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Politique - Page 49

  • DSK est dans un hôtel (blague)

    Bon, la blague est d'un des lecteurs de mon blogue, Jacques Berthe :-)

    Bon je me lâche avec un peu d'humour.

    Quand il a payé le prix de sa chambre - on lui a dit - 
    - Cela fera 3000 Dollars Monsieur
    - Combien ?
    - 3000 Dollars Monsieur, mais le service est compris et le personnel à votre disposition
    - Ah bon , très bien.

  • DSK est foutu.

    Je viens d'apprendre avec effarement l'arrestation de DSK, sous le coup d'une accusation d'agression sexuelle. 

    Soit c'est un coup monté, et dans ce cas, c'est le coup le plus dégueulasse de tous ceux que j'ai vus en politique.

    Soit, DSK s'est montré inconvenant, et dans ce cas, il n'a que ce qu'il mérite.

    Dans tous les cas de figure, il paie cash tous ses antécédents dans ce domaine. J'ai déjà écrit ici, même si cela en a fait ricaner certains, que son comportement avec les femmes me le rendait rédhibitoire.

    Cela dit, je suis empli de compassion pour ces militants honnêtes, sincères, engagés, vraisemblablement effondrés aujourd'hui.

    Je souhaite donc pour Romain  que ceci soit en effet un coup monté. J'ai du mal à croire, toutefois, que l'UMP ait monté une telle affaire. Ce n'est pas pensable, d'autant que les faits se sont déroulés en Amérique et qu'il faudait être suicidaire pour prendre un tel risque à un an de l'élection présidentielle.

    Enfin, il y a eu le cas Baudis il y a de cela sept ans, mais Baudis ne traînait aucune casserole dans ce domaine.

    Dans tous les cas de figure, il aura énormément de mal à s'en remettre dans l'opinion, d'autant qu'on va certainement ressortir le témoignage de cette journaliste, il y a quelques temps, qui affirmait qu'il avait essayé de lui sauter dessus.

    D'une manière ou d'une autre, on finit toujours, finalement, par là où l'on a péché...

  • Hervé Morin dans les pas de Bayrou ?

    Il est drôle Hervé Morin. Je n'ai pas encore lu son livre "Arrêtez de mépriser les Français", mais je vais l'acheter et m'atteler à la tache. Ce qu'il y a, c'est que j'ai tout de même un sentiment de déjà vu à la lecture des premiers extraits qui figurent dans la presse.

    En somme, Hervé Morin donne quitus à François Bayrou de son Abus de pouvoir d'il y a deux ans.

    Je peine à comprendre l'homme : si je comprends bien, il est prêt à passer un contrat de législature avec un individu qu'il dénonce presqu'aussi fortement que François Bayrou ? Est-ce bien cohérent ?

    Les premiers échos de son ouvrage m'en donnent plutôt une bonne impression, notamment pour la vision de l'exercice du pouvoir qu'il expose, mais pourquoi être demeuré silencieux 5 années durant ? 

    Dans l'ensemble, je crois que le Nouveau Centre et son leader gagneraient à écouter les sages conseils de Jean Arthuis dont les efforts pour rassembler les chapelles centristes sont méritoires, s'ils veulent gagner en crédibilité.

    Bayrou et son MoDem peuvent bien avoir des travers, au moins n'ont-ils jamais dévié de la ligne politique fixée initialement ! Voilà un homme et son parti que l'on ne peut prendre en défaut de fiabilité, tant il a pris tous les risques pour porter ses idées sur les fonds baptismaux.

    Je ne souhaite pas jeter la pierre à Hervé Morin, et d'ailleurs, que celui qui n'a jamais péché lui lance le premier caillasse...Mais il gagnerait à achever ce qu'il a entamé en admettant ses erreurs et en se joignant à nouveau à François Bayrou.

  • Procès en sorcellerie ? Non, en libéralisme...

    Il y a une chose qui m'étonne quand je lis les blogues, la presse, que j'écoute la radio ou que je jette un oeil sur les chaînes télévisées, c'est que j'ai souvent l'impression que le grand Satan libéral se cache sous ma couette.

    Partout on entend dénoncer les méfaits de l'ultra-libéralisme, ce dernier étant vite assimilé au libéralisme tout court. On veut bien à la rigueur admettre un libéralisme social (comprenez de la permissivité), politique (être à gauche, quoi...) mais pas économique, cela va de soi.

    Le Figaro, par exemple, s'étonnait de ce que Bayrou approuve récemment l'aspect qu'il jugeait le plus libéral de la politique de Sarkozy, le statut d'auto-entrepreneur. Le principe est censé favoriser la création d'entreprises. In fine, cela a fait plouf parce que le gouvernement a été incapable de faire preuve d'audace en limitant drastiquement le chiffre d'affaires des auto-entrepreneurs. Résultat des courses, en fait d'auto-entreprise, on s'est contenté de vendre les reliquats de caves et de greniers sur e-bay...Tu parles d'un résultat !

    En fait de libéralisme, s'il y a bien un secteur dans lequel on n'entend quasiment jamais les vues des libéraux exposées, c'est bien celui des médias. Côté politique, il y a bien un Jean Arthuis pour oser de temps à autre rappeler que le centre regroupe aussi les libéraux, Bayrou pour appeler les libéraux de progrès, comme il dit, à ses côtés, voire même citer Bastiat, quelques rares membres de l'UMP sur son aile centriste qui se réclament du libéralisme, mais c'est à peu près tout.

    Ceux qui se réclament d'un libéralisme intégral n'ont pas voix au chapitre. Leurs idées existent, pourtant, puisqu'ils ont créé le site lesliberaux.fr...

    Sur l'immigration, par exemple, il y a de quoi faire bondir la réaction organisée : songez donc, ils souhaitent la bienvenue à tout nouvel immigré sur le territoire français et proclament que l'immigration est une chance. Mais ils assortissent la déclaration d'un addendum de nature à faire glapir en choeur les gauchistes. Pour eux la présence sur le sol Français ne confère pas automatiquement le droit à la protection sociale et à un revenu minimum– seul le paiement de cotisations sociales donne un tel droit sauf situation d’urgence ou humanitaire à titre temporaire.

    Sur la fiscalité, j'aimerais bien voir chiffrer leur programme : une flat tax à trois échelons, pas de discriminations selon la source de revenus, suppression totale de toute forme d'impôts sur le patrimoine, suppression de l'essentiel des niches fiscales. Des Koulaks, je vous dis, qui essaient de saboter les acquis de la Révolution, camarades...

    Là où on va tous bondir, c'est sur tout ce qui concerne l'assurance sociale : aide-toi toi-même le ciel t'aidera pourait être leur adage. Hop, à chacun d'épargner pour sa retraite ; on ne sait pas trop ce qu'ils veulent faire avec leur panier de soin...Bon, je ne les suis pas vraiment sur ce choix car à l'heure actuelle, il aboutit surtout à envoyer sur la paille tous ceux qui n'ont pas de sous...

    Sur l'écologie, ils ont un principe très simple : pas d'incitations fiscales ni de garanties de toutes sortes, en revanche, tu pollues, tu paies, point à la ligne. 

    Côté transports, je suis en complet désaccord avec leurs propositions. Partout où les transports sont laissés à la libre appréciation du marché et des individus, c'est le bordell. Je ne comprends pas que les libéraux n'apprennent pas des erreurs du passé dans ce domaine. L'époque héroïque est terminée désormais. Aujourd'hui, c'est à des niveaux au minimum régionaux que peuvent vraiment être déterminés les schémas directeurs des principaux moyens de transport.

    Les libéraux qui écrivent sur le site des libéraux ne représentent toutefois que quelques courants du libéralisme. Pas John Stuart Mill, par exemple. Ils sont en fait assez proches des libéraux classiques de la fin du XIXème siècle et du début du XXème.

    Il existe un forum de libéraux sur lequel on peut croiser une palette plus large, avec notamment des anarcho-capitalistes, des autrichiens (au sens économique du terme) et cetera...

    Je crois que nous autres libéraux-sociaux, aurons toujours cette divergence de fond avec les libéraux classiques, qu'aux libertés «négatives» (ne pas entraver la liberté individuelle, comme celle de disposer de sa propriété, de pouvoir s'associer, voter, et cetera...) que nous reconnaissons aussi, nous associons des droits positifs (éducation, santé) qui nous paraissent indispensables pour garantir une liberté authentique. 

    Nous autres libéraux sociaux ne considérons pas moins que la liberté individuelle est le fondement du bonheur individuel et que l'intervention de l'État n'a que pour seule vocation de la garantir, en aucun cas, à l'instar des socialistes et des sociaux-démocrates, à déterminer notre bonheur à notre place. Bref, on ne veut pas du "Care" cher à Martine Aubry...

  • Ils ont osé invoquer les Mânes de Charlotte Corday !

    charlotte c.jpgLes Maquizards, ce groupe de hauts fonctionnaires dont j'ai déjà parlé, s'apprête à publier un petit livret dans lequel il met en avant des personnalités de l'histoire de France (surtout récente) qui ont oeuvré pour redresser et propulser la France en avant.

    On y trouve le Général de Gaulle, Mendès-France, Coluche, Marie Curie, par exemple. Bref, on y trouve exactement ce que j'ai déjà reproché aux Maquizards par le passé : un fourre-tout et des postures qui ne parviennent pas à masquer l'absence de propositions de fond. 

    Je conçois, toutefois, que ce groupe attende aussi le moment propice pour mettre en avant ses principales propositions. Nous sommes, j'imagine, encore trop loin des Présidentielles.

    Parmi les visages de leur livret, il y en a tout de même un qui a attiré mon attention : Charlotte Corday. Charlotte Corday, c'est cette jeune femme que les professeurs d'histoire maxistes et/ou gauchisants ont réussi à faire passer pour une royaliste exaltée dans les manuels d'histoire, les BDs et même les dessins animés. J'ai d'ailleurs été élevé dans cette croyance, abusé par leurs élucubrations montagnardes.

    J'ai toujours pensé que Marat était une sorte de "Je suis partout" de l'époque. Contexte de la Collaboration en moins, on y trouve le même "pacifisme" contre le véritable adversaire et la même haine de l'ennemi intérieur, particulièrement contre les Girondins, c'est à dire les modérés. 

    Pour revenir à Charlotte Corday, des études plus précises m'ont appris qu'il s'agissait en réalité d'une jeune fille très proche des Girondins et qu'elle avait été indignée par les exactions dont ils avaient été victimes de la part des Montagnards. Simplement, sa foi catholique, son milieu d'origine et don éducation ont été un bon prétexte pour tenter de la salir à la gauche de la gauche. Il est d'ailleurs amusant de constater que les sites npistes,communistes et frondegauchistes continuent à la présenter comme telle quand on tape le nom de cette admiratrice d'Olympe de Gouges dans un moteur de recherche.

    Il paraît que les Maquizards veulent déposer sur les bancs de l'Assemblée Nationale (si ce n'est déjà fait) quelques uns de ces livrets. Je rigole déjà en pensant à la tête des députés gauchistes and co lorsqu'ils liront la notice biographique de Charlotte Corday dans laquelle ils félicitent cette dernière de s'être opposée à Marat (c'est di pudiqueement : plus prosaïquement, de lui avoir collé un bon coup de poignard dans le coeur et bon débarras...). Nul doute qu'il faille faire la promotion de ce livret chez les camarades gauchistes qui trouveront là une nouvelle incarnation des sociaux-traîtres  du libéralisme  de Satan  de la réaction.

  • Hervé Morin est gonflé...

    Alors celui-là, il ne manque pas d'air : voilà Hervé Morin qui dénoncé la brutalité du règne de Nicolas Sarkozy après avoir tout avalisé sans broncher pendant des années, et cela simplement parce qu'il est à l'orée d'une nouvelle présidentielle. Amusant.

    Le problème, mon bon Hervé, c'est que n'est pas Bayrou qui veut. De 2002 à 2007, Bayrou avait commencé à s'opposer à Chirac et Villepin de manière bien plus manifeste en n'hésitant pas  voter une motion de censure. 

    Autant dire qu'Hervé Morin et ses pusillanimes députés néo-centristes sont loin du compte. D'ailleurs, avec qui comptent-ils s'allier, par la suite, si Nicolas Sarkozy est bien le candidat de l'UMP pour 2012 ?...

  • Bayrou c'est sûr, le reste...

    LomiG qui semble avoir perdu la tête vote Aubry en 2012. Une chose est certaine, je voterai, pour ma part, Bayrou quoi qu'il advienne au premier tour. Je voterai également contre Marine Le Pen si elle devait arriver au second tour, quel que soit son adversaire, sauf si c'est un candidat du NPA ou de LO (encore plus dangereux et nocif que le FN à mes yeux).

    Si Bayrou ne se présente pas, j'avoue que je serai ennuyé. Par défaut, je pense que je soutiendrai probablement Borloo si celui-ci va jusqu'au bout, mais je demande à voir son programme et ses soutiens avant toutes choses (le copinage avec Tapie et Sarkozy n'est pas vraiment pour me plaire...).

    Si ni l'un ni l'autre ne sont là, je pourrais me rapprocher sensiblement du bulletin blanc au premier tour, sauf s'il y a une autre candidature centriste (pas n'importe laquelle : Arthuis, Lamassoure, Bourlanges, pas exemple) ou si l'UMP présente Alain Juppé.

    Au second tour, je voterai pour n'importe quel candidat socialiste plutôt que de récupérer Nicolas Sarkozy 5 années de plus. 

    Même si j'ai une certaine estime pour Fillon, je ne me vois pas le soutenir ni à un premier ni à un second tour : c'est tout de même lui qui a mis en oeuvre la politique menée ces 5 dernières années.

    Les choses vont se compliquer au moment des législatives. A l'heure actuelle, aucun parti ne me séduit. Le programme dont je serais le plus proche, mais il est trop peu élaboré pour l'instant, ce pourrait être celui de l'Alliance Centriste (mais je demande à voir les développements). A défaut, celui du MoDem, mais j'avoue que je ne suis vraiment pas emballé par les propositions actuelles de ce parti.

    Voyons voyons, qu'en pensent Rubin, h16, Isabelle, mon conducteur de bovins favori et le Faucon ?

  • Pauvre Hulot...

    Ce pauvre Nicolas Hulot, je me faisais la réflexion qu'il allait se faire avoir, et en beauté.

    Les Verts/Europe-écologie lui demandent de se présenter aux primaires vertes. Ils l'éliminent parce qu'ils ne peuvent pas le saquer. Et ensuite, la bouche en coeur, ils vont lui demander son soutien, comme de naturel pour tous ceux qui ont participé aux primaires vertes, et il va se retrouver à soutenir un programme d'extrême-gauche et à devoir conchier son employeur pour faire plaisir à ses nouveaux "amis". Je serais lui, je me retitrerais de cette tartufferie pendant qu'il en est encore le temps, parce que là, c'est face tu gagnes et pile je perds...

  • Haine verte...

    Tiens, on rigole bien chez les Verts en ce moment. Comme ils se sont jurés de niquer TF1, ils ont un peu la haine contre ce pauvre Hulot qui ne me paraît pourtant pas bien méchant.

    Du coup, ils se sont rangés comme un seul homme derrière la Norvégienne. C'est d'un comique consommé. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l'on considère Éva Joly comme une candidate centriste, alors qu'elle adopte constamment une phraséologie montagnarde qui la fait certainement plus proche des Amis du peuple et autres Marat, Saint-Just et Robespierre que de Condorcet et des Girondins (encore moins des Orléanistes).

    Bref, Éva Joly, c'est pas le centre. Nicolas Hulot, en revanche, c'est quelqu'un avec lequel on peut converger, même si j'ai quelques petits différends avec lui à titre individuel.

    Comme le dit Bayrou, le MoDem pourrait travailler aisément avec lui. Avec Éva Joly, je ne suis pas sûr de suivre François, en revanche, qui dit avoir des contacts avec plusieurs écologistes. Il faudrait qu'elle cesse de se prendre pour une procureure néo-révolutionnaire, ça nous ferait des vacances...

    Tiens au fait, puisqu'elle s'en prend au capitalisme triomphant et à l'injuste répartition des profits, elle pourrait aller s'intéresser de près aux placements des fonds souverains norvégiens : pas sûr qu'on y trouve plus de morale que dans notre belle société latine et libérale...

  • Morano, victime un peu facile...

    Nadine Morano a fait une petite gaffe. Ce n'est pas la première fois. Il n'y a pas non plus le feu. Il y a une mauvaise foi évidente à affirmer qu'elle ne serait pas au courant de l'affaire de l'espionnage industriel chez Renault. On vous pose une question de divertissement, vous avez un temps limité pour répondre, on enchaîne les questions, et vous savez que vous devez éviter de vous planter. Vous entendez "Renault/Renaud" et une phrase qui commence par "tous coupables". Vous connaissez Renaud le chanteur et vous savez qu'il verse dans la chanson tribunicienne (qui plaît bien aux bobos, en règle générale). Vous faites naturellement le lien entre ce que vous entendez et le chanteur. Elle a d'ailleurs rectifié très vite, sans qu'on lui en dise tellement plus quand elle a vu l'étonnement de la journaliste.

    Bref, encore beaucoup de bruit pour rien...