Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

indignés

  • Los indignados, los cretinos...

    Cela fait quatre jours que j'ai la note suivante sous le coude et quatre jours que j'ai la flemme de l'écrire. Coup de pot, mon pasteur favori de bovidés l'a fait pour moi.

    Est-ce qu'on aura un  jour nos indignados francescos cretinos, en France, quand, sous le poids de la dette et en dépit des alertes inftigables et répétées d'une toute petite minorité de membres de notre classe politique notre État aura failli, qui viendront à leur tour pleurnicher en place publique après avoir été les premiers à voter la mine réjouie pour les emplois jeunes et autres joyeusetés festives et socialistes ?

    Tiens, je crois que cela doit se dire αγανακτισμένοι en grec moderne, indignés. Je tente une étymologie hasardeuse, hellénistes et Héllènes me riront au nez, mais, tant pis : il y a ἄγαν un adverbe qui signifie trop en grec ancien dans αγανακτισμένοι. Un hasard ? Trop de fraudes (30% d'évasion fiscale en Grèce !!!) ? Trop de dépenses (retraites à 53 ans grâce aux fonds européens) ?

    J'ai déjà lancé ce débat une fois ici, en évoquant les dictatures, je crois : jusqu'à un certain point, les peuples paient cash ce qu'ils laissent faire, notamment quand ils se choisissent de mauvais dirigeants.

    Le comble, c'est que dans les cretindignados, il doit bien y avoir en majorité toute cette classe oisive de jeunes gens nés dans la bonne famille, à l'abri donc du besoin, mais couverts de pustules gauchistes, qui ont peut-être lu l'imbécile et démagogique "Indignez-vous" de Stéphane Hessel. 

    Je ne suis pas loin de penser comme Thierry Saussez, l'ex-conseiller en communication de Nicolas Sarkozy : sans verser dans un optimisme béat, je préfère avoir un manifeste pour ce dernier que la crétinerie hesselienne. 

    Son auteur, ex-tête du cercle pensant de la Sarkozie, en voilà un qui doit donner des boutons à nos révolutionnaires boutonneux... pensez donc, au lieu d'être le fils d'un grand industriel ou pire encore d'un banquier, c'est le modeste cadet d'un chaffeur et d'une libraire dans une famille de sept enfants. Mierda, ça marche pas la lutte des classes, le fils du prolétaire n'est pas du bon côté : 

    Longtemps, le gain a été péché et l’usurier excommunié. La révolution s’est faite sur la haine des riches. Le marxisme, le collectivisme, la lutte des classes imprègnent toujours nos comportements sociaux. Nous nous défions encore de l’économie de marché et de la concurrence qui font tourner le monde. Notre rapport si particulier à l’Etat-providence nous conduit certes à accepter l’autonomie individuelle mais en lui associant une demande de protection et non son corollaire qui est l’acceptation de la compétition.

    Bref, pour revenir à ce que dit Nicolas dans son billet, reprenant le mot fameux de Benjamin Franklin, en effet, aide-toi toi-même,  le ciel t'aidera ! Heureusement, il y a tout de même en France, au moins du côté des blogueurs, en tout cas, des socialistes responsables qui admettent que le tort de la Grèce et des Grecs, c'est tout simplement d'avoir dépensé l'argent qu'ils n'avaient pas. En France, il y a des commissions de surendettement pour ça...

    Ce qui est hautement comique, c'est de voir nos "Indignés" européens se comparer aux peuples arabes révoltés, qui eux, pour le compte, combattent au péril de leur vie et de celles de leur familles des dictatures parfois sanglantes.

    Bref, los crétinos, ils me les brisent un peu menu, et plutôt que de glapir à la fin de l'austérité, ils devraient d'abord commencer par méditer sur les dépenses somptuaires qu'ont mené leurs différents gouvernements...