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Blog - Page 6

  • En direct de la marre du Crapaud

    Le Crapaud du Marais a commis la forfanterie de saborder son blogue au mois de juillet, mais, à défaut, il a aussi promis de publier sur des blogues amis. Voilà donc en exclusivité l'un de ses billets...

    Savoir bloguer, un atout professionnel

                En juillet, j’ai répondu à une invitation pour un entretien pour devenir « conseiller politique » de quelques élus municipaux d’une grande ville. Je n’étais pas intéressé pour de multiples raisons, je n’avais pas le profil idéal mais je m’y suis rendu par politesse.

    Je songeais qu’on allait me poser des questions sur ma formation en droit, sur mes éventuelles compétences. Que nenni ! On ne m’a parlé que de mon blog, qui venait de fermer. Les élus disaient me connaître via feu mon blog, s’opposaient entre eux (réfractaires du net c/ « modernes »). Je croyais l’histoire close jusqu’au moment où j’ai entendu une vague rumeur comme quoi on me proposerait d’être le tenancier de leur blog mort-né. J’aurais dû lisser mes propos ou mon style mais les blogueurs chevronnés comme notre Hérétique chéri auraient aperçu une « touch ». Mais bon, pour le moment, rien de concret.

    Alors que selon moi, le monde des blogs, superficiel en lui-même, est supplanté par des moyens de communication encore plus superficiels (« plus vite, plus bas, plus pauvre »), savoir bloguer est un atout. Je n’ai pas écrit « bloguer ». Ca tout le monde peut le faire. J’écris « savoir bloguer », c’est-à-dire avoir une plume et (et surtout) faire connaître.

    Je ne crois pas qu’on puisse créer un blog dans un espoir politique ou professionnel. On en regarde plein, à défaut de les lire. Ils arrêtent au bout de quelques mois. En revanche, j’ai été surpris de voir que c’est une compétence, un talent susceptible d’intéresser autrui. J’imaginais que cela était valable uniquement pour les blogueurs genre « nouvelles technologies ». Ben apparemment non. Il semble que bloguer, qui ne reste un plaisir que quand il reste occasionnel, est un atout, comme la maîtrise d’une langue, un physique avantageux, l’insertion dans le monde associatif.

    Ben, ex Le crapaud du marais

     

  • La Taverne des Poètes

    Depuis quelques temps, mon grand souci blogosphérique, c'est de trouver de nouvelles sources d'informations, et, tant qu'à faire de nouveaux blogues. Exercice difficile et prenant s'il en est. On a vite fait de s'installer dans une sorte de petit confort léthargique où un train-train quotidien et comateux vient peu à peu appesantir la pensée. Farfouillant et furetant, je suis allé explorer la plate-forme du MoDem, lesdemocrates.fr d'où avait surgi un grand nombre de blogues en mars 2010. Bon, reconnaissons-le, le temps et la lassitude ont fait leur effet, il y a comme un souffle qui est retombé. Un souffle ? un soufflé, devrais-je dire. Ou alors un soufflet, allez savoir...

    Mais du coup, la crème est restée. Cela fait un petit moment que je suis la Taverne des Poètes (qui écrivait sur AgoraVox par le passé, au demeurant) et je me marre bien.

    Voilà un blogueur qui a pris le parti, entre deux billets en prose, de commenter l'actualité en vers. Cela donne quelques morceaux simples mais amusants , comme celui-ci, par exemple :

    Peut-être avec “paradis d’or”
    Ou bien avec “chasse au tchador”,
    Avec la “boîte de Pandore”,
    L’évocation des miradors.

    Avec quoi rime “prince d’Andorre”
    *?
    Avec “l’argent n’a pas d’odor”,
    “adorateur du veau d’or” ?
    Et pour le fiston un “pont d’or” ?

    Avec “Alberto Contador”,
    Avec le blason qu’on redore,
    Ou plutôt avec “Poulidor” ?
    La rime est drôle et je l’adore.

    On m’souffle dans les corridors
    Cett’ rime pour le prince d’Andorre :
    “Acteur, charognard et condor (en un seul mot)
    Du Théâtre du Mogador” !

    D’aucuns disent avec “matador”,
    “toréador” et puis “cador”.
    Et, pire, avec Dark Vador !
    Aux journalistes : “Couché médor !”

    Je dis, moi, avec “inodore”,
    Et “méfiez-vous de l’eau qui dort”.
    Je sais que le silence est d’or,
    J’aurais pas dû, ces rimes en “dor”

    Bon, évidemment, le poète a parfois la rime facile, les miradors, faut pas pousser non plus, mais indéniablement, il a le pied musical. Il a les travers de cette génération de militants démocrates née avec le centrisme tribunicien de Bayrou, c'est à dire un goût peu pondéré pour la contestation (Sarkozy est forcément un tyran), la dénonciation (les vilaines banques), le discours solidaire (les "aidants" apportent de la valeur ajoutée à la croissance), et cetera. Mais chez lui, on se cultive (ça fait du bien dans ce monde de blogueurs brutes ) et en plus il publie régulièrement.

    NDLR * Pour information, tout Président de la République Française devient automatiquement Prince d'Andorre.

  • Internet, un bistro ?

    Dans son dernier billet, Bruno Roger-Petit s'émeut de la fermeture annoncée du blog de Jean-François Kahn et déplore la fin des bistrots que l'Internet moderne n'a jamais remplacé. Comparant l'ancienne et la nouvelle institution, il conspue les tombereaux de haine que charrie la seconde, toute de noir et de blanc. Bruno Roger-Petit fait à mon avis une première erreur : c'est le public spécifique des commentateurs de blogues politiques, littéraires ou encore économiques qu'il vise en priorité. Or, ce public-là n'est pas représentatif de la population des bistrots, ni de ceux d'aujourd'hui, ni de ceux d'hier. Il y a un expert des bistros sur la blogosphère, mais c'est un OVNI.

    La population qui peuple les fils de commentaires de la Toile, sur les blogues, la presse officielle ou ailleurs est avant tout symptomatique des intellectuels que Schumpeter décrit dans son atmosphère sociale et intellectuelle du capitalisme.

    « Les intellectuels sont effectivement des gens qui manient le verbe écrit ou parlé et qui se différencient des autres écrivains ou orateurs par le fait qu'ils n'assu ment aucune responsabilité directe en ce qui concerne les affaires pratiques. Cette dernière caractéristique en explique une autre : l'intellectuel, en général, ne possède aucune des connaissances de première main que fournit seule l'expérience. Une troisiè me caractéristique consiste dans l'attitude critique de l'intellectuel, déterminée à la fois par sa position d'observateur - et même, dans la plupart des cas, de profane (outsider) - et par le fait que sa meilleure chance de s'imposer tient aux embarras qu'il suscite ou pourrait susciter. Profession de l'individu sans profession? Dilettantisme professionnel? Gens qui parlent de tout parce qu'ils ne comprennent rien?  »

    Mais alors ? Si nombreux sur la Toile ces intellectuels ( généralement de second plan, au demeurant) ?

    Schumpeter a l'explication une fois de plus :

    La surproduction des intellectuels peut créer des incapacités de travail d'un type particulièrement déconcertant.L'homme qui a fréquenté un lycée ou une université devient facilement psychiquement inemployable dans des occupations manuelles sans être devenu pour autant employable, par exemple, dans les professions
    libérales
    . [...].
    Par ailleurs,
    tous ces bacheliers et licenciés, en chômage ou mal employés ou inemployables, sont refoulés vers les métiers dont les exigences sont moins précises ou dans lesquels comptent surtout des aptitudes et des talents d'un ordre différent. Ils gonflent les rangs des intellectuels, au strict sens du terme, c'est-à-dire ceux sans attaches professionnelles, dont le nombre, par suite, s’accroît démesurément. Ils entrent dans cette armée avec une mentalité foncièrement insatisfaite.

    Parierons-nous que ce sont eux que nous retrouvons sur la Toile ? Il faut terminer de lire le billet d'origine, et, idéalement, consulter Capitalisme, Socialisme et Démocratie (chapitre XIII, 2) pour achever le raisonnement et bien comprendre quelles relations ces individus entretiennent avec le capitalisme, au demeurant.

    Pour revenir à Bruno Roger-Petit, ne ratons toutefois pas une occasion de l'égratigner : pour quelqu'un qui se plaint de cet univers électronique bicolore, j'ai souvenir d'avoir lu une association de la ligne éditoriale de Marianne au Vichysme simplement parce que le magazine s'interrogeait sur la manière dont la France pouvait gérer son immigration et avait repris entre autres l'un de mes billets sur le permis à points et l'immigration.

    Je l'ai dit quand j'ai évoqué Jessi, Internet est une formidable caisse de résonance. Après, les échos qui se démultiplient n'ont pas forcément l'heur ni l'amabilité de le faire de manière cohérente. On ne peut pas bloguer si l'on n'est pas capable de supporter le vacarme, corrélat immédiat du succès d'estime. Le vacarme est d'autant plus fort que personne ne peut vraiment dire chut à quelqu'un qui éructe dans un commentaire ou un billet (je ne me prive d'ailleurs pas moi-même d'éructer de temps à autre...).

    Évidemment, un bistro, c'est bien pratique : on peut jouer à l'anthropologue et quitter les lieux très content de soi, avec le sentiment de plénitude que donne la certitude d'être christiquement descendu parmi le populo. Sur Internet, il en va autrement : on est aux prises avec son semblable, et il n'existe rien tant de plus insupportable pour un intellectuel qu'un autre intellectuel...

    In fine, ce n'est pas la France que révèle Internet, contrairement à ce que titre Bruno Roger-Petit, mais son lumpen-intellectuariat ! En outre, je ne crois pas que «finissent par s'imposer, comme dans la vie publique, les «dynamiteurs, pollueurs, obsédés et allumés».

    Regardons les divers classements de blogues çà et là, si je veux bien admettre qu'il y a quelques excités, mais dans l'ensemble, ce sont surtout des gens raisonnables et pondérés qui battent le haut du pavé.

  • Un avenir sans blogue ?

    Le Faucon répond à ce qui ressemble bien à une chaîne initiée par Yan Savidan : que ferais-tu si tu n'avais plus de blogue. Et à l'issue de son billet, il me transmet le bébé...

    A vrai dire, comme le Faucon, je viens des forums et newsgroups, et donc, peut-être y retournerais-je. Toutefois, j'ai créé ce blogue avec un objectif précis, celui de promouvoir Bayrou et l'UDF puis le MoDem. Il me serait difficile de renoncer à un tel objectif après tant d'efforts. Si je n'avais plus de blogue, sans doute me tournerais-je vers une plate-forme participative du type AgoraVox.

    Il me semble toutefois que la question initiale est plus large : Yann envisageait de renoncer à passer 5 heures par jour le nez penché sur son Macbook, et très précisément, de demeurer connecté en permanence à un réseau par voie électronique...

    C'est là en fait le véritable enjeu : ce n'est pas pour nous-mêmes que nous demeurons sur les réseaux et nos blogues, mais parce que les autres y sont et que nous avons besoin d'eux. Nous ne sommes pas accrocs à nos billets mais à nos visiteurs et à leurs éventuelles réactions, aux échanges que nous avons, avec nos semblables, in fine. Et peu importe que ces liens soient des liens d'amitié ou d'inimitié.

    En Grèce antique on distinguait πολεμός, la guerre, et ἄγῶν  le combat qui renvoie à des règles admises par tous. L'ἄγῶν était donc une compétition aussi bien sportive qu'artistique ou littéraire. Dans la tragédie on appelle ἄγῶν ces moments de la pièce ou deux individus opposés (antagonistes, en somme), deux protagonistes, donc, soutiennent des thèses opposées. L'un des plus fameux est celui qui oppose Antigone à Créon dans l'Antigone de Sophocle, alors que la fille d'Oedipe défend son droit à donner une sépulture à son frère, fût-ce contre les lois de la cité.

    L'ἄγῶν est une dimension importante (bien que pas la seule) des rapports entre blogueurs, entre blogueurs et commentateurs ou encore entre usagers des forums et newsgroups.

    Je ne suis pas certain que les règles soient toujours respectées sur la Toile, mais enfin, c'est, pour ma part, l'une de mes motivations principales. Je cherche la confrontation, et, comme je le dis souvent, le choc des idées, particulièrement des idées antagonistes.

    Si je n'avais plus de blog et n'étais plus en mesure de participer à un réseau, j'essaierais sans doute de retrouver cet aspect dans ma pratique politique. Le problème, c'est que ne plus bénéficier des effets démultiplicateurs du réseau et d'Internet serait une régression conséquente pour moi.

    Internet est l'univers de la débrouille, et chacun gère comme il l'entend son expression et son tissu de relations, mais le fait est que c'est avant toutes choses une formidable tribune pour des individus qui n'avaient jusque là jamais eu l'occasion de s'exprimer et faire valoir leur point de vue.

    Maintenant, si je traite l'aspect purement addictif de la chose (soyons honnête et ne le nions pas), nul doute que je ne tente de trouver un palliatif (en fait, que je remplace une addiction par une autre addiction...). Pour procéder à de telles substitutions, l'esprit humain est particulièrement inventif...

    Le Crapaud a quasi-répondu à ce qu'il compte faire sans blogue puisqu'il veut le fermer (le vil lâcheur !). De toutes façons, c'est à des "addicts" qu'il faut que je pose la question...

    Bref, taguons, taguons : par exemple, l'Abeille Démocrate, Dany de Fanal Safran, Disp (il m'aurait pas piqué mon bûcher, au fait, des fois ?), Corto qui trouvait difficile d'écrire dans son billet du 15 juillet, Rubin qui ne peut pas ne pas répondre à une question de ce type et puis  à Vlad que j'aime bien taguer par principe...

     

  • Il faut sauver le soldat Crapaud (écologie du centre-droit) !

    Sale temps sur la blogosphère : le Crapaud du Marais, une espèce rare de crapaud centriste, s'apprête à quitter son étang. Il ne reste déjà plus grand nombre de blogues centristes et/ou démocrates, mais alors le Crapaud, c'est carrément une espèce rare : c'est un blogue de centre-droit. Mieux : un blogue de centre-droit qui soutient Bayrou, de surcroît.

    Puisque c'est tendance l'écologie, moi, je dis que la biodiversité de la blogosphère est clairement menacée. Si le Crapaud rend l'âme, je serai un des  derniers blogues de centre-droit actif sur la Toile politique. Or, tous ceux qui ont quelques notions de zoologie élémentaire, ne fussent-ils pas spécialisés dans les batraciens, savent qu'aucune espèce ne peut espérer essaimer sans être deux (et encore : il faut que cela soit un mâle et une femelle si l'espèce n'est pas hermaphrodite).

    La fin du Crapaud signifierait donc la mort inéluctable d'une espèce qui brilla pourtant naguère au firmament (enfin : soyons justes ; il n'y a jamais eu beaucoup de blogues de centre-droit, mais, ils se mélangeaient discrètement aux masses démocrates du MoDem).

    Alors faisons le compte : que reste-t-il comme blogues de centre-droit ? Eh bien il y a le Crapaud et moi, naturellement, mais aussi Vincent (Démocratie Durable)*, Isabelle (Des mots grattent), Bob (ben Bob, quoi...mais il ne donne plus signe de vie), David Valence (état comateux avancé avec quelques sursauts de temps à autre), Polluxe (une rescapée !), Nicolas (Humeurs de Vaches), Rubin (bon, lui, au moins, il est encore actif), Aymeric Pontier (Singularité et infosphère), Orange Sanguine (je ne percute toujours pas si c'est un mec ou une nana) et voilà, j'ai fait le tour...

    Dans cette liste, quelques blogues se revendiquent du libéralisme, mais d'un libéralisme très modéré et pragmatique si bien que je ne les ai pas comptabilisés comme blogues 100% libéraux comme Hashtable ou Vlad (Un râleur de plus), par exemple. Je n'ai pas non plus intégré des blogs gaullistes comme Reversus , le Gaulliste libre ou le Faucon.

    Moi, je trouve qu'on devrait fonder une amicale du centre-droit, histoire d'essayer de se serrer les coudes.

    En tout cas, pour revenir au Crapaud, il faut le convaincre de ne pas fermer son blogue. Comme il est fort rare de trouver l'épithète "fier d'être MooDem !) sur un bandeau, par les temps qui courent, je trouverais légitime que les blogueurs démocrates qui survivent aillent le pourrir de commentaires pour rester. Côté blogueurs de gauche, si tous les jouets sont cassés, y'aura plus de jouets, après. Y'a déjà pas de blogs de droite (ou si peu...). Alors s'il n'y a même plus de blogs de centre-droit, les gars, vous allez finir par vous taper dessus pour passer le temps. C'est donc une mission de salubrité publique que de maintenir le Crapaud en vie.

    Ah, au fait, comment remarque-t-on un blogue de centre-droit ? Bon, généralement, il a voté Bayrou au premier tour de la dernière élection présidentielle. Ensuite, il n'est pas pris de ferveur mystique quand on parle de démocratie, ne se nourrit pas d'anti-sarkozysme primaire et est capable de voter à droite (pour l'UMP ou le Nouveau Centre, par exemple). Il ne fait pas un infarctus quand il entend les mots capitalisme ou libéralisme, et, fait assez bonne compagnie avec les libéraux en dépit de leurs divergences. Il ne se pâme pas quand on parle d'écologie et ne rêve pas d'une grande alliance entre écologistes et démocrates (au mieux du flan, au pire, de la fumisterie...). Les rêves mystiques de démocratie solidaire et sociale le laissent froid ; il accorde plutôt de l'importance à la réduction de la dette, à la pertinence des arbitrages budgétaires et au respect des libertés : pas fuck the keufs mais plutôt liberté d'entreprendre, liberté d'information (c'est à dire d'être informé sous tous les aspects, pas seulement politiques) et libertés civiles et politiques, bien entendu. Il ne se contrefout pas de la démocratie, mais les discours creux à son sujet, particulièrement quand ils prennent la forme de ratiocinations ou de grandes exégèses, ont le don de le fatiguer.

    C'est sommaire, peut-être réducteur, ce que j'écris, mais je pense que les dextro-centristes pourront à peu près s'y retrouver.

    * petite remarque à propos de Vincent : c'est un specimen extrêmement rare : un écolo de droite, enfin, de centre-droit (intelligent, quoi...), un vrai. Rarissime. A observer et préserver avec soin.

  • Ils ne lisent que les titres...

    Je le savais ! J'en étais même certain, et j'ai enfin une confirmation de mon pressentiment. La plus grande proportion de nos lecteurs ne lisent que les titres. J'avais déjà noté grâce à google analytics que 70% des lecteurs de mon blogue passent entre 1 et 10 secondes sur une page. Bon, eh bien je viens de trouver une étude qui date de janvier dernier et qui montre que 44% des utilisateurs de google actualités ne lisent que les titres ou les résumés. Cela prouve deux choses, en matière d'information : quand vous voulez en faire passer une, le titre et les premiers mots sont primordiaux. Je le savais depuis longtemps. Dans un tel cas, vous avez le choix entre deux types de titres :

    a) un titre carré et sans fard, le cas échéant long, rarement élégant, mais informatif. J'utilise ces titres pour des billets 100% militants.

    b) un titre accrocheur, mais qui risquera alors de ne séduire qu'un public restreint. S'il comporte la moindre ambiguïté, la moindre allusion, il ne sera pas compris par ceux qui ne font que survoler les titres ou...les flux. Je l'avoue, d'ailleurs, c'est bien souvent ce que je fais moi-même...

  • Wikio politique (classement des blogues) , juillet 2010, mon anticipation

    J'adore ce jeu sympa : anticiper le classement du wikio. Avec les nouveaux outils que wikio met à disposition, c'est évidemment plus facile.

    Bon, ce qui devait arriver arriva...PMA a perdu sa première place au profit de Birenbaum...Et puis Tourner la page qui ne lie absolument aucun blogue continue de monter dans le classement...

    Par ailleurs, une fois de plus, les femmes font les frais, peu à peu des bouleversements du classement. Il ne reste plus que le blogue de Bah...

    Je pense que cette fois, j'ai une erreur maxi dans les 20 premiers. Une inversion, peut-être, entre Bah et Rimbus, c'est serré. Entre Mélenchon et Hashtable, c'est chaud aussi...Tiens, Mélenchon : encore un qui ne lie aucun autre blogue.

    1.Birenbaum

    2.PMA

    3.Sarkofrance

    4.Peuples

    5.Plume de presse

    6.Intox 2007

    7.Tourner la page

    8.Le coucou de claviers

    9.Les jours et l'ennui

    10.l'hérétique

    11.les coulisses de Sarkofrance

    12.Yan Savidan

    13.Rimbus

    14.Bah

    15.Piratages

    16.les privilégiés

    17.Slovar

    18.Hashtable

    19.Mélenchon

    20.Ruminances

    21.Lyonnitudes

    22. Des pas perdus

    23.Authueil

    Pas eu le courage d'aller plus loin. Désolé aussi pour les liens. Trop long de les coller partout...

  • Record de fréquentation battu chez l'hérétique (juin 2010)

    Bon, j'avais dit que je ne devais plus publier mes stats. Sauf si je perçais un plancher ou crevais un plafond. C'est le cas ce mois-ci.

    21619 visites Google analytics du 1er au 30 juin. 16682 visiteurs uniques d'après mon compteur hautetfort. Plus de 150 000 pages vues dans le mois (153 396 très précisément).

    J'ai la flemme de signaler les apporteurs de liens, c'est long. En gros, un peu plus d'un tiers d'accès directs, et côté blogueurs, c'est Didier Goux, en premier, Hashtable en second et PMA en troisième qui envoient le plus de visiteurs. Pour Didier Goux, la manne s'est tarie, il m'a viré de sa blogroll (je devais la polluer, je subodore, à force de publier des notes sur un rythme intensif...). Sinon, il y a Marianne2, wikio, facebook et twitter qui m'amènent aussi des visiteurs.

    En ce qui concerne le mois de juillet 2010, je vais essayer de faire un effort pour écrire des notes plus courtes et plus synthétiques...

  • Didier Goux mieux que wikio et twitter !

    Depuis deux mois, j'ai l'immense honneur de figurer dans la blogroll de Didier Goux, blogueur émérite et réactionnaire à souhait s'il en est. Mon Dieu ! Une machine à visites ! C'est bien simple, ce mois-ci, il génère plus de 5% des visites de mon blogue à lui tout seul !!! Plus que Google news, plus que Marianne2, plus que wikio et plus que twitter ! Plus que Marianne2 qui a repris près d'une demi-douzaine d'articles de ma part, plus que google news alors que je figure dans leur flux. Mais ?! Il a combien de visites et de visiteurs par mois ? Cela doit être monstrueux !!! Et tout cela par le seul effet de sa blogroll ! Pour tout connaître de sa vie privée, hé hé, il suffit de consulter son journal personnel, disponible en ligne ! Tiens, par exemple, clairement, ce n'est pas un financier. Il semble tout ignorer du rebond de l'immobilier parisien, par exemple, ces derniers mois. Cela mis à part, les ambassadrices du Brésil, cela ne vaut rien comme acheteuses...Ah, ne jamais perdre les pvs d'AG de copropriété : inventer une excuse et venir penaudement en demander une copie, à défaut, au syndic...

    Autre chose, ce n'est pas bien du tout de dire qu'Au bonheur des dames est un roman ennuyeux. En voilà un vilain parti pris. On a là toute la genèse des grandes surfaces, jusqu'aux relations délétères entre les patrons et leurs caissières. Mon Dieu : Octave la prend tout de même sur ses genoux, la Denise. Oh, et puis rien n'a changé, tiens : ragots à la Bourdoncle, jalousies, adoration du veau argent, tout y est. Non, la seule incongrue, je l'accorde, c'est l'héroïsme de Robineau, sa résistance désespérée. On a du mal à y croire. D'ailleurs, aujourd'hui, il n'aurait même pas la latitude de monter son magasin. Oh, et puis la frénésie absolue du consumérisme à tous crins : il l'avait bien senti l'Emile. Il en faudra du temps pour trouver une description semblable de ruée vers la solde.

    Sinon, je suis d'accord : rien de plus pénible qu'une grande surface qui modifie sa configuration. Déjà que c'est grand et qu'on perd du temps à passer d'une allée à l'autre...Le Carrefour de la Porte d'Auteuil m'a définitivement perdu comme client en raison de ce genre de gentilles plaisanteries. Je crois que l'idée est de faire découvrir d'autres rayons au client afin de le pousser à acheter de nouvelles choses. Eh bien moi, ça m'a gonflé, et c'est Franprix, Monoprix et accessoirement les sympathiques Kabyles ou Tunisiens du coin qui ont récupéré la mise de ma consommation.

    Hop, morceau choisi qui m'a bien fait rigoler :

    Je comptais plus ou moins produire quelques paragraphes concernant la réforme fiscale. Car, comme un seul homme, tous les blogueurs s'enflamment à ce sujet depuis hier. Ils tournent en rond, braillent en chœur, racontent n'importent quoi, et c'est sans importance aucune : ce qu'ils veulent, comme toujours, c'est se voir beaux dans le miroir. Ils ne s'aperçoivent pas que, au fond du fond, nous sommes d'accord : tout le monde a envie que les pauvres soient moins pauvres, que la guerre disparaisse, que les ménagères de moins de cinquante ans sourient à l'entrée des hypermarchés, etc. La vraie différence est que nous savons, nous, que c'est impossible, un rêve de bisounours. Ils peuvent foutre le monde cul par-dessus tête : dans trente ou quarante ans, il y aura, impertubables, de nouveaux riches et de nouveaux pauvres. Et le pire c'est que ce seront probablement les mêmes que dans le monde qu'ils auront mis à bas.

    Ils ne se rendent même pas compte de l'envie de prison qui les possède. Ni de l'envie tout court qui les aigrit – c'est très curieux, finalement
    .

    La bonne nouvelle, c'est qu'il va pouvoir revenir à la Comète. Numbeur oine a du intercéder probablement.

    Dorham, voyons, Dorham : j'ai plusieurs fois lu ce nom dans des articles, dans les commentaires, mais jamais vu le blog ad hoc. Un successeur de Didier Goux ? Il faut aller voir la chose. Quelqu'un connaît-il l'adresse de son blogue ? Je ne trouve rien avec google.

    Ah, dernier point : c'est quoi un BM ?

  • J'ai oublié mes stats du mois d'avril

    Très court billet pour signaler que j'ai oublié de préciser mes statistiques du mois d'avril. 13 500 visiteurs uniques. Pour être franc, je commence à me lasser passablement de la chose. J'espérais que nous serions nombreux à les dévoiler, quand j'ai lancé l'opération vérité sur l'audience et l'influence des blogues, et au final, nous sommes vraiment une toute petite minorité.

    J'ai l'impression d'écrire un billet à blanc qui n'intéresse de toutes façons pas grand monde à chaque fois, et de plus, c'est fastidieux à élaborer. Tout ça pour dire que je ne pense pas en écrire à nouveau sur le sujet sauf si je descends en-dessous des 10 000 visiteurs uniques par mois ou si, au contraire, je dépasse une fois encore les 15 000 visiteurs uniques. Pour faire simple, le blogue oscille entre 10 000 et 15 000 visiteurs uniques chaque mois avec une moyenne globale qui tend vers 13 000 en somme.