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La dette ou le fâcheux oubli des présidentiables socialistes...


Il faut se méfier avec les discours qui génèrent et/ou relaient l'anti-parlementarisme primaire.
Ce n'est pas parce que 68% de Français pensent que les élus sont corrompus que les élus en question le sont.
Beaucoup d'élus agissent en conscience et n'ont rien à se reprocher à titre personnel.
Le problème, c'est plutôt la distance entre les programmes et la réalité, avec une mention toute particulière pour les Socialistes (mais l'UMP n'est pas non plus en reste !).
Par exemple, considérons le débat entre les trois présidentiables socialistes : Fabius et Strauss-Khan sont deux anciens ministres de l'économie et du budget. Ils n'ignorent donc rien du danger que fait peser la dette sur l'économie française en raison de son accroissement exponentiel ces dernières années. Or, pas un mot sur cette question vitale pendant les deux débats.
Pourtant, ce point est désormais incontournable aujourd'hui, et il va bien falloir dire la vérité tôt ou tard.
Cette attitude est irresponsable et condamnable.
C'est l'habituel "faites ce que je dis, pas ce que je fais", cher aux Socialistes.
La réduction de la dette devrait désormais figurer dans tous les programmes économiques et les partis devraient se distinguer non par rapport à sa réduction ou non, mais par la manière dont ils vont faire une répartition sur la base des ressources existantes et non des ressources supposées !


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