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La contrainte du budget et la démographie

Pour l'avenir, à considérer le montant astronomique de la dette de l'Etat, aucune politique ne devrait être présentée sans avoir comme préalable l'équilibre budgétaire.

Les gens sensés sont, je le crois, d'accord sur la nécessité d'une politque résorbant notre monstrueuse dette publique. Donc, la distinction, parmi les gens sensés va se faire sur leur manière de la réduire. Quels budgets faut-il alléger et en taillant dans quoi exactement ?
Car actuellement, si tout le monde en parle, personne ne propose de choses concrètes à quelques exceptions près. Par exemple François Bayrou et Christian Blanc parient beaucoup sur l'e-adminsitration pour réduire les effectifs des administrations centrales.

Cette question centrale devrait être traitée de manière trans-partisane.
Un budget en équilibre exclut-il radicalement par exemple une politique keynésienne ou néo-keynésienne ?


Une politique keynésienne  est envisageable uniquement dans des circonstances exceptionnelles (crise par exemple) et pour une durée limitée. De plus l'appareil productif de la zone géo-économique menacée par la crise doit être en mesure de répondre à une éventuelle relance par la demande.

La contrainte budgétaire implique aussi de faire face à de vrais dilemmes cornéliens. Par exemple, on parle actuellement de donner des annuités supplémentaires aux femmes qui ont élevé beaucoup d'enfants et ont du s'arrêter de travailler pour cela. 

 Nous sommes pris, je le crois, en tenailles entre deux barils de poudre : la dette et  la démographie, à mon avis tout aussi inquiétante, et encore, la France n'est pas la plus mal lotie. Augmenter les retraites des femmes qui s'arrêtent n'est peut-être pas une bonne idée, mais dans ce cas, il faut être prêt à participer au financement de crèches près des lieux de travail. Une dépense de plus  ? Certes, mais celle-là, elle me paraît prioritaire, car ce sera nos enfants qui nous prendront en charge à l'avenir. Par ailleurs, cette mesure est peut-être moins coûteuse que l'arrêt de travail et l'augmentation de la retraite.

 La question des retraites est une véritable bombe : un seul espoir, réussir à créer suffisamment de croissance pour combler notre déficit et financer plus tard nos programmes sociaux.

 Démographie, dette publique et contrainte budgétaire, voilà des choses dont on entend fort peu parler dans les programmes politiques actuellement. Seuls quelques parlementaires UDF (Jean Arthuis, Christian Blanc, François Bayrou) semblent s'en préoccuper franchement, et il n'y a eu que l'UDF pour proposer d'inscrire la contrainte budgétaire dans la loi...

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