amoureux des "matières à haute valeur culturellle": je doute qu'il y ait de forts débouchés (sauf langues rares) sauf pour les étudiants brillants, mais eux réussissent partout, y compris dans les matières que tu critiques (socio et psycho. Tu peux même y mettre droit, c'est l'overdose ici aussi).
    Voilà j'ai fini :-)
    bien à toi

  • @ jeune modem

    Pour ma part, je trouve que le grec et le latin ont vocation à être enseigné à un public le plus large possible : qui se souvient qu'autrefois, tout le monde étudiait le latin !!! Je m'appuie sur des faits à propos des langues anciennes (rares, je n'ai pas de données) : je n'ai jamais rencontré de latinistes ou d'hellénistes au chômage. Il faut croire que ces disciplines possèdent des vertus transversales qui permettent des adaptations faciles.

    On doit pouvoir laisser à tout le monde, au collège, de suivre ces options, indépendamment du niveau scolaire. En revanche, je ne vois pas pourquoi au nom de l'hypocrite et injuste sacro-sainte hétérogénéité on devrait s'interdire de constituer des parcours d'excellence dans tous les établissements en regroupant les latinistes et les hellénistes dans des classes. Chacun doit être libre, mais ce ne doit pas être à chacun d'assumer systématiquement les choix de l'autre.

    Pour les universités, la sélection vient tôt ou tard, alors pourquoi ne pas la faire dès le début afin d'assurer de bien meilleures orientations ?

    Je n'ai pas le sentiment que le niveau du baccalauréat augmente : d'une part, les taux de réussite sont de plus en plus élevés, d'autre part, les exigences au moins en français et en mathématiques vont de moindres en moindres.

    Je ne critique pas sociologie, psychologie et droit, mais le fait est qu'actuellement, ces filières sont des des usines à chômeurs ! il faut en prendre acte et en rétrécir singulièrement le goulot.

    Quant au baccalauréat, en effet, c'est un monument. Mais je ne vois pas quelle serait son utilité par la suite.

  • Au fait, pour aller contre les idées reçues sur els lettres :

    http://www.portique.net/spip.php?breve434

    Connais-tu le Master de Lettres Modernes appliquées ?
    http://www.paris4.sorbonne.fr/fr/article.php3?id_article=2791
    Il y a même une étude très sérieuse faite sur ses débouchés :
    http://www.paris4.sorbonne.fr/fr/article.php3?id_article=4094
    Et voilà la lettre de l'Agence Pour la Création d'Entreprise :
    http://www.apce.com/index.php?pid=325&cid=54337&espace=1

  • Oui mais... c'est la Sorbonne ;-)
    Je ne dis pas que tous les jeunes échouent dans ces filières, loin de là, les bons y arrivent, mais les autres... Et puis il faut nuancer: si le chinois par expl est promis à un bel avenir, d'autres matières me semblent trop prisées (histoire de l'art par expl)

    Le problème n'est pas de créer des classes de niveau. Le problème est l'hypocrisie du système: devoir prendre latin ou grec pour être dans une bonne classe, c'est antirépublicain. Sur la base du volontariat, seule une poignée le ferait... En plus, je le dis sur mon blog, mais à ma connaissance, ces élèves-là, mes anciens camarades latinistes ne sont pas devenus tous des énarques, loin de là...
    Et qu'on ne me dise pas que c'est pour l'usage du français: j'en ai pas fait et au bac français, j'ai été le meilleur de ma filière. Apprendre quelques locutions latines pour comprendre des mots, pourquoi pas... mais au-delà ?

  • Oui, mais l'utilité peut-il être le seul critère des études ?

    Je ne vois pas en quoi le latin et le grec sont comptables des hypocrisies. Ceux qui choisissent de l'étudier marquent tout de même une curiosité intellectuelle certaine : on ne va tout de même pas le leur reprocher.

    Ensuite, il me semble qu'un sort particulier doit être fait à ces deux disciplines, car la civilisation gréco-latine est la base même de l'Europe, et leurs langues sont à l'origine de presque toutes les langues européennes (sait-on par exemple que l'anglais comporte plus de 50% de mots d'origine latine, tout comme l'allemand, d'ailleurs !!!)

    De plus, ces disciplines sont transversales, puisqu'à travers elles on peut aborder l'histoire, les sciences, le sport et cetera...

    Ce qui est de bon ton, par les temps qui courent, c'est de les dénigrer au nom d'un pédagogisme moderne, qui, pour ma part, m'est tout à fait insupportable.

    Ce qui est anti-républicain, c'est de ne pas proposer le latin et le grec à tous : ça, oui, c'est anti-républicain.

    Pour le reste, si les latinistes et les hellénistes forment de bonnes classes, il ne faut pas en accuser le latin et le grec.

    Quand on veut noyer son chien, on l'accuse d'avoir la gale...

  • Tu sais très bien, quand tu entrais en 4ème que 90 % de tes camarades prennaient latin pour être dans une bonne classe (quoique certains Principaux de collège ne mettent plus en place ce système) sur ordre de papa/maman. A mon collège, ils avaient en plus un voyage organisé à Rome...
    Bien sûr et heureusement il y a tjrs des gens passionnés... Ne me fais pas dire ce que je ne dis pas: c'est loin d'être inutile.
    Quant à l'utilité, tu te contredis: alors en fait la socio et la psycho c'est inutile, faut restreindre mais pas le latin et grec parce que cela te parait "à haute valeur culturelle ajoutée"...
    Mais la socio et la psycho aussi... toutes les matières sont nobles en soi.
    Quant au droit, ce ne sont pas les débouchés qui manquent mais les étudiants travailleurs: comme en socio/psycho, on a bcp d'étudiants fantômes, je raconte ça aussi dans mon blog, rubrique débats.

  • Au passage , j'ai fait allemand en LV1... Qu'est-ce que j'ai pu le regretter ! Cela ne m'a servi à rien... SAUF à la fac: nous étions 10 en cours, ils étaient 300 en anglais et cela m'a permis d'avoir 14 alors que je ne dis pas un mot... :-)
    Du coup, l'année suivante nous étions 30, vu que nous étions bichonés... Encore une incohérence du système scolaire et universitaire.

  • Dis donc, t'as quel âge exactement ? :-)
    Cela fait un moment que le latin commence en 5ème, alors...
    Pour le reste, il me semble que tu extrapoles une situation à toute la France. Dans pas mal d'établissements, les latinistes ne sont justement pas regroupés : or, il n'y a pas moins de latinistes dans ces établissements. Comment expliques-tu ce fait ?

    Ni la socio ni la psycho ne sont inutiles, mais avoue qu'infiniment plus d'étudiants en suivent le cursus que les langues anciennes, or, on trouve bien trop d'étudiants en socio et en psycho au chômage par la suite.

    Je ne méprise certainement pas la psycho : je suis un lecteur de Laurent et Alex Muchielli pour la psychologie, ou encore de René Lécuyer pour la psy du développpement qui m'intéresse en particulier et pour la psychanlyse j'apprécie beaucoup les théories de Jung et de Lecène sur les caractères (fonctions de l'esprit, émotivité, activité, et cetera...)

    A 15 ans, je lisais avec passion la Dynamique des groupes et les Complexes personnels, en parallèle avec mes premiers dialogues de Platon.

    En droit, quand tu penses que l'on trouve parfois de jeunes avocats qui sont au SMIG, avoue qu'il y a un problème de débouchés !

    Après, peut-être convient-il de repenser ces formations afin qu'elles s'ouvrent à d'autres horizons que les professions juridiques, mais, actuellement, il y a clairement un problème.

    Pour l'allemand, je trouve inadmissible qu'il faille se battre pour pouvoir l'étudier aujourd'hui en France. Mais je crois que tu ne vois pas à quel point les choses ont changé.

    Toutes les langues se meurent, en France sauf le sabir anglophone - roi que l'on nous enseigne et le sabir espagnol comparable.

    En tout cas, dans les métiers du commerce, la connaissance de l'allemand est très appréciée, car l'Allemagne est notre premier partenaire commercial, et je peux te donner des exemples concrets si tu le veux.

    A propos de la sociologie, je reconnais que j'ai toujours une défiance : non que cela ne m'intéresse, bien au contraire, mais parce que je la soupçonne fortement en France d'être le suppôt du bourdieusisme qui s'est avéré le prétexte aux délires pédagogolâtres les plus insensés et démagogiques.

  • J'ai 25 ans. Je maintiens: c'est dans certains collèges en 4ème dans d'autres en 5ème. Et certaines classes ont dû fermer après qu'il n'y ait plus de classes latinistes car ils étaient 4 (ce qui est dommage, je l'avoue, pq ne pas la regrouper avec d'autres collèges un samedi?)

    Pour l'allemand, tu as bien évidemment raison, sauf que nous ne devenons pas tous des commerciaux. En plus chaque fois qu'on va en allemagne, on parle anglais et eux le parlent couramment.

    Pour le droit, ne fais pas d'amalgame: tous les premières années veulent être avocats, mais peu le feront par la suite (d'abord parce qu'il y a des métiers plus intéressants et mieux payés) ensuite à cause des abandons. Pour les avocats smicards, c'est le gros problème de Paris et des grosses villes du sud... c'est à cause en partie des avocats eux-mêmes.
    La grande majorité des étudiants en droit ne finiront ni avocat, ni juge, ni notaire, il y a tant de professions que les néophytes ne connaissent pas.

  • En principe, c'est en 5ème, même pour ton âge.

    et pour le latin, pourquoi pas un dimanche, tant qu'on y est...

    De manière générale, je suis très favorable à la diversité linguistique. Ce qui manque aux Français, c'est précisément cette ouverture sur les autres langues. On nous bassine avec l'anglais : perso, sérieux, ça me gonfle plus que tout, et cela m'insupporte de lire dans les programmes de la gauche bien-pensante l'idée de ce que cette même gauche se fait de l'éducation : des nouvelles technologies, de l'anglais et voilà, ils sont contents. ah, si, de l'éducation à la citoyenneté pour porter des baskets "citoyennes".
    Je n'extrapole même pas, il suffit de lire les résumés sur l'éducation de A gauche en Europe (cercles proches de DSK et de Kouchner).

    Je prie pour que le MoDem ne se fasse pas contaminer par la gauche sur l'éducation et la culture, parce qu'après, pour moi, il n'y plus d'alternatives, si ce n'est l'UMP et encore.

    J'ai pas mal d'amis jeunes avocats qui gagnent à peine le SMIG, je t'assure.

  • me disais bien que tu étais un jeunot, au final :-D

  • Pourquoi, tu en as 58 peut-être ? Et tu enseignes quoi, l'araméen ? :-D

  • Jeune Modem 31 > Petit bémol sur les avocats. Il y a beaucoup trop d'offres d'avocats en pénal et en civil, et pas assez en avocats d'affaires. Les pénalistes et civilistes sont donc sous-payés (à peu près au SMIC, je confirme) et les avocats d'affaires gagnent très bien leur vie.
    C'est actuellement le marché qui dicte les salaires, et pas les avocats qui choisissent.

    L'Hérétique > Ne t'inquiète pas, le Mouvement Démocrate sera un parti d'équilibre au centre-gauche et au centre-droit. N'en es-tu pas la preuve-même ?

  • Merci Thibault, je le sais bien mais c'est dû au fait qu'un avocat même débutant gagne bien sa vie dans des villes moyennes mais ce n'est pas le cas à Paris et Montpellier par expl car ils sont trop nombreux.
    Vous me faîtes tjrs dire ce que je ne dis pas. Relisez ! :-)

  • Actuellement le CAC 40 perd plus de 3% et l'or est à plus de 980 $. C'est tout à fait emblématique de ce qu'il se passe depuis plus d'un an sur ces deux marchés. Pour monter une petite entreprise, si vous possédez un peu d'Or sous quelque forme que ce soit, bijoux, déchets, pièces ou lingots, n'attendez pas, c'est le moment de vendre, vous serez étonné du montant récolté !

    achat or

  • Tu vas spammer ta m... ailleurs, ok ?

  • @l'Hérétique, en fait je vous aime; juste un petit mot antitrollesque ;-)
    @JM31, j'ai fait des maths et de la physique (enfin niveau XVIIème siècle, hein, ex terminale C) et du grec ancien et maintenant du droit communautaire, et je n'ai que 3 étudiants en cours de latin dans une grande fac en 1ere année....dans quelle boîte à généralités on me met?
    je pense que le débat mérite un peu plus de subtilités

  • @ FB :-)
    JM31 est devenu le Crapaud du Marais depuis ce débat. Mon billet est ancien, il date de 2007 :-)

  • oui je sais, et entretemps le petit grognard!!! c'est pour çà que je dis çà, parce que depuis, il a vieilli (euh mûri?) et en plus il m'a appris qu'il y avait eu, à nos 10 ans déacrt, un statut universitaire que je n'ai pas fait, celui de 1/2 ATER !!!

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