Quel bal de faux-culs, cette fin de campagne ! Après les transfuges sarkozystes, ce sont les «économistes» comme on dit, qui appellent à voter Hollande.
Moi, je les trouve pathétiques, ces gars-là : enseigner l'économie en fac, ça, ils savent. Faire les beaux dans la presse et sur les plateaux télévisés ou radiophoniques, ça champions. Quels blaireaux ! Il n'y en a pas un qui a géré une entreprise dans leur carrière ou alors elle était subventionnée par l'État.
Moi, en fait d'économistes, je serais plutôt porté à me souvenir des conseils de ma grand-mère : elle ne dépensait pas plus qu'elle ne gagnait et ne s'en portait pas plus mal. Elle évitait d'acheter de la camelote avec ce simple dicton : mauvaise qualité ruine. Tout l'envers de notre consumérisme, finalement.
Donc forcément, il y avait chez elle des objets et des biens produits en filière courte, c'est à dire produits localement, en somme. Le Made in France cher à Bayrou, déjà...
Pour revenir aux 42 guignolos qui font les kékés parce qu'ils croient les résultats de la présidentielle assurés, ils sont navrants de servilité imbécile.
Ça doit lui faire drôle à Hollande : il a passé son existence à faire le dos rond, et maintenant qu'il est près de la magistrature suprême, il va voir défiler au ras de ses semelles tout ce que le France compte de lèche-bottes et autres cireurs de pompe. Trop drôle.
Quand on veut parler économie réelle, on discute avec des entrepreneurs, pas avec des profs de fac formés à l'économie marxiste à l'Éducation Nationale.
Perso, j'ai eu une chance incroyable en lycée : comme j'avais obliqué quelque temps vers le privé, j'ai eu la chance d'avoir une enseignante en économie d'obédience libérale (très modérée, au demeurant). Ouf, j'ai échappé aux réussites du Grand frère soviétique et/ou aux délires alter-mondialistes. Je crois que c'est à elle que je dois vraiment d'avoir apprécié la pensée (alors vulgarisée) de Schumpeter et d'avoir pu continuer à me cultiver par la suite dans discipline.