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  • Violences sexuelles : enfin des pré-plaintes ?

    Ce gouvernement a l'air de vouloir enfin agir contre les violences sexuelles contrairement aux précédents qui ne faisaient que de bruit et des campagnes de "prévention et d'éducation".

    Nicole Belloubet, la Ministre de la Justice, envisage des pré-plaintes en ligne pour les victimes d'agressions sexuelles. Alors, il ne faudrait pas "envisager", il faut le faire.

    La justice doit savoir qu'une fois cela fait, les statistiques exploseront parce que la réalité apparaîtra dans toute son horreur et sa crudité. Il faut donc prévoir de faire face au prévisible afflux de plaintes et bien réfléchir aux conséquences sur la politique pénale : il ne saurait être question de se contenter d'admonester les fumiers de tout acabit. Si on veut faire de la condition des femmes une cause nationale il faut taper très fort sur leurs agresseurs.

    L'expérience de prélèvements réalisés dans les hôpitaux avant même qu'une plainte ait été déposée est à systématiser.

    Bref, il faut arrêter de parler et de proposer, il faut agir, maintenant.

    Marlène Schiappa a raison de vouloir légiférer sur le consentement sexuel pour les mineurs : je pense qu'il ne faut pas tarder et bien y réfléchir. La fourchette 13-15 ans me semble un bon étiage. Cela ne devra pas pour autant amener la justice à absoudre des agresseurs sexuels comme cela a été honteusement le cas avec une fillette de 11 ans tout récemment.

  • Les «me too» doivent déboucher sur du pénal

    Les campagnes de sensibilisation, elles ont déjà été faites. Le harcèlement et les violences sexuelles sur les femmes sont connus dans tous les milieux.

    Ce qu'il faut, maintenant, ce sont des amendes, de la prison. Des policiers en civil pour prendre sur le fait ceux qui se rendent coupables de harcèlement dans la rue. Un coup de téléphone à la voiture de police la plus proche et embarquement immédiat des fumiers pour le gnouf. 

    Quant au star-system, acteurs, producteurs, réalisateurs et prédicateurs (comme le fumier de Tariq Ramadan), c'est le moment où jamais de taper un grand coup dans la fourmilière.

    J'entends bien Marlène Schiappa mais je trouve qu'elle parle trop et n'agit pas assez. Les rencontres pour dénoncer les fumiers, c'est bien, mais maintenant, j'attends une concertation rapide avec la justice et la police. Je ne serai convaincu d'une véritable volonté de changer les choses que lorsque j'aurai vu tous ceux qui sont mis en cause avec des menottes aux mains dans les tribunaux et les premiers d'entre eux entrer dans les prisons. 

    Pas de quartier, pas de pitié (il ne manquerait plus que cela). Avec tous les témoignages, il y de quoi remplir le ministère de la Justice de dossiers.