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Internet - Page 2

  • Flux RSS, le sale coup de Google...

    Les inconvénients du tout gratuit c'est qu'il n'y a jamais aucun engagement contractuel. Google a décidé de mettre fin au service google reader d'ici le 1er juillet prochain.

    Tous ceux qui utilisaient ce service pour afficher des flux rss sur des blogues ou sur des sites vont en être pour leurs frais.

    Quand Google met en service des solutions pour les internautes il les présente toujours comme des avancées majeures, des services immenses rendus à la grande communauté des internautes mais quand il y met fin, il se garde bien d'en faire état avec force étendards et trompettes.

    Du coup, la communication entre les blogues va en prendre un sacré coup. Le promoteur d'un blogging convivial, qui fut plusieurs années le blog le plus populaire aux yeux de wikio/ebuzzing va en prendre un sacré coup de vieux. Et moi aussi. Google reader était un outil efficace et puissant pour tisser du lien. Moi-même, je l'utilise pour savoir ce qu'il se dit ailleurs et souvent, je rends visite aux blogues dont l'avis m'intéresse de cette manière. D'un seul coup d'oeil, je vois défiler comme une une timeline les centres d'intérêt quotidiens de chaque blogue sélectionné. Qu'en sera-t-il sans cette possibilité ? Il ne finira plus par rester de la Toile un jour qu'un amas de fils confus et désordonné, sans tenants ni aboutissants. Bien loin du rêve de ses concepteurs...

    A défaut, il existe des alternatives à Google reader, apparues lors de la mise en place de Google+ mais je ne sais pas si elles permettent d'afficher un flux sur son blogue.

    Il existerait peut-être une autre solution (que je propose maintenant) : et si ebuzzing succédait à Google ? Je ne sais pas si la société a les reins suffisamment solides pour supporter le feedback de myriades de fils rss mais il me semble qu'elle dispose d'ores et déjà de la technologie ad hoc, primo, et, secundo, d'un service déjà capable d'afficher les articles qui renvoient vers un blogue d'origine sur la page de ce dernier. A voir...

    Bon prince, Google n'en propose pas moins un service pour archiver les flux en attendant de trouver une autre solution pour ses feedbacks.

    Il s'agit de Google Takeout (se barrer de Google, traduit familièrement). Cette application en ligne peut récupérer n'importe quelle donnée (ou presque) d'un compte google et l'archiver.

    L'inconvénient, c'est qu'il faut ensuite savoir quoi faire de la dite archive...Un nettoyage de printemps comme ils disent...Contents de faire partie des poussières ?

  • E-books : Virgile fait un carton !

    Je n'aime pas Paul Veyne que je considère comme un imbécile qui a régulièrement scié la branche sur laquelle il est assis mais je me réjouis tout de même de constater que sa traduction de l'Énéïde de Virgile, l'une plus fameuses épopées de toute l'histoire de l'humanité, est en tête des ventes de livres électroniques de la fnac dans la catégorie Lettres/Théâtre/Poésie.

    Je suis souvent très agacé par les cabris qui sautent dans tous les sens en jurant la mort du livre papier et en accusant les éditeurs français de se montrer conservateurs parce qu'ils se défient d'un système qui pourrait les priver de tous revenus.

    Cela me fait d'ailleurs bien rigoler de voir que le livre papier fait plus que de la résistance : les livres numériques ne constituent qu'1 à 2% des ventes en France alors que les beaux esprits qui peuplent la toile prédisaient avec force jactance et arrogance l'effondrement des ventes des livres traditionnels.

    En fait, je viens de faire un tour sur la site de la FNAC. Ils ont une offre bien plus intéressante qu'Amazon, particulièrement en livres électroniques. J'ai pris la mauvaise habitude de ne me rendre que sur Amazon (parfois Price Minister) pour acheter des livres (quand je ne les achète pas en librairie, je veux dire) mais je vais changer mon fusil d'épaule et me rendre plus souvent sur celui de la FNAC.

    Il y a plusieurs raisons à cela : Amazon ne paie pas un kopeck sur ses revenus à la France, primo, et, secundo, ne fait absolument rien pour promouvoir les lettres contrairement aux éditeurs et distributeurs français.

    Si nos maisons d'édition venaient à disparaître, ce qui a semblé longtemps réjouir les imbéciles patentés qui comptent sur Internet pour prendre le relais, ce serait une catastrophe pour la pensée et les lettres. On peut évidemment parfois s'agacer du jeu propre à nos prix littéraires, il n'en a pas moins le mérite d'exister et les maisons d'édition sont largement partie prenantes de nombre d'initiatives invitant nos enfants à lire et écrire. Et cerrtains de nos distributeurs (la FNAC notamment) ne sont pas en reste.

    Que l'on m'en cite une seule d'Amazon : inutile de chercher, il n'en existe aucune... 

  • Internet tue la presse

    El miracolo : une bouffée de réseau. De la connexion, et c'est de la bonne. L'été, je tends à me la jouer un peu à la Thierry Crouzet. Je prends l'habitude de me déconnecter (enfin, pas complètement, j'ai encore mon smartphone, mais avec une couverture tellement pourrie que c'est tout comme...). Petite exception, je profite d'un routeur ouvert.

    Du fait de ma déconnexion partielle, je reprends mes habitudes d'antan, c'est à dire un investissement conséquent dans la presse quotidienne et hebdomadaire. 

    Pour moi, cela ne fait plus de doute : Internet, l'habitude de lire de la mauvaise information mal orthographiée de surcroît ont tué la presse écrite. 

    On se rend bien sûr sur les sites des dits quotidiens, mais on sait très bien que la presse en ligne n'est pas rentable. De ce fait, les groupes de presse licencient à tour de bras les journalistes ; puis ce sont des stagiaires qui prennent leur place, et, enfin, des "chroniqueurs" : sortes de choses qui ont pris le melon et qui écrivent de longue date sur des blogues ou ailleurs. On peut avoir pire avec le journal citoyen : une mouche peut piquer n'importe quel péquin et ce dernier se décréter expert ès andouillerie pour écrire sur n'importe quel sujet ( comme je le fais, quoi... :-) ).

    Entre les complotistes, les creux et les touffus, je ne parle pas des disorthographiques de toutes sortes, nous voilà bien servis.

    Et petit à petit, ce sont les analyses de fond qui se font la malle parce qu'il n'y a plus personne pour les faire. C'est tout juste si la presse-papier a encore les moyens de se payer des correcteurs. Sur le web, c'est un traitement de texte qui fait le boulot d'où les poutres qui nous blessent les yeux.

  • Mais pourquoi donc ont-ils craint de débattre avec Bayrou ?

    Il y a une chose que je n'arrive pas à m'enlever de la tête : pourquoi donc les autres candidatd dans leur ensemble ont-ils craint le débat, et, entre autres, le débat avec Bayrou ?

    Je discutais avec ma compagne, il y a moins d'une heure, et elle m'assurait n'avoir rien vu de la campagne.

    De petites phrases en déclarations ineptes, il ne s'est rien passé. Hollande, très sûr de lui, surfant sur le rejet de Sarkozy et le désir d'alternance, s'est contenté de gérer son avance. Sarkozy a tenté d'user de ses ressorts habituels, mais ils sont cassés.

    J'apprends que Mélenchon et MLP n'ont pas voulu d'un débat à trois avec Bayrou. Il devait avoir lieu sur Daily Motion (tiens, du made in France, c'est français Daily Motion), le Figaro l'avait même annoncé. Nada, rien, ils se sont défilés.

    Je finis cette campagne avec le goût amer d'avoir vu tous les concurrents de Bayrou se défiler quand une opportunité de débat se présentait. Ce fait n'a pas échappé à la presse internationale qui a reconnu dans le centriste le seul candidat à amener sur la table les débats de fond.

    Marianne2 titrait  avec raison dimanche dernier que la profession de journaliste était désormais la plus détestée de toutes. Cela en dit long sur la défiance que la classe médiatique inspire désormais...

    Les médias sont largement co-responsables de cette campagne insipide puisqu'à aucun moment ils n'ont proposé de format digne de ce nom pour favoriser des débats.

    J'avoue avoir craqué et cessé d'écrire pendant 15 jours parce que je n'avais rien à dire et je m'ennuyais ferme.

    Les blogueurs et la plupart des pure-players n'ont strictement rien apporté au débat. Le néant, ou presque. Pas mieux pour la presse en ligne, qui en est resté à des considérations tactiques la plupart du temps.

    Je tiens en revanche à féliciter Frédéric Taddeï et son site newsring : voilà un journaliste et une équipe qui ont essayé autant qu'ils l'ont pu, sur Internet, de générer de vraies disccussions. Ils sont les seuls à l'avoir fait avec une parfaite objectivité. J'espère que ce site va survivre à la campagne, il le mérite.

    Il reste les législatives, désormais. Beaucoup de choses vont se jouer dans l'entre-deux tours. 

  • E-buzzing politique mars 2012

    Sacré bouleversement au classement e-buzzing de mars, dans la catégorie politique. Variae, un blogue social-démocrate de longue date, fait un malheur. Mélenchon, campagne politique oblige, continue de progresser. Il n'y a plus de blogues de droite ni du centre ou encore libéraux dans les 20 premiers. Christophe Grébert fait une nouvelle incursion dans le top 20, certes, mais son blogue est un espace local sur lequel il n'intervient pas à propos de l'élection présidentielle. Plus de blogues de droite ni du centre donc, et...une seule femme. Les temps sont durs...

    1 Variae
    2 Le Blog de Jean-Luc Mélenchon
    3 Partageons mon avis
    4 Sarkofrance
    5 les échos de la gauchosphère
    6 Patricklehyaric
    7 A perdre la raison
    8 Carnet de notes de Yann Savidan
    9 LES JOURS ET L'ENNUI DE SEB MUSSET
    10 intox2007.info
    11 Arnaud Mouillard
    12 Djamila Sonzogni
    13 Marc Vasseur
    14 Le Kiosque aux Canards
    15 Lyonnitude(s)
    16 MonPuteaux.com
    17 Sarkostique
    18 Une Autre Vie
    19 Les coulisses de Sarkofrance
    20 Bah !

    Classement réalisé par Ebuzzing

  • HADOPI a été efficace. ACTA le prochain round ?

    Quand je pense au concert de récriminations qui a suivi la mise en place de la loi HADOPI, en mon for intérieur, difficile de m'empêcher de ricaner abondamment.

    Ne disaient-ils pas que cette loi n'empêcherait pas le téléchargement illégal ? Tout faux. Il s'est littéralement effondré. Et c'était à prévoir. Il allait de soi que seuls les usagers avancés, voire experts d'Internet tenteraient de contourner la loi au risque de prendre une amende et de se voir couper la connexion.

    Le plus drôle, au fond, dans cette histoire, et  je compte ACTA au nombre des épisodes, ce sont les hypocrisies de tout bord.

    Les utilisateurs font de l'agit-prop sur la Toile, brandissent des grands concepts comme la liberté ou encore la neutralité du net, mettent en avant des théories fumeuses, mais n'aspirent au fond qu'à continuer à télécharger sans payer le moindre droit. Le comble, au final, c'est de consommer les produits des grandes compagnies et autres Majors qu'ils conchient tous les jours.

    Mais ce n'est pas tout : de l'autre côté, les "artistes" et le star-système dans son ensemble véhicule depuis longtemps l'idéologie libertaire du laisser-faire en moquant et dégradant régulièrement tous les symboles de l'ordre et de la loi. Or, les voilà à se prendre dans la gueule le boomerang des valeurs qu'ils propagent depuis plusieurs décennies. Touchés au portefeuille, ils pleurnichent et sollicitent l'assistance des mêmes pouvoirs publics qu'ils traitent plus bas que terre en temps ordinaire devant leurs fans. Le plus drôle, c'est de les voir fermer leur gueule face à leur public "libertarisé" mais venir couiner en douce auprès des éléments influents de la classe politique pour s'assurer de conserver leur gagne-pain.

    Bref, les premiers sont bien les dignes clients des seconds.

    Quant aux tentatives de faire appel à la charité publique sur la Toile, elles ont fait long feu : tous ceux qui ont essayé se sont ramassés en beauté. Les naïfs. L'internaute est rapiat au possible. La culture du "gratuit" a fait des ravages. Quand il fait un généreux versement de quelques centimes d'euros, il croit encore avoir réglé son écot.

    On peut percer via My Major Company, mais certainement pas se faire produire par la gentille coopérative des Samaritains de la Licence Globale. C'est juste un moyen supplémentaire d'attirer l'attention des gros producteurs.

    La Licence Globale, revenons-y : une sorte de collectivisation globale de la production des oeuvres. Tout le monde paie pour tout le monde. Sauf qu'il y a un problème d'équation : tout le monde paie, mais...pas pour tout le monde. Pour quelques uns seulement. Au fond, la Licence Globale est une sorte de super-impôt collectiviste. Un de plus.

    Dans cette histoire, ne nous trompons pas : chacun défend ses intérêts, et rien d'autre. Il n'y a nulle morale, nul principe, nul éthique généreuse. Absolument rien de tout cela.

    Les utilisateurs cherchent simplement à ne pas payer. A fortiori ceux qui se prennent pour l'avant-garde de la Toile et invoquent les droits de l'homme pour leur combat mercantile.

    Les producteurs mènent une guerre honteuse : non parce qu'elle serait illégitime, amais parce qu'ils en ont honte, et pour cause, ils ne récoltent que ce qu'ils ont semé.

    ACTA, l'actuel accord en discussion entre les pays occidentaux pour contrer la contrefaçon émergente recèle bien des dangers. Mais ne nous y trompons pas : à l'exception de quelques esprits à la fois éclairés et honnêtes, tous ceux qui le conspuent sont motivés avant tout par la crainte égoïste de se faire alpaguer quand ils téléchargent illégalement ou achètent un produit contrefait.

    Aucune autre motivation que l'intérêt personnel, in fine.

  • Vous enseigneriez avec des consoles de jeux, vous ?

    C'est toujours distrayant de lire Brighelli dans ses oeuvres : bien qu'il fasse souvent des observations de bon sens, il a une allergie à la modernité qui ne laisse pas de bien me faire rire. Analysant le programme pour l'école de François Bayrou, il attribue globalement un satisfecit au candidat centriste mais bute sur le numérique. Manifestement, l'e-learning (mais si ça existe en français, mon cher Jean-Paul, cela s'appelle l'enseignement à distance et le CNED - Centre national d'enseignement à distance -  le pratique de longue date !) lui génère une grosse éruption de boutons.

    Sur le fond, que dit Brighelli : qu'il est fâcheux de donner à de jeunes élèves des ordinateurs parce qu'ils passent leur temps à jouer plutôt que d'étudier. C'est ce que j'appelle l'effet console de jeu. Sur ce point, c'est aussi mon avis. Si vraiment on décide que des collégiens utilisent des ordinateurs, il faut brider les machines et les accès à la mode de Dracon : pas de jeux, accès internet restreints à une sélection de sites jugés fréquentables et intstructifs.

    Mais pour le reste, Brighelli s'en prend aux copié-collé made in Wikipedia. Parce que c'était mieux les copié-gratté made in Universalis ou Petit Robert d'antan ? Très mauvais procès fait à l'encyclopédie en ligne. Le problème, c'est la demande. Quand un enseignant veut qu'un élève fasse une recherche, il doit lui faire savoir qu'il compte l'interroger sur ce qu'il aura retenu de la recherche en question. Nul doute qu'une telle exigence poussera à la rationnalisation du dit copié-collé.

    Le grand plan du numérique que veut Bayrou ne me paraît donc pas insensé. En soi, je pourrais en penser autant de celui d'Hollande si je ne connaissais pas par trop bien les Socialistes et la gauche en général. Ils confondent l'outil (donc le moyen) et son but. A gauche, le numérique est un objectif en soi (tout comme dans les diverses officines de l'UMP au demeurant) : c'est bien là où le bât blesse, et c'est, au fond, la nature même d'un tel projet qui provoque des réactions épidermiques chez des individus comme Brighelli.

    Le pédagogisme a tué l'informatique comme il a flingué la pédagogie. De même qu'il a fait de la pédagogie une idéologie il fait de l'informatique le Graal universel de la très sainte pédagogie.

    Mais en soi, ni la pédagogie ni l'informatique ne sont à condamner. La première est une passionnante science humaine, la seconde une technologie aux ressorts et aux apports prodigieux.

    Les pédagogistes ont sans nul doute entâché ce qu'ils voulaient défendre par des comportements sectaires et malhonnêtes, mais leurs adversaires pourraient bien se tirer une balle dans le pied en s'obstinant à jeter le bébé avec l'eau du bain...

  • Et voilà, moi aussi je suis sur tablette :-)

    Hé hé, l'ami Hervé et moi avons rejoint la cohorte des blogueurs qui figurent désormais sur une application pour tablettes et i-phone qui répond au doux nom de News Republic. A la base, sur l'heureuse suggestion de PMA, j'ai moi aussi franchi un pas. Merci à lui. Un manitou de l'application m'a contacté : le malheureux cherchait quelques blogues centristes dans la marée gauchiste qui a envahi nos écrans. Je me suis bien sûr empressé de lui donner quelques références, et, tant qu'à faire, puisque j'ai toujours le titre de consultant pour ebuzzing, je lui ai refilé quelques adresses de blogues de droite, de blogues libéraux et pour finir, quelques morceaux de choix de la réacosphère/fachosphère.

    Ça m'a l'air d'une sympathique petite entreprise bordelaise qui a fait son chemin : ils sont presque deux millions à avoir téléchargé son application phare.

    Le Grand seigneur que je suis leur a fait cadeau des retombées de la pub (faut aider les bébés start-up) : j'ai entre 15 000 et 20 000 visiteurs uniques par mois (et encore, à condition d'écrire tous les jours au moins un billet). En termes de retombées financières, heureux si cela rapporte deux à trois euros chaque mois. A ce tarif-là, j'ai la flemme de remplir le contrat. Mais bon, pour des blogues ou sites nettement plus fréquentés (faut taper dans les 100 000 uniques mensuels, je pense) ça peut commencer à devenir intéressant, le partage des gains :-)

  • Pan dans la g... de Megaupload !

    Hop, vite : check casque de protection ? Yes. Gilet pare-balles enfilé ? Yes. Check système de missiles anti-missiles patriot ? Activé. Bon, ça va caillasser.

    Ah la profonde satisfaction de pouvoir narguer tous les mecs qui utilisaient tranquillement Megaupload pour se refiler des fichiers piratés. Qu'est-ce que le FBI leur a mis dans la g... ! Fini, les gars, c'est fermé, ah ah ah ah ah ah :o))))))))))))))) Va falloir payer vos téléchargements, maintenant.

    Comme quoi, quand on veut, on peut :-) Il va y avoir quelques procès retentissants là-bas, un bon coup de torchon dans le tas qui va faire réfléchir tous les mecs qui vantent le gratuit sur le dos de la création.

    Bon, évidemment, avec les excès de la justice américaine, on peut supposer que les possesseurs de la plate-forme vont se prendre quelques milléraires de prison et de menues centaines de millions de dollars d'amendes. Ça, c'est le dommage collatéral. Leur dernier espoir d'éviter de passer le restant de leur existence à gémir dans une cellule d'un demi-mètre carré sera de travailler ad vitam aeternam pour le FBI.

    Sacré coup dans le fourmilière. La contrefaçon s'est pris un gros coup dans la tronche. J'attends avec gourmandise les premières réactions de ceux qui prônent "un autre modèle", comme ils disent souvent. 

    En revanche, ce qui est vache, c'est qu'il y a tout de même quelques utilisateurs qui ont peut-être placé leurs propres fichiers perso sur la plate-forme qui l'ont dans le baba du coup. A vrai dire, perso, je ne serais pas assez c... pour loger mes propres documents sur un truc réputé permettre l'échange de fichiers illégaux et/ou piratés.

    Ce qui m'étonne, c'est qu'aucun concert de clameurs braillant à la privation de liberté ne s'est encore élevé de la Toile. Ceci ne saurait tarder, et les premiers commentaires fuser ici :-)

    Cela dit, il y a un point que souligne avec justesse Romain Blachier : Megaupload existe aussi parce que l'offre légale est incapable de faire preuve de la réactivité nécessaire pour répondre à la demande.

    On hurle à la mort du côté des producteurs, mais on pousse aussi au vice, en effet. Si les producteurs avaient mis en place une plate-forme payante mais aussi importante que Megaupload, on n'en serait peut-être pas là.

  • Facebook lit mon blog ? 1ère réaction sur les identifications indésirables

    Tiens, je me lève tout guilleret ce matin pour consulter mes infos bayrouesques quotidiennes, fait un petit tour des blogues puis de la presse en ligne, jette un oeil sur twitter puis finit en ouvrant mon compte facebook. Oh, divine surprise ! D'emblée ce petit message de facebook apparaît sur ma page en tête de colonne : 

    Facebook facilite l’identification des photos en suggérant les noms des amis que vous souhaiteriez identifier. Quand une personne est identifiée, Facebook utilise cette information pour regrouper des photos similaires et, lorsque cela est possible, suggérer les noms de vos amis dans vos photos. Vous pouvez contrôler si votre nom est suggéré ou non. En savoir plus

    Ah, tout de même : figurez-vous que cela fait un moment que je les attaque à coups de missiles thermo-nucléaires sur le sujet puisque j'ai appelé plusieurs fois à une Class action contre leurs procédés. Je subodore que je ne dois pas être le seul.

    Tenez, si jamais vous tapez en premier "faut-il quitter facebook ?" sur googleweb, devinez sur quoi vous tombez en premier ? Mais il est vrai que j'avais ciblé spécifiquement le fait de pouvoir identifier quelqu'un contre sa volonté dans des billets précédents.

    Nous sommes encore loin du compte et Facebook a de grands progrès à accomplir avant de devenir une société respectueuse de la vie privée, mais, l'avertissement qui figure aujourd'hui sur le haut de la page, l'existence d'un paramétrage qui permette de contrôler en partie ce que l'on dit ou affiche de vous est un premier pas dans la bonne direction.

    Post Scriptum (MAJ) : Antonin vient de m'informer qu'Internet Sans Frontières met en place une plate-forme pour faciliter les actions en justice contre Facebook quand ses pratiques sont attentatoires à la vie privée. Je rappelle à cet effet qu'ISF a porté plainte contre facebook auprès de la CNIL en novembre dernier.