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International - Page 2

  • Quels intérêts derrière «l'indépendance» de la Catalogne ?

    J'ai suivi avec le plus grand scepticisme les déclarations d'indépendance de l'actuel pouvoir régional en Catalogne. J'y ai vu un référendum parfaitement illégal avec un taux de participation de 40% seulement. Ni la France ni l'Europe ne peuvent avaliser une procédure qui ignore à ce point le droit. 

    Les motivations des indépendantistes me laissent perplexes. Personne n'ignore que la Catalogne est la région la plus riche d'Espagne. Je ne puis m'empêcher de soupçonner des intérêts égoïstes derrière les manoeuvres de Puigdemont. Le vrai enjeu, on s'en doute, il est financier : il s'agit de mettre la main sur les taxes. Une partie de la classe politique pousse les Catalans à ne plus partager leurs richesses avec des régions espagnoles plus pauvres. Ce n'est pas un hasard si un parti comme la Ligue du Nord en Italie a applaudi des deux mains puisqu'elle récite la même antienne avec les régions du sud. On sait très bien que l'actuel parlement autonomiste explique aux Catalans depuis des années que l'Espagne leur vole leur argent (ce qui est parfaitement faux, au passage).

    L'Europe s'efforce de réaliser progressivement une unité entre ses nations : on peut respecter les régions mais ne pas souhaiter, comme le dit très justement Juncker, une Europe à 94 pays.

    L'Espagne est un état de droit. Depuis la chute de Franco, elle est très respectueuse de la culture, de la langue et des institutions de chacune de ses régions. Puigdemont est un boutefeu. Il a sciemment cherché un affrontement avec Marianno Rajoy pour attiser les divisions et la colère en Catalogne. Ce sinistre individu a fracturé la Catalogne pour longtemps.

    J'espère que l'Espagne restera entière. 

  • Admiration pour les Kurdes !

    La politique nationale française m'ennuie mais à l'international, en revanche, je ne sais comment exprimer mon admiration pour les YPG et l'alliance qu'ils ont établie avec les forces arabes progressistes, les FDS. Les kurdes sont admirables. Ce qu'ils font à Raqqa est extraordinaire. Leur organisation, l'égalité totale entre hommes et femmes, leurs idéaux, tout est remarquable de leur part.

    Je suis sur twitter InfoRojava-Kurdistan qui communique beaucoup d'informations de terrain qui n'arrivent pas forcément jusqu'à nous. Ces hommes et des femmes prennent des risques insensés et font preuve d'un courage inouï pour libérer leurs terres de l'oppression islamiste et de la tyrannie.

    Nous, pays européens, et la France en tête, devrions les soutenir inconditionnellement en leur fournissant du matériel militaire, des vivres et des fonds.

    Kobani, Raqqa, Tal abad, et tant d'autres villes, c'est leurs victoires.

    Ne nous laissons pas entourlouper par la Turquie qui tente de leur porter tort par tous les moyens et donc les liens hypocrites et nuisibles avec les islamistes sont patents.

  • Le fédéralisme, seule issue pour l'Irak

    J'ai lu le billet de Feurat Alani sur le blog Orient XXI que je crois être plutôt bien informé sur la situation de l'Irak. En croisant les sources et en lisant autant de témoignages qu'il est possible de le faire, j'ai le sentiment que ce qu'il dit est juste. On a pu croire qu'il existait un arc sunnite qui soutenait Daech, mais la réalité c'est que les Sunnites d'Irak ne supportent plus la classe politique de Bagdad et les anciens gouverneurs locaux. Et par-dessus tout ils détestent l'Iran.

    Il n'existe, à mon avis, qu'une unique issue pour éviter une guerre civile et/ou un éclatement de de l'Irak : le fédéralisme, sous forme d'un état confédéré, comme le fait la Suisse.

    Des régions ou des cantons autonomes qui élisent leurs responsables politiques. Une région kurde, une région chrétienne, une région sunnite, une région chiite. S'il existe d'autres minorités qui recouvrent une réalité géographique, il doit être possible de leur réserver une portion de territoire.

    Je ne vois pas d'autres solutions pour ce pays. Reste à en convaincre ses différentes ethnies...

  • Le meilleur ami d'Israël ? Le développement palestinien...

    Je ne comprends pas la politique de Benjamin Netanyahou en Cisjordanie. Elle est contre-productive et idiote. Il fallait prouver depuis le début des accords d'Oslo aux Palestiniens que la paix leur était profitable. Mahmoud Abbas avait eu la sagesse de prolonger des accords entre Autorité Palestinienne et État d'Israël. Il fallait en retour cesser toute forme d'implantations en Cisjordanie, accorder plus de droits aux Cisjordaniens et promouvoir le développement économique dans ces territoires. 

    Au lieu de cela Netanyahou, le Likoud et leurs alliés ultra-conservateurs et ultra-religieux ont tout gâché. Ils ont continué à coloniser la Cisjordanie et ont donné des miettes de pain à la population poussant les plus instables vers le radicalisme.

    J'ai énormément d'affection et de sympathie pour Israël mais pas pour ses dirigeants actuels. Il existe pourtant une formation politique, Kadima, les centristes locaux, et un leader, Tzipi Livni, qui ont formulé des idées assez proches de celles que j'expose ici. Hélas, Kadima s'est écroulé quand Tzipi Livni n'a pas été réélue à sa tête. Cette dernière a alors fondé Hatnuah et participé un temps à un gouvernement de coalition, jusqu'à 2014 mais a sagement refusé de définir constitutionnellement Israël comme un État juif ce qui a lui a valu d'être éjectée par Netanyahou.

    Aux dernières législatives Hatnuah et le parti travailliste se sont alliés, formant l'Union Sioniste. Ils ont obtenu un score honorable de 18.7% mais pas suffisant pour faire basculer le pouvoir.

    Pour la petite histoire, Tzipi Livni est un assez étrange personnage : c'est une végétarienne affichée qui agit politiquement pour la défense animale. Elle a obtenu l'interdiction de production de foie gras en Israël et est assez mal vue de certains groupes de pression de l'agro-alimentaire. 

    Pour en revenir à mon sujet initial, il existe pourtant quelques espoirs : fin 2015, par exemple, Israël, la Jordanie et l'Autorité Palestinienne ont signé l'accord Red-Dead qui a pour objet la création et l'exploitation commune d'une usine de dessalement au bord de la Mer Morte.

    Pour les amateurs d'huile d'olive (j'en fais partie) je signale cette initiative économique remarquable : Oil for peace (lien ici). Alors déjà, l'huile est bio, ce qui est un bon point pour elle, mais surtout c'est une huile d'olive élaborée conjointement par des producteurs israéliens et palestiniens.

    Moi, j'ai foi dans le commerce et les échanges économiques. Je tends à penser qu'ils apportent la paix. Je pense que c'est par cette voie que la paix se fera un jour entre Israël et la Palestine et que les deux pays pourront coexister librement et pacifiquement. Si on veut aider, plutôt que de soutenir les associations politisées et douteuses qui sèment la division, achetons les produits de ceux qui construisent la paix, c'est ainsi que nous serons leurs meilleurs alliés.

     

  • La Turquie ne peut pas rester membre de l'OTAN.

    Je sais que ce n'est pas la moment d'ajouter une crise à une autre et qu'on a certainement besoin de la Turquie pour accueillir les réfugiés de Syrie, mais Erdogan passe les bornes.

    Cela fait un moment qu'il laisse l'État islamique et le Front Al Nosra organiser à leur guise le passage de volontaires qui après avoir fait le "jihad" reviendront poser des bombes en Occident, mais voilà, désormais, qu'il bombarde nos meilleurs alliés en Syrie, les YPG.

    Comme Français, je suis lié par l'accord passé entre toutes les nations qui adhèrent à l'OTAN. En fait, dès le départ, il y a un vice : on n'aurait jamais dû accepter un pays qui n'était pas une démocratie.

    Mais là, c'est grave : cet imbécile d'Erdogan pourrait nous entraîner dans une guerre avec les Russes simplement parce qu'il soutient ce que l'humanité comporte de plus malfaisant.

    Oh, ne soyons pas naïfs : ni Bachar ni les Russes ne sont des démocrates et le premier a commis une somme effroyable d'atrocités. Mais, eux, au moins, n'exportent pas des Bataclan et des 11 septembre partout dans le monde.

    On ne pourra à nouveau discuter avec la Turquie qu'une fois l'opposition laïque revenue au pouvoir et, malheureusement, ça n'en prend pas le chemin.

  • L'Arabie Saoudite et Daech

    Je lis souvent que l'Arabie Saoudite financerait Daech. J'ai pourtant l'impression que les rapports du royaume wahhabite avec l'Islam radical ne sont pas simples. Très certainement, il y a eu des financements saoudiens en faveur du radicalisme de longues années. Il y en a encore probablement. Mais lesquels ?

    J'ai souvent le sentiment que l'Arabie Saoudite n'est pas tout à fait un état unifié. Non pas qu'il soit menacé d'éclatement, mais plutôt que le pouvoir y soit bien plus diffus qu'il n'y paraît, morcelé entre les différents membres de la famille royale, les principaux chefs tribaux et une profusion de religieux.

    L'attitude de l'Arabie Saoudite en Égypte montre que ce pays n'a plus confiance dans la mouvance conservatrice des Frères Musulmans. Les dirigeants saoudiens, la partie dominante de la famille royale, disons, craignent de voir leur pouvoir et leur pays menacés par le prosélytisme des radicaux d'aujourd'hui. Dans le même temps, ils partagent nombre de valeurs avec eux. Ils ne peuvent donc s'empêcher de les nourrir, jusqu'à un certain point du moins.

    Quand on dit qu'il y a des financements occultes qui proviennent d'Arabie Saoudite en direction de Daech, je veux bien le croire, mais se font-ils avec l'aval du roi, j'ai déjà plus de doutes sur le sujet. 

    Par ailleurs, l'Arabie Saoudite a une peur bleue de voir l'influence de l'Iran s'étendre dans la région et voit avec amertume les Chiites dominer l'Irak, longtemps entre les mains des Sunnites. Cette inquiétude permanente peut expliquer ses hésitations et ses ambivalences contre Daech.

    Je suis en tout cas à peu près certain d'une chose : réévaluer nos rapports avec l'Arabie Saoudite et le Qatar ne fera pas avancer d'un pouce notre lutte contre l'islamisme radical. Je pense d'ailleurs que l'islamisme radical n'est qu'un vecteur et que le djihadisme se nourrit bien plus du complotisme et malheureusement de la formidable caisse de résonance que lui donne internet que de l'influence des madrasas wahhabites. 

    A cet égard, fermer les mosquées salafistes en France est une erreur grossière. Mieux vaudrait donner à l'Islam français les moyens de contrôler qui vient dans les mosquées et l'aider à pouvoir distribuer des accréditations. La Mosquée de Paris assure qu'elle n'a pas les moyens de former les imams sur tout notre territoire, mais elle a peut-être suffisamment de présence pour pouvoir s'entretenir avec les imams étrangers qui viennent sur notre sol et leur donner ou leur refuser une attestation.

    Je regrette à cet égard que nous ne puissions profiter du statut particulier de l'Alsace (concordat) pour y implanter de véritables écoles coraniques françaises. Ce n'est qu'une question de volonté politique. Encore faudrait-il pour cela ne pas se tromper de cible et cesser de pointer à tout bout de champ l'Islam...

    A défaut, et je sens que les cheveux des nationalistes vont se hérisser, si nous ne pouvons ou ne savons construire un Islam français paisible et harmonieux, sous-traitons cette tache à un pays dont les moeurs sont compatibles avec les nôtres. Des accords pourraient être trouvés avec le Maroc, sous l'autorité du roi Mohamed V, pour former des imams avec lesquels il n'y aurait pas de conflits sur nos valeurs fondamentales.. Je crois savoir qu'il en existe déjà quelques uns, d'ailleurs.

  • Les attentats de Paris n'ont pas une base religieuse mais géopolitique

    Je vois des personnes que je connais faire une grave erreur d'analyse en ramenant à l'Islam les attaques terroristes que la France vient de subir.

    Les attaques de Charlie Hebdo ont été menées par Al Qaeda (en fait, une de ses antennes), celles d'aujourd'hui par Daech.

    Une fois qu'on met de côté toute la phraséologie idéologico-religieuse dans la revendication de Daech, on en arrive vite au message véritable : «tant que vous ne changerez pas de politique en Syrie et en Irak, vous subirez des attaques sur votre sol».

    Le raisonnement de Daech est extrêmement simple : nous les avons attaqués sur leur sol (enfin, ce qu'ils estiment être leur sol), ils nous attaquent sur le nôtre. On sait que ces gens-là ne font aucune distinction entre civils et militaires. Nous sommes tous des cibles dès lors qu'ils considèrent notre pays comme leur ennemi. Leur stratégie, comme en Syrie et en Irak, est une stratégie de la terreur. Je doute fort que Daech aurait commandité des attentats sur notre sol si nous nous étions abstenus d'intervenir au Proche-Orient. Cela ne signifie pas qu'il ne fallait pas le faire. Plus vous donnez de gages à la terreur, plus elle exige de vous...

    Quand Al-Qaeda a commis ses crimes en janvier dernier, ses motivations étaient différentes : d'abord nous punir de notre intervention au Mali où nous les avons mis en échec, ensuite, nous punir pour nos lois laïques, même si ce n'était sans doute pas leur but principal.

    Bien entendu, le salafisme islamique génère un terreau propice à l'expression d'un terrorisme islamiste, mais son utilisation n'est elle pas spécifiquement musulmane.

    Appeler les Musulmans à condamner les attentats est un non-sens. Ils n'ont pas de base religieuse. Les Musulmans de France peuvent bien dire et penser tout ce qu'ils veulent, ils ne pourront pas freiner le terrorisme. La seule chose qui pourrait peut-être infléchir son expansion temporairement serait un changement de politique en Syrie qui consisterait à retirer nos forces. Cela revient évidemment à céder à la terreur...

  • Intervenir en Syrie ? Et après ?

    Je suis abasourdi par les déclarations tonitruantes tant du chef de l'État que de l'opposition de droite. C'est à qui rivalise d'accents guerriers pour inviter la France à entrer en guerre en Syrie. Un débat parlementaire a toutefois eu lieu et j'ai pu en consulter le compte-rendu. Seul François de Rugy me paraît avoir soulevé des questions de fond en interrogeant la stratégie politique de la France en Syrie. Toutefois, il ne suffit pas de donner des garanties aux minorités et d'associer toutes les parties à la négociation. Il faut donner des garanties à toutes les forces en présence. On peut intervenir et laminer Daech, mais on ne parviendra à rien de durable si on ne propose pas de solution de rechange aux Sunnites. Le problème est d'ailleurs le même en Irak.

    Les Européens s'imaginent tout le temps que leur modèle, celui d'une union après des guerres meurtrières, est transposable au monde entier. En France comme dans le reste de l'Europe il n'y a aucune pensée réaliste sur les phénomènes ethniques. Le goût pour le multiculturalisme, le vivre-ensemble remplacent la réflexion stratégique.

    Il viendra un jour peut-être où Sunnites et Chiites parviendront à vivre ensemble sans se massacrer, mais il faudra qu'ils l'aient choisi.

    A l'heure actuelle, les Alaouites, les Chrétiens, les Kurdes, les Yézidis et quelques autres minorités doivent probablement pouvoir s'accorder ensemble, mais pas avec les Sunnites. Il y a trop de sang versé et de crimes atroces commis entre Chiites/Alaouites et Sunnites.

    Il n'y a donc pas d'autre option qu'une partition raisonnée du pays sauf à parvenir à convaincre une majorité de Sunnites de participer à une grande coalition (je n'y crois absolument pas).

    S'il existe d'autres issues, je n'ai vu personne* les esquisser dans la classe politique française, partagée entre béni-oui-oui, va-t-en-guerre et cinquième colonne de Moscou et/ou du tiers-mondisme (ou du moins de son avatar moderne).

    *Je recommande en revanche l'excellent décryptage d'Atlantico sur le sujet.

  • Bébé brûlé en Palestine : l'ignominie a deux visages.

    J'ai été horrifié par le crime atroce commis par des colons en Palestine : ils ont incendié une demeure dans laquelle restait un bébé et ce dernier a brûlé vif. C'est épouvantable, et j'espère que la justice israélienne va réagir et prononcer des peines de prison à vie pour faire un exemple retentissant. De telles horreurs ne doivent plus jamais se reproduire.

    Pour autant, je regarde avec autant de dégoût ceux qui portent son corps et l'appellent "martyr" oubliant qu'il est avant tout une victime. Ils ne pensent qu'à instrumentaliser ses restes, comme si son sort n'avait pas été suffisamment terrible.

    Tsahal et le premier ministre israélien ont qualifié ces atrocités d'attentat terroriste, un langage rarement utilisé pour qualifier les exactions des colons. Gageons qu'ils vont enfin prendre au sérieux le climat d'impunité dans lequel agissent ces extrémistes. De toutes façons, s'ils ne les punissent pas, ils s'enhardiront. Il faut garder présent à l'esprit l'assassinat de Rabin. Les extrémistes ne sont pas les adversaires d'une faction, ce sont les ennemis du genre humain quelles que soient leurs origines.

  • Et si les Grecs sauvaient la Grèce malgré Tsipras ?

    On retient son souffle en Grèce et dans le reste de l'Europe. Les places boursières ont commencé à dévisser, minées par l'angoisse d'un Grexit. J'ai pourtant l'intuition que tout n'est pas fini dans cette partie de poker menteur. Tsipras a appelé les électeurs grecs à rejeter les propositions de ses créanciers en organisant un référendum. On a tort de le lui reprocher. La meilleure manière d'asseoir la légitimité des décisions à venir, c'est en effet de consulter le peuple.

    Syriza appelle à voter contre ces propositions. Si Tsipras doit ensuite mettre en oeuvre une politique dont les fondamentaux ne reposeront que sur les seules forces de la Grèce, cela aura donc été le choix des Grecs. Toutefois, il reste un espoir : si j'en crois les premiers sondages le oui aux propositions de l'eurogroupe l'emporterait de justesse dimanche prochain. On pourrait donc obtenir ce curieux paradoxe que le peuple grec, contre toute attente, invalide les décisions de son gouvernement et fasse preuve de plus de raison que lui.

    Dans tous les cas de figure, on tombe à bras raccourcis sur Tsipras. A tort à mon avis. Je trouve qu'il joue sa partition avec justesse en consultant le peuple et son choix a le mérite de porter le débat devant les Grecs eux-mêmes.

    J'aurai un dernier mot pour le plan de DSK. C'est un fâcheux et imprudent précédent que de laisser un pays ne pas rembourser ses dettes même s'il se voit interdit de crédit ensuite. Il ne faudrait surtout pas que cela fasse jurisprudence. Certes, les principaux créanciers de la Grèce ont déjà provisionné les pertes afférentes à leurs prêts, mais un ouragan dévastateur pourrait balayer la planète s'il se propageait l'idée qu'on agisse ainsi pour tous les pays endettés de la planète.

    Alors certes, son idée est a priori séduisante, mais où emmènerait-elle l'économie mondiale si elle devait se généraliser ?